Catégorie : Transport et Logistique

  • Transport de produits pharmaceutiques : Turkish Airlines lance trois solutions innovantes

    Transport de produits pharmaceutiques : Turkish Airlines lance trois solutions innovantes

    Dans un contexte où l’industrie mondiale de la santé et pharmaceutique observe une croissance exponentielle, le segment fret de la compagnie aérienne Turkish Airlines vient d’intégrer de nouvelles solutions innovantes pour le transport de médicaments et de produit de la santé, à travers le lancement de trois nouveaux produits, qui sont TK Pharma Standard, TK Pharma Extra et TK Pharma Advanced.

    Soulignant son engagement à élever « les standards de qualité en termes de logistique pour les produits pharmaceutiques et médicaux », Turkish Cargo lance « TK Pharma Standard, TK Pharma Extra et TK Pharma Advanced, qui répondront aux attentes des clients au plus haut niveau en développant des solutions flexibles pour les envois de produits pharmaceutiques et médicaux dans diverses catégories », a annoncé la compagnie dans un communiqué rendu public ce mardi.

    Dans la présentation de ces trois nouvelles solutions dans le transport de produits pharmaceutiques, Turkish Cargo précise que « TK Pharma Standard permet l’expédition de cargaisons sensibles à une température conforme aux exigences de l’industrie (de la santé, ndlr) », tandis qu’avec TK Pharma Extra, «les produits pharmaceutiques et médicaux ayant une sensibilité plus élevée à la température et au temps sont expédiés en utilisant des méthodes d’emballage passives et nécessitant une protection supplémentaire pendant le transport sur l’aire de trafic», et «TK Pharma Advanced offre la possibilité d’expédier avec un risque quasi nul de déviation de température en utilisant des conteneurs actifs contrôlés en température ou hybrides/avancés passifs », est il expliqué dans le communiqué de la compagnie.

    A l’occasion du lancement de ces nouvelles solutions, le directeur du fret de Turkish Airlines, Ali Türk, a déclaré que ces innovations permettront à la compagnie d’ « atteindre une part de marché de 7% dans le transport aérien mondial de produits pharmaceutiques et médicaux », avant de noter que Turkish Cargo fait «des investissements innovants dans le but, non seulement, de consolider cette confiance, mais aussi de nous adapter aux dynamiques de l’industrie de la santé en pleine croissance ». C’est ainsi qu’ «avec ces nouvelles offres, Turkish Cargo s’engage à offrir à ses partenaires commerciaux plus d’assurance, de transparence et une meilleure visibilité pour une qualité améliorée et une gamme de services élargie », a ajouté le même responsable, selon le communiqué.

    R. N.

  • Facilitations des exportations : le ministre des transports annonce de nouvelles mesures

    Facilitations des exportations : le ministre des transports annonce de nouvelles mesures

    L’autorité portuaire dont le décret est en préparation sera mise en place d’ici la fin de l’année, tout comme le lancement effectif de l’activité de la nouvelle entreprises nationale de transports maritime CNAN El Djazaïr, a affirmé ce mardi à Alger le ministre des Transports, Youcef Cherfa, qui a annoncé d’autres mesures liées à la logistique en faveur des producteurs nationaux opérant dans le domaine des exportations, dont la révision des prix du fret.

    «Un décret est en préparation pour la création de l’autorité portuaire d’ici la fin de l’année en cours. Cette autorité aura des démembrements à travers tous les ports du pays», a indiqué le ministre des Transport à l’issue des ateliers organisés par le ministère du Commerce et de la Promotion des Exportations à Alger avec des opérateurs économiques publics et privés.

    Prévue dans le code maritime, cette institution publique aura entre autres pour mission de fluidifier le trafic maritime au niveau des ports qui sont soumis à une forte pression.

