Difficultés financières à la Caisse nationale des retraites

Le directeur général de la Sécurité sociale au ministère du Travail, Djaouad Bourkaïb, reconnaît que la Caisse nationale des retraites (CNR) a traversé des difficultés financières qui ont contraint le gouvernement à recourir au financement par solidarité inter-caisses. Intervenant aujourd’hui sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, M. Bourkaïb a refusé de révéler le montant qui a été injecté à la CNR pour qu’elle puisse virer les pensions à temps aux 2,5 millions de retraités. Selon des informations, la CNR aurait bénéficié de 317 milliards de dinars de la part de la Cnas. Un montant que n’a pas démenti l’invité de la Chaîne III qui lie ce déséquilibre financier que connaît la CNR  a plusieurs facteurs dont l’augmentation et le  vieillissement de la population, la baisse de la contribution de  la fiscalité petroliere , l’augmentation du taux de remboursement( 6,4 %), la multiplication des maladies chroniques mais aussi par l’introduction de médicaments coûteux destinés aux cancéreux ,  M. Bourkaïb explique dans ce sillage que la limitation de la valorisation des retraites à seulement 2,5% pour cette année est dictée par la situation financière de la caisse.   Outre les cotisations des salariés. Il assure cependant que le système du tiers payant sera profondément revu, à travers notamment l’intégration d’une nouvelle gamme de prestations médicales devant prétendre au remboursement par la Cnas. M. Bourkaïb a fait savoir que celle-ci sera élargie à d’autres prestations, telles que l’oxygénothérapie à domicile, les consommables des implants cochléaires, la lunetterie pour enfants en âge scolaire et préscolaire. M. Bourkaïb rassure quant à la santé financière de la Cnas. «Il n’y a pas de remise en cause du système du tiers payant généralisé», a-t-il soutenu.

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