Catégorie : Syndicats

  • UGTA : Amar Takdjout élu nouveau secrétaire général

    UGTA : Amar Takdjout élu nouveau secrétaire général

    L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) s’est dotée ce dimanche d’un nouveau secrétaire général, à l’issue du 14e congrès extraordinaire qui a eu lieu le 23 et 24 juillet derniers. Il s’agit de Amar Takdjout.

    Amar Takdjout, qui dirigeait jusque-là l’union de la wilaya d’Alger et avait présidé la Fédération nationale des textiles, a été élu avec une large majorité pour un mandat de cinq ans, durant lequel il aura la lourde mission de réorganiser la maison UGTA et surtout réinvestir le terrain pour, a-t-il affirmé «rectifier les choses et à retrouver la légitimité».

    Le nouveau SG se donne en effet pour objectif principal de «réorganiser l’Union sans exclusion aucune, et de mobiliser les travailleurs pour la défense de la souveraineté nationale », dans un contexte national, régional et international particulier.

    Pour rappel, Amar Takdjout succède à Hamou Touahria qui assurait l’intérim depuis la démission surprise de Salim Labatcha de son poste le 4 mars dernier «pour des raisons de santé »

    M. Labatcha avait été élu en 2019, en remplacement à Abdelmadjid Sidi Said qui occupait le poste de SG de l’UGTA depuis 1997 et dont la démission «pour des raisons de santé » aussi est intervenue en plein mouvement du Hirak.

    A noter par ailleurs que plus de 800 délégués, issus des unions locales de l’UGTA, ont pris part à ce congrès extraordinaire, qui était aussi l’occasion de revoir le statut particulier de la centrale syndicale et l’adapter à la nouvelle loi régissant l’exercice du droit syndical.

    Sophia Rais

  • CNRC : Le CARE dénonce le verrouillage de l’information financière

    CNRC : Le CARE dénonce le verrouillage de l’information financière

    Dans une note qu’il vient de rendre publique ce samedi, le CARE (Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise) vient de faire état d’une sorte de verrouillage de l’information financière au sein du CNRC (Centre national du registre de commerce), une situation jugée «surprenante», en refusant l’accès aux comptes sociaux des entreprises.

    Dans cette note, intitulée «Le CNRC doit laisser ouvert l’accès à l’information financière des entreprises », le CARE affirme que de nombreuses entreprises, analystes et observateurs de l’économie algérienne ont attiré son attention «au sujet de la décision surprenante qui vient d’être prise, depuis quelques mois déjà, par les responsables du CNRC, consistant à refuser l’accès à la base de données des comptes sociaux des entreprises ».

    Cette situation est ainsi perçue par le Think Tank présidé par Me Hind Benmiloud comme anormale dès lors que «le principe même de l’obligation de dépôt des comptes sociaux ne se justifie précisément que par la nécessité de garantir leur publication et leur accessibilité pour tous les acteurs économiques ou sociaux, sans distinction». En conséquence, «le CNRC assume de ce fait une mission de service public pour laquelle il est du reste rémunéré, sachant que le dépôt des comptes donne lieu à un paiement par les entreprises», précise encore le CARE.

    En se référant à la loi 04-08 du 14 août 2004 relative aux conditions d’exercice des activités commerciales qui spécifie dans son article 12 que « les publicités légales, pour les personnes morales, ont pour objet de faire connaître aux tiers, le contenu des actes constitutifs de sociétés, les transformations, les modifications ainsi que les opérations portant sur le capital social, les nantissements, les locations-gérances, les ventes de fonds de commerce ainsi que les comptes et avis financiers », le CARE estime que, contrairement à la décision de rendre inaccessible l’information financière sur les entreprises que vient de prendre le CNRC, « la publication des comptes d’entreprise et leur accessibilité pour les tiers répond donc bel et bien à une exigence de transparence qui est consacrée dans la loi algérienne en vigueur».

