Eniem et Enie: Réunion de crise dimanche prochain au ministère de l’Industrie
Le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, a indiqué, aujourd’hui, qu’une réunion importante aura lieu, dimanche prochain, avec les responsables de l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (Eniem) de Tizi-Ouzou et l’Entreprise nationale des industries électroniques (Enie) de Sidi Bel Abbès pour discuter d’un plan de relance pérenne.
En effet, en marge d’une réunion de travail dédiée à la filière industrielle de l’électronique et de l’électroménager, en présence d’opérateurs nationaux publics et privés, le ministre a affirmé que cette réunion consacrée à la situation de l’Eniem et Enie verra également la participation des représentants des établissements financiers qui accompagnent ces deux entreprises.
Visiblement décidé à crever l’abcès, M. Ferhat Ait Ali a indiqué que son département ministériel « discutera d’un plan de relance pérenne et non d’un plan de relance d’urgence qui soit conjoncturel ».
Rappelant que « l’Eniem fait face à des problèmes structurels et de financement bancaires », le ministre a estimé nécessaire la mise en œuvre d’un plan de relance sur des bases solides.
« Notre vision est que le secteur public doit bénéficier d’une relance et d’un financement, mais cela sur des bases financières saines », a-t-il insisté.
Par ailleurs, le ministre a estimé, face à la réaction de certains opérateurs économiques de la filière électronique et électroménagère, que « le taux d’intégration prévu par le décret exécutif 313-20 est objectif ».
« Les taux d’intégration prévus sont objectifs car, sur certains produits, nous avions atteint des taux plus élevés dans le passé. La plupart des opérateurs ont montré leur volonté de s’engager dans cette voie », a indiqué M. Ait Ali, ajoutant que les opérateurs voulant poursuivre une activité d’assemblage peuvent toujours le faire en s’acquittant des taux pleins d’imposition en vigueur.
Evoquant l’ouverture de capital des entreprises économiques publique (EPE) qui traversent des crises de trésorerie récurrentes, M. Ferhat Ait Ali a affirmé que « seules les entreprises publiques nécessitant une recapitalisation cyclique sont concernées », d’une part, et que cette démarche, « devrait s’établir à travers la Bourse »
Yanis Oumakhlouf
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