Quatre grands groupes de production et exportateurs de ciment, en l’occurrence, GICA, Lafarge Algérie, Amouda et Biskria ont dénoncé, aujourd’hui, les blocages auxquels ils font face depuis quelques jours de la part des transporteurs clinker depuis leurs usines de production vers les ports.
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, ces quatre groupes affirment que leurs exportations de clinker sont bloquées suite à « des mouvements de protestations et de blocages de routes sur l’ensemble des trajets menant aux ports, spécialement à l’Est du pays, afin de réclamer une augmentation des prix de transport ».
Dans leur communiqué, GICA, Lafarge Algérie, Amouda et Biskriaalertent sur l’impact négatif que pourraient avoir ces actions de protestations sur leurs exportations de clinker, suite à « des mouvements de protestations et de blocages de routes sur l’ensemble des trajets menant aux ports, spécialement à l’est du pays, afin de réclamer une augmentation des prix de transport ».
Ces mouvements de protestation récurrents ont été déclenchés, précisent les entreprises signataires du communiqué, par des transporteurs en réaction à la décision des autorités d’exiger une application stricte de la loi relative à la surcharge des camions, « décision que nous saluons et que nous appuyons fortement ».
GICA, Lafarge Algérie, Amouda et Biskria co-signataires du communiqué affirment, en ce sens, qu’« après négociations avec les transporteurs de clinker destiné à l’exportation, nous avons répondu favorablement à leurs demandes, en augmentant le prix du transport pour compenser proportionnellement la baisse des charges ».
Or, déplorent-ils, « nous constatons que des blocages de routes persistent et que les efforts mis en place par nos entreprises sont restés malheureusement vains ».
Tout en faisant part de leur « incompréhension et leur indignation » face à cette situation kafkaïenne, ces groupes ont exprimé leurs « vives inquiétudes quant à l’avenir des exportations du pays », du fait, soulignent-ils, « que nos clients à l’étranger, très mécontents de cette situation, se redirigent rapidement vers d’autres producteurs voisins concurrents ».
Pourtant, précisent-ils, « les exportations de clinker depuis l’Algérie ont connu une évolution importante durant ces trois dernières années pour passer de 1,6 million de tonnes en 2019 à 6,2 millions de tonnes en 2021, et ce, ajoutent-ils, « avec l’aide de l’ensemble des parties prenantes, dont les autorités portuaires, les directions du commerce et les transporteurs ».
Rabah Nadri
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