    Il est aussi question du lancement effectif de l’activité de la CNAN El Djazaïr, née de la fusion de la CNAN-Nord et de la CNAN-MED qui va opérer avec 13 navires, dans le cadre de la restructuration du pavillon national, a ajouté le ministre des Transports, soulignant que quatre nouveaux quais pour containers sont en préparation au niveau du port d’Alger qui concentre à lui seul plus de 60% de l’activité portuaire du pays, selon les chiffres officiels.

    Des travaux de restauration sont aussi en cours au niveau du port d’Annaba et d’Oran, a ajouté le ministre des Transports, évoquant au même titre le port de Djen Djen (Jijel) qui dispose d’un quai pouvant accueillir des navires de grandes capacités de chargement. «Le port de Djen Djen dispose aujourd’hui d’une capacité de traitement de 2 millions de containers et peut accueillir des bateaux transportant jusqu’à 6 000 containers », a précisé M. Cherfa, expliquant que tous ces efforts visent à réduire les temps d’attente des navires, en rade ou à quai, et d’éviter la congestion des ports.

    Lors de cette conférence qu’il a animée conjointement avec le ministre du Commerce et de la Promotion des Exportations, Tayeb Zitouni, le ministre des Transports a annoncé s’être mis d’accord avec les opérateurs économiques pour la mise en place de plan d’unification des tarifs de transports maritimes et aérien, de telle sorte à booster les exportations et les encourager à aller de l’avant.

    « Nous allons installer un conseil qui se chargera d’étudier un tarif unique pour le pavillon maritime national. Il en sera de même pour les tarifs du transport aérien sur les appareils d’Air Algérie », a ajouté M. Cherfa, soulignant que les exportateurs désirant faire connaitre leurs produits à l’étranger, des tarifs de transports étudiés les aideront à embarquer à bord d’Air Algérie.

    L’ouverture de nouvelles lignes aérienne, vers plusieurs capitales africaine notamment, entre d’ailleurs dans le cadre de cette conquête du marché international en général et africain en particulier, l’Algérie étant membre de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAF). La compagnie nationale a aussi converti des deux aéronefs Boeing pour assurer le fret, a souligné M. Cherfa

    « Notre rôle est l’accompagnement et la facilitation » en direction des entreprises exportatrices qui avaient profité de ces ateliers pour poser sur la table leurs préoccupations en matière de logistique, de tarifs de transports et d’accès aux financements liés à leurs activités.

    Le président du Conseil du renouveau économique algérien, Kamel Moula, a d’ailleurs rappelé qu’environ 90% du transport de marchandise, hors containers, est assuré par des navires étrangers qui proposent des tarifs et des services concurrentiels.

    «Nous avons déjà diagnostiqué certains écueils qui nous permettront d’engager des discussions efficaces et constructives », a-t-il affirmé lors de son allocution d’ouverture des ateliers organisés à huis clos au niveau du Palais des Expositions des Pins Maritimes de la SAFEX à Alger. il a, à ce propos, soulevé le problème de la chaîne de froid et des plateformes logistiques qui devraient être mises en place au niveau  des zones frontalières avec les voisins du Sahel. 

    Ce pourquoi les autorités, pour encourager les opérateurs à solliciter les services du pavillon national, ont décidé de mettre en place un plan de travail plus efficace, dans le cadre de la nouvelle stratégie du pays consistant à augmenter la part des exportations hors-hydrocarbures.

    C’est dans ce sens que M. Zitouni a évoqué la nécessité et l’urgence d’une «révolution bureaucratique » et appelé à une «mobilisation continue » pour atteindre les objectifs tracés par le gouvernement, c’est-à-dire atteindre 30 milliards de dollars d’exportations d’ici à fin 2029.

    En marge des échanges organisés avec les opérateurs économiques, le ministre du Commerce a annoncé le lancement d’une nouvelle plateforme numérique dédiée aux producteurs pour y déposer leurs doléances et faire part des écueils auxquels ils font face au quotidien.