    Déni d’accès à l’information

    En décidant ainsi de rendre inaccessible les comptes sociaux des entreprises, le CNRC exerce rien d’autre que, selon les termes utilisés par le CARE dans sa note, un «déni d’accès à l’information financière des entreprises (qui) serait difficile à comprendre à un moment où les autorités économiques se sont engagées à stimuler l’investissement productif privé et public, national et étranger, au sein de l’économie algérienne», parce que, estime encore le Think tank, «nul n’ignore que tout projet d’investissement ne se décide qu’après analyse et évaluation financière complète du contexte sectoriel précis dans lequel il est censé intervenir».

    Convaincu que «la libre circulation de l’information financière des entreprises est la base même du fonctionnement des économies modernes», c’est pourquoi d’ailleurs, « la loi régissant l’entrée en bourse oblige les entreprises concernées à rendre publics leurs comptes financiers sur une base semestrielle », le CARE estime que «plus l’information économique et financière sera disponible, plus les entreprises et autres acteurs nationaux ou étrangers seront incités à transiger entre eux au sein de notre économie, et plus il y aura de concurrence et plus les prix des produits et services seront tirés à la baisse». Or, le CNRC, à travers sa démarche de rendre inaccessibles les comptes sociaux des entreprises, semble s’inscrire dans une logique aux antipodes de la vision des pouvoirs publics en matière d’amélioration du climat des affaires sur le marché national, parce que, soulignent les rédacteurs de la note du CARE, «moins l’information économique sera accessible, plus restreint sera le nombre d’acteurs qui voudront transiger sur nos marchés, moins de concurrence il y aura, et plus nous paierons cher les biens et services que nous consommons».

    Enfin, si le CARE considère que cette décision de verrouiller l’accès aux comptes sociaux des entreprises est «surprenante», c’est parce que «ni le CNRC ni son autorité de tutelle n’ont rendu publique une quelconque décision formelle à ce sujet».

    M. Naïli

  • Me Hind Benmiloud, remplace Slim Othmani à la tête du CARE

    Me Hind Benmiloud, remplace Slim Othmani à la tête du CARE

    Du changement à la tête du Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE). Suite à l’Assemblée générale élective qui s’est tenue le 7 mars 2023 à Alger, c’est-à-dire à la veille de la Journée internationale des droits de la femme, Me Hind Benmiloud, a été élue à la majorité à la présidence du think tank, succédant ainsi à Slim Othmani.

    Me Hind Benmiloud, vice-président du Cercle depuis 2015, est directrice du cabinet d’avocats Benmiloud, qu’elle a fondé en 1992.

    Elle est l’une des rares femmes avocates spécialisées dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et tout ce qui est lié à la technologie numérique, pour son  utilisation et son exploitation, ainsi qu’à la cyber sécurité.

    Me Hind Benmiloud a également fondé l’Association algérienne d’excellence pour contribuer au transfert de savoir-faire et à la promotion des investissements directs étrangers (IDE) en Algérie.

    Dans le même ordre d’idées, elle a également été présidente et membre fondatrice de la North African Organization of the Entrepreneurship Association (Napeo) et vice-présidente d’Injaz Algérie, le premier incubateur de start-up algérien depuis 2010.

    Notons que le CARE est un espace de rencontre de type think tank. Association à but non lucratif, elle a été créée en 2001.

    Les missions du CARE

    Les missions du CARE est de contribuer à l’amélioration des conditions d’un développement économique et social durable du pays, à travers la réflexion, la communication et la promotion de toute initiative économique positive.

    L’Algérie dispose d’un potentiel de développement économique et social très important. Pour le concrétiser, le CARE s’attelle à partager la vision de construire une économie moderne, ouverte et intégrée à ses environnements régionaux et internationaux et la promotion et développement du secteur privé, y compris par l’inclusion du secteur informel

    Ses domaines d’activité concernent la réalisation, la diffusion d’études et de réflexion, l’élaboration de plaidoyers dans les domaines en rapport avec l’objet de l’association et la participation au dialogue économique et social initié par les pouvoirs publics et autres parties prenantes.

    Aussi, l’association est active dans le domaine de la numérisation. Elle a participé lors de différentes occasions, tel le travail de renforcement des compétences des entrepreneurs en Algérie, les projets de numérisation des entreprises et la promotion de l’utilisation de la monnaie numérique en Algérie.

