Il est urgent de labéliser la datte pour l’exporter.
“On doit absolument aller vers la certification des unités de production pour se mettre au niveau des standards internationaux (…) Il y a des marchés qui nous sont hermétiques comme celui de l’Europe du Nord, et même les pays du sud de l’UE commencent à nous exiger des stratégies de mise à niveau et la démarche HACCP » a déclaré à l’APS un membre de l’association professionnelle de la filière datte, qui préconise le mise à niveau des unités afin d’obtenir un label de certification « avant que les marchés à l’export ne soient verrouillés ».
Il n y a donc d’autre issue que « la certification des unités de production pour se mettre au niveau des standards internationaux » a martelé Nadjib Haddoud, tout en affirmant qu’il est encore temps d’agir.
Si dans les quatre prochaines années rien n’est fait, l’exportation de la datte algérienne ne sera plus à l’ordre du jour !
Si le volume de la production de la datte connait une nette amélioration, il reste que l’exportation ne suit pas du tout.
Ce qui a amené au développement d’une « filière parallèle » qui exporte la datte algérienne sous entre autre un label tunisien.
Pour rappel, l’Algérie produit en moyenne 600 mille tonnes de dattes par an, mais n’en exporte que 25 mille actuellement contre 12 mille avant 2011.
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