    Il reste encore beaucoup de travail à faire, a-t-il estimé, affirmant qu’il faudrait une vision qui rassemble à la fois l’investissement et la production.

    Lyès Menacer

  • Air Algérie inaugure la ligne Alger-Douala (Cameroun)

    Air Algérie inaugure la ligne Alger-Douala (Cameroun)

    Après Johannesburg le 21 août et Addis-Abeba le 23 septembre derniers, Air Algérie a effectué son premier vol inaugural direct Alger-Douala (Cameroun) ce mercredi, apprend-on du porte-parole de la compagnie nationale, Amine Andaloussi.

    Le déploiement de la compagnie aérienne nationale intervient dans le sillage de la politique du pays qui veut renforcer sa coopération avec les pays africains, au moment où le continent s’est engagé sur la voie de l’intégration économique et commerciale.

    L’ouverture de cette ligne est le fruit d’un accord-cadre de coopération dans le domaine des transports et de la météorologie qui a été signé en mai dernier entre les deux pays.

    Pour le moment, trois vols hebdomadaires sont programmés entre Alger et la capitale camerounaise, explique la même source, rappelant que le renforcement des lignes aériennes vers les autres pays du continent s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui veut redonner à l’Algérie cette profondeur africaine.

    La mise en place de la Zone de libre-échange commerciale africaine (ZLECAF) constitue un argument supplémentaire pour un déploiement massif de la compagnie nationale qui, toujours sur instruction du chef de l’Etat, va renforcer sa flotte avec quinze (15) nouveaux appareils afin d’ouverture de nouvelles lignes. L’acquisition de nouveaux aéronefs va permettre aussi à Air Algérie d’ouvrir d’autres lignes vers des pays asiatiques et sud-américain.

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    Air Algérie a d’ailleurs passé commande en mai dernier chez le constructeur européen Airbus pour l’acquisition de sept (07) aéronefs gros porteur, dont cinq (05) de type A 300-900 (entre 280-320 sièges) et de deux (02) autres appareils de type A 350-1000 (entre 350-450 sièges).

    Les huit autres appareils seront fournis par le constructeur américain Boeing. Il s’agit de l’achat de huit Boeing 737-9 économes en carburants, dont la commande a été confirmée fin juin dernier à l’occasion du Salon international de l’aéronautique du Bourget (France), en marge duquel la compagnie nationale a signé un protocole d’accord pour deux cargos Boeing 737-800 Converted Freighters (BCF) (cargos convertis) destiné au fret. Le renforcement des capacités d’Air Algérie concerne aussi bien le transport de voyageurs que le fret.

    Pour rappel, Air Algérie a ouvert plusieurs autres lignes, dont celle de Dakar, Abidjan, Ouagadougou, Nouakchott, Bamako, Johannesburg, Addis-Abeba et Saint-Pétersbourg dont le premier vol a été inauguré le 27 juillet dernier.

    La compagnie nationale entend également ouvrir de nouvelles lignes vers Caracas (Venezuela) et Abuja (Nigeria) fin 2023, selon le ministre des Transports, Youcef Chorfa, allant dans le sens du renforcement des relations de coopération avec ses partenaires en Afrique et ailleurs. En effet, l’Algérie veut faire de l’aéroport Houari Boumediène un véritable hub.

    A ce propos, Air Algérie a engagé en mars dernier d’importantes discussions avec Air Sénégal pour la conclusion d’un partenariat interlignes «gagnant-gagnant» aussi bien pour les deux compagnies que pour les voyageurs.

    Avec un volume hebdomadaire de plus de 180 vols par semaine entre l’Algérie et l’Europe, mais principalement la France, la quasi-majorité des vols vers les pays africains pourront transiter par l’Algérie. De même pour les voyageurs en provenance du Sénégal qui auront la possibilité de voyager à bord d’Air Algérie qui assure vers la France pas mois de 72 vols par semaine.