    Fatiha A.

  • CAPC : Le projet du nouveau président Rahmoun Zergoun

    CAPC : Le projet du nouveau président Rahmoun Zergoun

    À l’issue de son mandat, qui peut être considéré comme celui de la transition, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli, a cédé la place à Rahmoun Zergoun ce 13 mars lors d’une assemblée générale ordinaire.

    Le nouveau président de l’organisation patronale s’est engagé à poursuivre le travail de consolidation, entamé par son prédécesseur, réaffirmant la volonté de la CAPC à fédérer toutes les forces patronales pour un seul objectif : l’économie du pays.

    Élu en juin 2019, le désormais ancien président de la CAPC avait pris les commandes dans un contexte socioéconomique et politique difficile, qui a failli faire imploser cette organisation, dont la raison d’être était de défendre les intérêts du patronat mais aussi de participer au développement du pays.

    L’arrivée d’Agli à la tête de cette organisation, qui s’appelait à l’époque Forum des chefs d’entreprise (FCE), est intervenue après la démission forcée en plein mouvement du Hirak de l’ancien patron de l’ETRHB, Ali Haddad.

    Durant son mandat, Sami Agli avait la lourde tâche de réorganiser la maison FCE, minée par les divisions depuis 2004, en raison de son implication dans le jeu politique, provoquant le départ de nombreuses personnes parmi ses adhérents.

    Le soutien public apporté par Ali Haddad et son entourage à la très contestée candidature du défunt président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat a provoqué, en effet, des remous au sein du FCE et le départ de certains membres n’a pas été sans conséquences sur l’image de marque de cette organisation.

    Et pour se débarrasser de  cette image qui lui collait à la peau, le FCE a commencé par changer d’appellation, devenant la CAPC, avant de reprendre une activité normale, bien que ralentie et discrète pendant la pandémie de la Covid-19.

    Aujourd’hui, la CAPC entre dans une nouvelle ère et tente de jouer d’abord son rôle d’organisation patronale citoyenne, en affirmant vouloir se concentrer sur l’action économique.

    Son nouveau président a annoncé les grandes lignes de ce que sera son mandat et le travail de la CAPC lors d’un point de presse qu’il a organisé au lendemain même de son élection.

    En effet, la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) se dit entièrement disposée à relever le défi du développement économique prôné par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé Rahmoun Zergoun, successeur de Mohamed Sami Agli, en fin de mandat.

    «Notre objectif principal est l’application du programme économique du président de la République», a déclaré, sans détour, le tout nouveau président.

    «Nous sommes prêts à poursuivre notre travail en faveur d’une économie forte, dans le respect des acquis de l’Etat algérien», a-t-il ajouté, réaffirmant l’ouverture de la CAPC à toutes les organisations patronales qui œuvrent en faveur des intérêts de notre économie et du pays.

    «Nous soutenons tous les programmes économiques mis en place et les efforts déployés par l’Etat algérien pour diversifier notre économie et atteindre l’autosuffisance et la sécurité alimentaires, qui sont aussi notre objectif à nous aussi au sein de notre Confédération», a-t-il insisté, citant l’exemple des assises nationales de l’agriculture qui ont eu lieu fin février dernier et durant lesquelles, le président de la République avait donné les grandes lignes de sa politique et affirmé que l’Algérie est capable de réaliser son autosuffisance alimentaire d’ici 2024 à 2025.

    «En tant qu’hommes d’affaires et patrons d’entreprise, notre rôle est de relever le défi, surtout après l’adoption de la nouvelle loi sur les investissements et les avantages qu’elle offre pour les entreprises nationales et les investisseurs étrangers, que ce soit sur le plan financier, fiscal ou les tarifs douaniers», a ajouté Rahmoun Zergoun.

    Selon lui, la CAPC défend et défendra les «investissements productifs» qui s’inscrivent dans la politique encourageant la production locale et les exportations, «particulièrement dans le domaine agricole», non sans omettre de rappeler que cette organisation patronale se félicite aussi des progrès faits dans les autres secteurs d’activité. «A notre niveau, nous sommes là pour appliquer ces plans et programmes de développement économique», a-t-il encore insisté.

