Business France-Algérie, en partenariat avec la Bourse algérienne de sous-traitance et de partenariat organise, du 10 au 12 juin à Alger, la première édition des rencontres d’affaires algéro-françaises de la sous-traitance et des fournitures pour l’industrie et le véhicule.
Ces rencontres permettront de présenter les entreprises aux institutionnels, aux principaux chefs d’entreprises algériens publics et privés ainsi qu’aux filiales d’entreprises étrangères en Algérie.
«L’ Algérie a récemment mis en place une nouvelle stratégie de relance industrielle afin de développer, de moderniser et de diversifier l’industrie algérienne. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement algérien mise sur un taux d’intégration local d’au moins 40 % afin de diminuer les importations, créer des emplois et diversifier les exportations. Dans ce sens, une forte demande est exprimée dans les secteurs automobile, pharmaceutique, électronique, agroalimentaire, chimique et pétrochimique», a indiqué Business France dans son communiqué.
Affirmant que ces rencontres autour de la sous-traitance visent à développer un tissu industriel, Business France part du principe que «l’Algérie a mis en place une nouvelle stratégie de relance industrielle afin de développer, de moderniser et de diversifier l’industrie algérienne afin d’améliorer l’attractivité du pays en tant que destination d’investissement».
Aussi, cette initiative vise la promotion de l’économie numérique, le développement et la mise à disposition de financements flexibles et innovants pour encourager les industriels à moderniser leurs outils de production.
Programme PADICA pour développer la sous-traitance
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement algérien a mis en place un programme d’appui à la diversification industrielle et à l’amélioration du climat des affaires en Algérie (PADICA) qui vise de contribuer à l’amélioration des performances de l’économie algérienne, afin de développer de nouvelles filières industrielles et de sous-traitance pour d’atteindre un taux d’intégration d’au moins 40 % en 2020.
Ce programme est décliné en 3 composantes, à savoir le renforcement des institutions et des programmes d’appui aux entreprises, l’’appui au ministère de l’Industrie et des Mines dans la mise en œuvre de quelques projets pilote de politique industrielle, dont la promotion et le développement de la sous-traitance et l’amélioration de l’environnement global des entreprises.
Lors de ces rencontres, les participants aborderont les politiques de développement industriel qui couvrent 4 grands axes, dont la mise à niveau des entreprises, l’innovation, moteur de développement industriel, le développement des ressources humaines et la promotion de l’investissement direct étranger (IDE) qui jouent un rôle complémentaire et d’entraînement par rapport à l’investissement national.
«L’Algérie cherche à promouvoir l’industrie surtout d’un certains secteurs phares comme La sidérurgie et la métallurgie, les secteurs de l’électriques et électroménagers, La mécanique et l’automobile, la construction et la réparation navales, la chimie industrielle et pharmaceutique, l’agroalimentaire et les technologies avancées», développe encore Business France.
Rabah Nadri
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