Hamid Grine, ministre de la Communication, a commenté, ce lundi 25 avril, la situation de la presse, notamment la disparition de quotidiens à cause de l’absence de publicité publique. « On avait 150 journaux. Une vingtaine et peut-être moins a réellement un poids et une importance », a avancé le ministre.
« Les autres sont comme des supérettes… non comme des épiceries. Certains ont des journalistes qui n’ont pas de cartes professionnelles, d’autres ont des journalistes qu’ils ne déclarent pas à la sécurité sociale », a-t-il ajouté. Pour lui, « la diminution de publicités n’est pas enregistré en Algérie seulement mais partout dans le monde »
Interrogé sur le rachat du groupe de presse El Khabar par Issad Rebrab, le ministre de la Communication a évoqué la loi. « On va regarder la loi pour voir si le rachat est légal ou pas »,
Hamid Grine a également été interrogé sur les « attaques de la presse française contre l’Algérie », en allusion à la publication en Une de la photo du président Abdelaziz Bouteflika le liant au scandale des Panama Papers.
« La presse française, comme la presse algérienne, est libre », a répondu le ministre de la Communication en marge d’une conférence animée par la présidente du Conseil de presse du Québec qui effectue une visite à Alger. Hamid Grine a rencontré son homologue française le 10 avril lors du sommet franco-algérien. « (Lors de cette rencontre), nous avons parlé de la liberté d’expression et elle était surprise de la liberté de ton de la presse algérienne », a-t-il affirmé.
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