    Si Rahmoun Zergoun s’est montré satisfait des mesures prises par les autorités en matière de restrictions des importations, en guise de soutien et de protection de la production nationale, il a estimé que cela ne devrait pas être exploité par certains patrons pour asphyxier les citoyens en augmentant les prix et en commercialisant des produits loin de la qualité requise.

    Revenant sur la contribution algérienne au développement en Afrique, annoncée par le président Tebboune, d’un montant de un milliard de dollars, le patron de la CAPC n’a pas hésité à afficher les ambitions et la volonté des entreprises algériennes à candidater certains projets qui seront financés dans ce cadre.

    «Nous sommes capables d’apporter notre contribution et savoir-faire pour un plan de charge à l’extérieur», a noté Rahmoun Zergoun , citant en exemple les projets pouvant être réalisés dans les pays frontaliers et auxquels des entreprises algériennes souhaiteraient soumissionner éventuellement.

    Construire un «front économique uni»

    Le nouveau patron de la CAPC se veut rassembleur, réitérant l’appel de son organisation aux divers syndicats du patronat à «serrer les rangs» pour «défendre d’une seule voix les intérêts de notre économie et de notre pays, surtout à l’étranger».

    «Evidemment, chacun travaille dans son domaine d’activité, mais nous souhaitons organiser des rencontres entre toutes les associations et les organisations actives dans le secteur économique pour bâtir un front économique uni, appuyer ainsi le programme du président de la République et offrir un saut qualitatif nouveau pour l’économie nationale». 

    Rahmoun Zergoun nie, à ce propos, la volonté de la CAPC à prendre le dessus sur les autres organisations patronales, en cherchant à les éclipser d’une manière ou d’une autre, comme cela pourrait être interprété ici et là, dit-il, tout en rappelant à plusieurs reprises que cette Confédération «demeure la première force de proposition et elle le restera».

    Aujourd’hui, la CAPC demeure convaincue de la nécessité de ce que son nouveau président Rahmoun Zergoun appelle «réunification des rangs» pour reprendre l’expression utilisée par le président de la République dans un sens plus large.

    Par ailleurs, la longue absence de la CAPC de l’espace public ces derniers mois, marquée notamment par l’annulation de certains rendez-vous et activités programmées depuis longtemps, n’était pas le signe d’une crise interne, a répondu Rahmoun Zergoun. «Nous étions occupés à préparer notre déménagement vers le nouveau siège à Hydra, mais nous n’avons pas arrêté de travailler et de réfléchir à comment apporter notre contribution au débat sur l’économie et sur le terrain de l’action économique», a-t-il affirmé.

    Lyès Menacer

  • Hamou Touahria assurera l’intérim : Salim Labatcha n’est plus secrétaire général de l’UGTA

    Hamou Touahria assurera l’intérim : Salim Labatcha n’est plus secrétaire général de l’UGTA

    L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) se retrouve une nouvelle fois sans secrétaire général, après le départ de Salim Labatcha, qui a démissionné samedi soir de son poste, en plein débat à l’Assemblée nationale sur les deux projets de loi relatifs à l’exercice du droit syndical, auxquels s’opposent les syndicats, car remettant en cause selon eux les droits syndicaux acquis.

    A M. Labatcha, qui évoque des raisons de santé, succède Hamou Touahria en tant que SG intérimaire jusqu’à la tenue du prochain congrès de la centrale syndicale, dont la date devrait être annoncée ultérieurement, lit-on dans un communiqué de presse diffusé par l’UGTA.

    «Le secrétariat général de l’Union générale des travailleurs algériens a organisé ce samedi 4 mars une réunion d’urgence, en présence de tous ses membres, pour statuer sur la vacances du poste du secrétaire général, après le retrait de Salim Labatcha (…) pour des raisons personnelles qui ne lui ont pas permis d’exercer ses missions », explique l’UGTA dans son communiqué, soulignant que M. Labatcha restera membre à part entière du secrétariat national de la centrale syndicale.

