L’Algérie fait partie des pays africains dont la croissance notée dans les énergies renouvelables à travers le continent porte la performance des projets solaires et éoliens.
C’est ce qu’a révélé le réseau britannique spécialisé dans l’audit, l’expertise comptable et le conseil privilégiant des approches sectorielles à destination des entreprises, en l’occurrence Price Waterhouse Coopers (PWC), affirmant que l’Algérie est suivie de l’Egypte, la Tunisie et l’Ethiopie dans le développement des énergies renouvelables.
Même si certains petits pays du continent, comme le Cap-Vert, le Djibouti, le Rwanda et l’Eswatini, « ont fixé des objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables », explique PWC, « la capacité hydroélectrique des pays africains a augmenté de plus de 25%, suivie par le solaire (13%) et l’éolien (11%) en 2020 par rapport à 2019 ».
Reprenant des données d’Africa Energy Review 2021 (La Revue de l’énergie en Afrique), le cabinet de conseil PWC, estime que « l’Afrique a augmenté sa part des ressources énergétiques renouvelables alors que les stocks de combustibles fossiles diminuent en raison des retards, de l’annulation de méga projets pétroliers et charbonniers et du désinvestissement des portefeuilles en une année de pandémie ».
« Alors que l’hydroélectricité représente 63% de la capacité totale d’énergies renouvelables, les investissements importants dans l’énergie solaire, éolienne et bioénergétique dépasseront ceux de l’hydroélectricité au cours de la prochaine décennie », développe le même cabinet, soulignant que « l’augmentation de l’adoption de l’énergie propre a poussé son taux de croissance annuel de 21% au cours de la dernière décennie à une capacité actuelle de plus de 58 GW ».
Par ailleurs, PWC relève que la production de pétrole en Afrique a enregistré une chute brutale de 19% à 6,8 millions de barils par jour et la consommation a également sensiblement baissée de 14% alors que les exportations ont chuté à 5,7 millions de barils par jour en 2020.
Idem pour la production de gaz et de charbon qui, eux aussi, ont enregistré une baisse avoisinant 5% et 5,5% respectivement, alors que la consommation de charbon a diminué de 5% par rapport au gaz qui, lui, a enregistré une légère baisse de 1,5% par rapport à l’année précédente.
Nadine. S
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