Augmenter la capacité de production des raffineries en service de 27 millions de tonnes actuellement à 31 millions de tonnes à l’horizon 2018, et réduire la facture des importations en carburant, qui avoisine 02 milliards de dollars chaque année, est le but visé par le programme élaboré par le ministère de l’énergie. L’annonce a été faite lors d’une séance plénière de l’Assemblée Populaire Nationale (APN).
Dans ce programme, il est aussi question d’améliorer la qualité des produits pétroliers afin qu’ils soient en conformité avec les normes internationales mais, aussi de réaliser de nouvelles raffineries. Le programme de ces nouvelles raffineries s’inspire de toutes les données économiques et stratégiques, la plus importante étant la disponibilité des ressources pour l’approvisionnement de ces raffineries, sans oublier un autre aspect important, celui de l’infrastructure que nécessite le transport de des produits raffinés aussi bien sur le marché national que pour les exportations.
La réalisation de nouvelles raffineries doit se faire selon des exigences qui prennent en compte la nature du sol, pour les risques sismiques, et la disponibilité de l’eau.
Actuellement, six raffineries sont en cours d’exploitation et assurent une production de 27 millions de tonnes, dont 05 millions de tonnes par an en condensat à Skikda et 0,6 millions de tonnes par an à la raffinerie d’Adrar.
Pour augmenter ces capacités et adapter ces raffineries pour la fabrication des carburants aux normes euro 2009, un programme de réhabilitation de raffineries a été lancé et concerne la raffinerie de Skikda pour porter sa capacité à 16,5 millions de tonnes/an de pétrole brut, c’est-à-dire une augmentation de 10% par rapport à l’actuelle capacité qui est de 15 millions de tonnes ; pour la raffinerie d’Arzew, dont la capacité actuelle de traitement est de 2,5 millions de tonnes par an, elle bénéficiera d’une augmentation de 50% et sera portée à 3,75 millions de tonnes/an et enfin la raffinerie d’Alger, dont la capacité actuelle de traitement est de 2,7 millions de tonnes /an, elle sera portée à 3,645 millions de tonnes/an.
Un programme consistant en la construction de cinq nouvelles raffineries d’une capacité totale de 30 millions de tonnes/an. Quatre de ces raffineries sont d’une capacité de 05 millions de tonnes par une pour chacune ainsi qu’une raffinerie à même de traiter 10 millions de tonnes du brut lourd.
K.M.B
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