    Et d’ajouter que Hamou Taouharia assurera l’intérim et la gestion des affaires courantes, sans plus de détails. Ce dernier était jusqu’à samedi Secrétaire général de la Fédération nationale des hydrocarbures.  

    Mais le départ de Salim Labatcha, élu le 21 juin 2019, en pleine période du mouvement du Hirak, était quelque part prévisible au vu de son absence remarquable de la scène syndicale, y compris de certaines activités officielles où l’UGTA était toujours en première ligne.

    Son absence aux festivités célébrant le double anniversaire du 24 février, c’est-à-dire du 65e anniversaire de création de l’UGTA et du 50e anniversaire de nationalisation des hydrocarbures, et sa discrétion depuis plusieurs mois concernant les débats agitant la communauté des travailleurs, étaient annonciateurs d’une nouvelle « tempête » au sein de la centrale syndicale, dont l’ensemble des Unions de wilayas contestent les deux texte proposés par le gouvernement, reprochant avec les autres syndicats autonomes, réunis autour de la Confédération des syndicats algériens (CSA), de ne pas les avoir associés à leur élaboration.

    Le premier texte est relatif à la loi à l’exercice du droit syndical, alors que le deuxième projet de loi est lié à la prévention des conflits en milieu du travail et à l’exercice du droit de grève.

    Pour rappel, Salim Labatcha a remplacé l’ex-SG Abdelmadjid Sidi Said, qui a régné sur l’UGTA de 1997 à juin 2019, avant de démissionner lui aussi pour des raisons de santé, avait-il évoqué à l’époque. Il est aujourd’hui condamné ainsi que ses fils à de la prison ferme pour corruption, incitation à l’abus de pouvoir et blanchiment d’argent.

    R.N

  • Elle est dédiée aux représentants des marques Internationales : La CGEA crée une nouvelle fédération nationale

    Elle est dédiée aux représentants des marques Internationales : La CGEA crée une nouvelle fédération nationale

    Les opérateurs économiques qui représentent les marques internationales en Algérie disposent désormais d’une organisation propre à eux. Et c’est à l’initiative de la Confédération générale des entreprises algérienne (CGEA) que dirige Saida Neghza que cela a été rendu possible.

    Selon un communiqué de cette organisation patronales, la CGEA vient de procéder à la «création en son sein de la fédération nationale des représentants des marques Internationales, connues sous le nom de Franchises, et ce, ce jour le 01 Mars 2023».

    La CGEA affirme, via son communiqué, sa disponibilité à aider cette nouvelle fédération qui aura pour défi de «promouvoir l’économie nationale, notamment avec l’entrée de la production locale de certains produits».

    Avec le changement de stratégie économique et la logique du soutien par les autorités de la production locale, en limitant drastiquement les importations, certaines marques étrangères semblent de plus en plus prêtes à s’installer en Algérie, sous forme de partenariat avec des opérateurs locaux.

    L’entreprise française de grande distribution de sport et de loisirs, Décathlon, qui a signé fin février dernier un protocole d’accord avec la joint-venture algéro-turque Tayal, spécialisée dans l’industrie textile, illustre ce changement de cap.

    En plus de la fourniture, en vêtements de sport, du marché local, l’accord prévoit 20% de la production pour l’exportation.

    Cela va en directe ligne avec la conviction de la CGEA que la nouvelle fédération aura pour mission de participer «à l’effort de diversification de notre économie et de ses exportations, hors hydrocarbure », conclut le communiqué en question.

    L. M.

  • Syndicats: comment garantir les droits des salariés et de l’entreprise

    Syndicats: comment garantir les droits des salariés et de l’entreprise

    Lors du Conseil des ministres, tenue hier sous la présidence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le dossier « syndicats » était à l’ordre du jour. Le chef de l’Etat a exprimé une intention claire d’aller vers une nouvelle organisation du domaine syndical.

    Il sera question notamment de cadrer le droit à la grève de façon à ne pas pénaliser des secteurs sensibles et mettre en otage des entreprises fragilisées. Il y va de l’avenir économique du pays.