    Outre ces discussions, Air Algérie a signé au mois de mai dernier à Alger un mémorandum d’accord avec la compagnie aérienne mauritanienne Mauritania airlines international (MAI) qui bénéficiera du soutien et du renforcement de la compangie nationale dans le domaine de l’entretien des aéronefs et de la formation du personnel de la MAI, en plus de l’activité du catering. 

    Lyès Menacer

  • Air Algérie – Boeing : Confirmation de la commande de 8 avions de passagers et nouvel accord pour deux cargos

    Air Algérie – Boeing : Confirmation de la commande de 8 avions de passagers et nouvel accord pour deux cargos

    Prenant part au Salon international de l’aéronautique de Bourget, qui se tient du 19 au 25 juin en France, Air Algérie vient de franchir un nouveau pas dans son programme de renforcement de sa flotte en confirmant sa commande auprès de l’américain Boeing.

    Le pavillon national a annoncé ce mardi en effet de nouvelles commandes auprès du leader américain de l’aéronautique, Boeing, à savoir la confirmation de la commande de huit avions 737-9 économes en carburants du mois de mai dernier, ainsi que la signature d’un protocole d’accord pour deux cargos Boeing 737-800 Converted Freighters (BCF) (cargos convertis), dans le but de « répondre à la demande croissante de fret dans la région », précise Air Algérie.

    S’exprimant à l’issue de la signature de l’accord avec l’avionneur américain, le P-DG d’Air Algérie a fait savoir que «cette commande contribuera au développement de la flotte d’Air Algérie», avant de préciser que « cette acquisition s’inscrit dans la stratégie d’extension de la flotte d’Air Algérie par l’achat de nouveaux avions ».

    Pour sa part, selon un communiqué rendu public par le constructeur américain à l’issue de la signature de l’accord avec la compagnie aérienne nationale, le président et CEO de Boeing Commercial Airplanes, Stan Deal, estime que « le 737-9 convient parfaitement au réseau régional d’Air Algérie, lui offrant une capacité supplémentaire et une flexibilité pour opérer de manière transparente avec sa flotte existante de 737 », avant de préciser encore que, « de plus, les Boeing Converted Freighters 737-800, extrêmement fiables et performants, permettront à Air Algérie de saisir les opportunités de croissance dans le secteur du fret, au-delà de son activité passagers ».

    Booster la rentabilité du réseau d’Air Algérie

    En outre, poursuivant son extension, la compagnie aérienne Air Algérie vient de rappeler aujourd’hui à la même occasion, par la voix de son premier responsable, qu’elle exploite une flotte de monocouloirs de plus de 30 avions 737-500, 737-600 et 737-800, précisant que l’ajout du 737-9 permettra à la compagnie d’augmenter ses capacités de transports de passagers, ce qui permettra de booster la rentabilité de son réseau. Avec une capacité et une rentabilité accrues, le 737-9 est conçu pour transporter 193 passagers dans une configuration à deux classes avec une autonomie de 3 300 milles nautiques, y est il précisé dans le descriptif du nouvel appareil.

    Par ailleurs, ces nouvelles commandes supplémentaires d’Air Algérie sont perçues auprès du constructeur américain comme une expression de la confiance accordée par la compagnie nationale à Boeing, mais aussi de sa volonté de s’aligner sur les normes internationales de l’industrie aéronautique.

    Concernant les huit Boeing 737-8, qui seront déployés sur des lignes à moindre densité de passagers, précise-t-on encore, Air Algérie confirme à travers leur acquisition sa volonté de s’adapter aux besoins spécifiques des différentes liaisons qu’elle dessert.

    En tout cas, à travers le renforcement de sa flotte avec des avions de dernière génération, Air Algérie est entrée dans une nouvelle phase d’amélioration de ses performances opérationnelles, dont l’objectif est d’offrir une expérience de voyage de qualité supérieure et de maintenir sa compétitivité sur le marché mondial.