    Ainsi, apprend-on du communiqué sanctionnant les travaux de ce Conseil des ministres, le président de la République a donné instruction de préparer le projet de loi sur l’exercice du droit syndical, la prévention et le règlement des conflits collectifs de travail. Lequel texte sera soumis aux prochaines réunions du Conseil des ministres.

    Dans ses instructions au gouvernement, le président Tebboune a affirmé que «les mutations en cours en Algérie exigent une nouvelle organisation du domaine syndical qui puisse garantir les droits et les obligations des personnels et protéger les intérêts de la société».

    Le projet de loi concernant les droits et obligations des syndicats, «doit définir, avec précision, les secteurs sensibles où les grèves sont interdites». 

    Aussi, ce texte de loi «doit définir, avec précision, les attributions et limites de l’exercice syndical, en vue d’éviter tout chevauchement entre ce qui est professionnel et ce qui est purement pédagogique dans les secteurs, comme prouvé par les expériences passées».

    Cette révision des textes de loi régissant l’activité des syndicats dont la dernière révision remonte à 1990 est souhaitée aussi bien par les syndicats eux même que par les cadres dirigeants des entreprises qu’elles soient publiques ou privées.

    Pour rappel, des grèves impromptues et récurrentes ont mis à mal de nombreuses entreprises publiques quand toute l’entreprise se met à l’arrêt. Autrement dit, la chaîne de production et avec elle, l’activité économique.

    Le cas de l’Eniem (Entreprise nationale des industries de l’électroménager), pour ne citer que cet exemple, est assez édifiant. Durant plusieurs mois, l’entreprise était paralysée par un mouvement de grève illimitée. Les travailleurs n’ont accepté de surseoir à leur action protestataire qu’une fois l’ancien directeur général, destitué et remplacé par un autre.

    Pour désamorcer le conflit au sein de cette entreprise de Oued Aïssi (Tizi-Ouzou), jadis fleuron de l’industrie algérienne, des responsables du groupe Elec El-Djazaïr ont dû s’y rendre maintes fois pour des négociations directes avec les travailleurs en grève.

    Aussi, le dossier Eniem a été examiné plusieurs fois au niveau du ministère de l’Industrie.

    Sonia Miloud

  • Quatre organisations patronales reçues par le Président Tebboune

    Quatre organisations patronales reçues par le Président Tebboune

    Quatre organisations patronales ont été reçues par le président Tebboune, ce jeudi, au siège de la présidence de la République, dans le cadre des consultations menées avec les personnalités nationales.

    Il s’agit de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), à sa tête, le P-dg du groupe public Cosider, Lakhdar Rekhroukh, la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), représentée par son président, Sami Agli qui est aussi le porte-parole de la Coordination nationale du patronat (CNP) nouvellement créée.

    Parmi les présidents des organisations patronales invité l’on note également la présence de Mme Saïda Neghza, en sa qualité de présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), ainsi que Kamel Moula, le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) créé aussi il y a quelques mois.

    Au sortir de l’audience, le président de l’UNEP, Lakhdar Rekhroukh, a affirmé être «très optimiste» quant au résultat des discussions «constructives» avec le président Tebboune et les perspectives d’une relance effective de l’économie dupays. M. Rekhroukh a promis de «transmettre» cet optimisme aux autres chefs d’organisations patronales et acteurs du secteur économique.

    Pour le président de l’UNEP, cet entretien avec le président Tebboune démontre le «grand intérêt» qu’accordent les autorités publiques et le chef de l’Etat, lui-même, au secteur économique. Un secteur qu’il a qualifié de sensible. A l’occasion, il a affirmé l’engagement de l’Unep à œuvrer à «l’unification des rangs afin de relancer le croissance économique».

    Allant dans le même sens, la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), via un communiqué rendu public, a mis en avant, elle aussi, cette nécessité «d’unifier les rangs sous la houlette du président de la République qui travaille à tracer l’avenir du pays, en faisant participer toutes les forces nationales sans exclusion». 

    Exprimant sa satisfaction, la CAPC considère que cette «initiative présidentielle reflète la volonté sincère du président de la République et sa détermination à associer les acteurs économiques au processus d’édification d’un consensus national autour des questions qui engagent l’avenir du pays».

    La CAPC, lit-on dans le même communiqué, réitère l’engagement de l’entreprise nationale, aussi bien publique que privée, à poursuivre dans le même objectif de relever le défi de la relance économique et sa diversification, dans un cadre d’une compétition loyale et de consensus national».

    Sonia Miloud

  • La CAPC se dote d’un Conseil d’Ethique et de Déontologie

    La CAPC se dote d’un Conseil d’Ethique et de Déontologie

    La Confédération Algérienne du Patronat Citoyen se dote d’un Conseil d’Ethique et de Déontologie. Ce Conseil a été installé aujourd’hui par le président de la CAPC, M. Mohamed Sami Agli après approbation du Conseil d’Administration lors de sa réunion du 14 juillet 2021.

    Les missions de cet organe statutaire (article 42 des statuts de la CAPC) qui fait partie des structures de consultation et d’assistance de l’organisation seront précisées par une Charte d’éthique qui sera soumise à l’examen et approbation de la prochaine Assemblée Générale de la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen.

    Cet important texte repose sur trois éléments fondamentaux à savoir : les valeurs ; les principes de bonne conduite et les obligations qui assurent leur respect par les Membres de l’organisation.

    Cette démarche qui s’inscrit dans le cadre des actions de consolidation de la CAPC confirme l’attachement de notre organisation aux valeurs qui sont les siennes : Engagement, Responsabilité et Transparence.

     Le Conseil d’Ethique et de Déontologie aura ainsi pour mission d’unir l’organisation et ses adhérents autour de ces valeurs et de veiller à leur respect à travers des règles d’éthique et des mécanismes d’application dans l’objectif de permettre à la CAPC de jouer pleinement son rôle de force de propositions au service de l’économie nationale.

    Communiqué de presse

  • Sonatrach signe la convention collective de la branche hydrocarbures

    Sonatrach signe la convention collective de la branche hydrocarbures

    Le groupe Sonatrach a signé, mercredi 09 juin 2021, avec la fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie (FNTPGC), la convention collective de la branche hydrocarbures.

    Dans un communiqué rendu public sur sa page Facebook, le groupe pétrolier assure que cette convention collective de la branche hydrocarbures. «ouvre de nouvelles perspectives aux filiales du groupe et renforce leurs relations et échanges en vue de concourir au bien-être des travailleurs, à l’amélioration continue des conditions de travail, à l’exécution efficiente de la politique sociale et au développement des initiatives de coopération en matière de santé, de sécurité et d’environnement».

    Pour le P-DG de la compagnie nationale, Toufik Hakkar, la signature de cette convention collective de la branche hydrocarbures. «constitue un renforcement à l’engagement historique de Sonatrach envers ses ressources humaines».

    De son côté, le secrétaire général de la fédération, Hamou Touahria,  a affirmé que «l’amendement de cette convention est le fruit des efforts de plus d’une année de la commission conjointe qui a pris en charge de l’examen des préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs». Il a souligné l’importance du dialogue qui doit être «continu entre l’administration générale et son partenaire social, pour garantir la stabilité et de la paix sociale».

    Le 1er mai 2021, à l’occasion de la célébration de journée internationale des travailleurs, Toufik Hakkar a assuré que «le dialogue social permanent et le souci d’améliorer constamment les acquis socioprofessionnels des collectifs, nous permettent de maintenir l’indispensable climat serein et collaboratif qui participe au renforcement des liens entre le top management et les collectifs et qui nous permet à tous de regarder dans la même direction et d’œuvrer de concert pour l’amélioration de nos indicateurs de croissance au service exclusif du développement harmonieux de Sonatrach».

    Le P-DG de la compagnie pétrolière soutient que «cette dynamique constructive, dans laquelle nous sommes tous impliqués, est sans aucun doute le plus sûr des acquis, une précieuse réalisation commune que nous nous devons, tous ensemble, de conforter et de capitaliser pour atteindre voire dépasser nos objectifs».

    Samia Hanifi