    Pour rappel la compagnie nationale avait Algérie a signé le 31 mai dernier, à Alger un contrat qualifié d’« historique» avec le constructeur européen Airbus, pour l’acquisition de sept aéronefs gros-porteurs, dans le cadre du plan de renouvellement de sa flotte.

    M. N.

  • Transport et logistique : Bientôt un hub algérien pour connecter le Nord et le Sud du continent africain

    Transport et logistique : Bientôt un hub algérien pour connecter le Nord et le Sud du continent africain

    Après la Transsaharienne, érigée en corridor économique allant des côtes méditerranéennes jusqu’aux portes de l’Atlantique, et l’adoption de la loi portant création de zones franches aux frontières, c’est au tour du transport aérien de s’ouvrir davantage sur le continent africain, s’inscrivant ainsi en droite ligne avec la politique économique du pays qui mise sur le marché continental.

    L’EGSA (Etablissement de gestion de services aéroportuaires d’Alger) vient d’annoncer en effet le lancement en 2024 des études pour la réalisation d’une zone de cargo au niveau de l’aéroport de Tamanrasset, appelé à devenir un hub aéroportuaire continental de passagers et de fret.

    Tel qu’il vient d’être révélé par le P-DG de ladite entreprise spécialisée dans les services aéroportuaires, Mustapha Sebaïhi, le projet en question comprend, dans sa première phase, « une zone de fret (cargo) de 64 000 m2, dont l’appel d’offres pour l’étude a été lancé le 25 mai dernier » et, par la suite, « une extension de l’aérogare passagers de 4 000 m2, dont le cahier des charges est en phase de préparation ».

    L’objectif de ce projet, dont les travaux seront lancés en 2025 ou 2026, selon le premier responsable de l’EGSA, est de parvenir à la création d’une plateforme logistique d’échanges commerciaux à dimension continentale, en établissant des liaisons entre le nord et le sud du continent africain. L’aéroport de Tamanrasset sera érigé de ce fait en une base logistique intermodale et un futur hub passagers programmé par Air Algérie. 

    Pour assurer une meilleure interconnexion des services de transport, la société publique de transport routier Logitrans est associée à ce méga projet. «Cette base fret sera aussi décuplée par une autre base du groupe public de transport routier Logitrans qui est en cours de finalisation. Il s’agit d’un projet structurant, pas uniquement du fret, il va y avoir le transport, la logistique et une inter-modalité transports routier-aérien, dans le cadre d’un projet intégré», a tenu à préciser à ce propos le P-DG de l’EGSA à l’APS.

    Une hausse de 41% de l’activité aéroportuaire

    A travers la conception de projets de cette envergure, est-il utile de rappeler, c’est la nouvelle politique économique, s’appuyant notamment sur l’incitation et l’accompagnement des entreprises nationales, du secteur public et privé, à aller à la conquête du marché africain pour accélérer la diversification des sources de revenu du pays par le renforcement des exportations hors hydrocarbures, qui est en voie de déploiement.

    Pour ce qui est de l’EGSA, ayant à sa charge actuellement l’exploitation de 18 aéroports à travers différentes régions du pays et disposant d’infrastructures de fret exploitées par Air Algérie, pourrait, selon son P-DG, lancer d’autres projets de zones cargo à l’avenir, et ce, « en fonction des nouvelles données économiques définies par l’Etat « , comme vient de le préciser M. Sebaïhi.

    En perspective de son développement, l’EGSA compte, selon son premier responsable, sur le déblocage des études portant sur la modernisation et extension des aérogares de Ghardaïa, Bejaïa, Ouargla, Djanet et Illizi afin de répondre à l’évolution du trafic aérien à l’horizon 2035.  « Actuellement, nous œuvrons avec notre tutelle pour avoir un accord pour la levée de gel de cette opération qui nous permettra d’adapter nos infrastructures aux prévisions optimistes du trafic aérien, eu égard aux indicateurs du volet fret et passagers », vient d’affirmer le P-DG de l’EGSA.

    Evoquant l’évolution de l’activité au niveau des infrastructures aéroportuaires qui sont à la charge de l’entreprise dont il est à la tête, M. Sebaïhi a révélé que le mouvement de passagers sur les 17 aéroports a atteint en 2022 un total de 1,7 million de voyageurs, en hausse de 41% par rapport à 2021, ajoutant que le trafic passager en 2023 retrouvera, voire dépassera, celui d’avant pandémie, tablant sur 2 millions de voyageurs, contre 1,89 million en 2019.

    Autant de projets qui contribueront immanquablement à l’amélioration de l’indice de compétitivité logistique. Pour rappel, un rapport publié le 7 février par le groupe logistique koweïtien Agility et le cabinet de recherche spécialisé Transport Intelligence, qui classe les 50 principaux marchés émergents du monde en matière de compétitivité logistique affirmé que l’Algérie avait perdu 4 places dans le classement mondial.

    Rabah. N.

  • Projets de lignes ferroviaires pour le secteur minier, Tebboune exige de la rigueur dans la réalisation

    Projets de lignes ferroviaires pour le secteur minier, Tebboune exige de la rigueur dans la réalisation

    Le projet de réalisation des lignes ferroviaires Gara Djebilet-Oran et Tébessa-Annaba et du complexe sidérurgique de Béchar ont été hier, au cœur de la réunion du Conseil des ministres, durant lequel le président de la République Abdelmadjid Tebboune a insisté sur l’importance de ces grands chantiers pour l’économie nationale et sur l’impact social sur les populations locales.

    «Eu égard à l’importance stratégique du projet de Gara Djebilet, Monsieur le Président a mis l’accent sur l’importance de faire preuve de rigueur dans le cadre d’une vision prospective, dans la concrétisation de ce type de projet conformément aux normes scientifiques et technologiques, au mieux des intérêts du pays et du citoyen, afin de contribuer à l’amélioration de son niveau de vie», a affirmé le chef de l’Etat, lit-on dans un communiqué de la Présidence de la République.

    Pour rappel, le gouvernement avait examiné fin mai dernier, lors d’une réunion présidée par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, l’état d’avancement des projets de lignes ferroviaires et celui de Gara Djebilet, auxquels les pouvoirs publics portent une importance capitale, vu leur potentiel de production, de transformation des minerais extraits ainsi que le nombre d’emploi qu’ils devront générer à moyen et à long terme.

     «Les préparatifs envisagés ont permis de programmer le lancement dès le mois de juin prochain la réalisation des sections ferroviaires d’Annaba-Bouchegouf (54 km), le contournement de Tébessa / Tenoukla (43 km), et l’embranchement du nouveau gisement de Bled El Hadba (23 km) et ce, en sus de la ligne Oued Kebrit – Djebel Onk sur 177 km, qui sera livrée avant la fin de l’année en cours», lit-on dans le communiqué qui a sanctionné cette réunion en date du 31 mai 2023.

    En plus des projets de lignes ferroviaires «Il a également été fait état de l’avancement du dossier de réalisation du port minéralier d’Annaba, ainsi que l’achèvement des études de réalisation du premier tronçon de la ligne ferroviaire de la mine de Gara Djebilet, sur 200 km à partir de Béchar et ce, avant la fin du mois de juin 2023», ajoute la même source.

    Pour rappel, les réserves de fer de la mine de Gara Djebilet sont estimées à plus de 3,5 milliards de tonnes (haute concentration de phosphore).

    La première phase d’exploitation du gisement sera faite dans sa partie ouest, où les réserves sont estimées à 1,7 milliards de tonnes. Plus de 3000 postes sont à la clé pour le lancement des travaux de ce projet stratégique visant, selon les pouvoir publics, à sécuriser l’approvisionnement des usines nationales de métallurgie et de sidérurgie en matières brutes.

    L’exploitation de cette mine se fera dans le cadre d’un partenariat algéro-chinois. Un mémorandum avait été signé en mars 2021 entre l’Entreprise nationale de fer et de l’acier (FERAAL) et un consortium d’entreprises chinoises constitué des entreprises CWE, MCC et Heyday Solar.

    En avril dernier, un protocole d’accord de partenariat a été conclu entre FERAAL et le complexe sidérurgique Tosyali de Bethioua à Oran portant sur le lancement d’une unité de production de concentré de minerai de fer dans la wilaya de Béchar, dans un délai de 24 mois et pour une capacité de production de 500.000 tonnes par an de concentré de minerai de fer à partir d’un million de tonnes de minerai, selon les termes de ce texte.

    La wilaya de Béchar a été choisie pour devenir un véritable pôle sidérurgique, dans le cadre d’un vaste plan de valorisation de ce mégaprojet d’exploitation du minerai de fer de Gara Djebilet.

    Concernant le complexe intégré de phosphate de Tébessa, le projet devrait permettre à l’Algérie de devenir leader en matière d’engrais avec une production prévisionnelle annuelle de 5,4 millions de tonnes. Le projet devrait créer 12 000 emplois dans sa phase de réalisation et 6000 emplois dans sa phase d’exploitation, tandis que le nombre d’emplois indirects seront d’au moins 24 000.

    Lyès M.

  • Route transsaharienne : Concrétiser l’accord du corridor économique

    Route transsaharienne : Concrétiser l’accord du corridor économique

    Après avoir achevé 90% du chantier de la route transsaharienne, l’Algérie cherche avec ses partenaires à concrétiser l’accord du corridor économique, a affirmé ce lundi le ministre des Travaux publics et des infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, lors de l’ouverture à Alger de la 75e session de Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT).

    «Je pense que tout le monde est d’accord pour dire que cette session est une chance pour évaluer l’avancement enregistré par ce projet stratégique commun qu’est la route transsaharienne et pour travailler à trouver les mécanismes de sa transformation en un corridor économique par excellence», a déclaré d’emblée M. Rekhroukh, soulignant que le but recherché par cette session du CLRT est d’«intensifier la coordination pour aboutir aux objectifs communs visant à développer notre région».

    Pour sa part, le secrétaire général du CLRT, Mohamed Ayadi, qui s’apprête à passer la main après 25 ans de travail au service de la concrétisation de ce projet, s’est encore réjoui de pouvoir passer à la phase de valorisation de la transsaharienne.

    «Jusqu’à maintenant et depuis sa naissance, nous travaillons physiquement sur ce projet dans chacun des pays membres, en essayant de nous entraider. Le résultat est là : 90% du chantier est physiquement réalisé. Maintenant, nous sommes à la phase de valorisation ».

    Pour rappel, la transformation de la route transsaharienne en un corridor économique a été actée en juin 2022, lors de la 73e session du CLRT à Alger, sur recommandation d’une étude de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui a proposé la mise en place d’un mécanisme régional de coordination entre les six pays membres pour valoriser cette infrastructure.

    Le ministre des Travaux publics et des infrastructures de base s’est beaucoup attardé sur l’impact économique mais surtout social de cette route, longue de plus de 10 000 kilomètres, dont plus de 3400 sont en territoire algérien et reliant notre pays à la Tunisie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria).

    «La route est un vecteur de développement économique », a-t-il rappelé en mettant l’accent sur les moyens mis pour sortir de nombreuses régions de l’isolement. «La réalisation de la transsaharienne est d’un grand apport pour les pays qu’elle traverse et ouvre d’autres horizons pour le développement économique et social, surtout si cette route est accompagnée par un plan de développement de la région, dans le cadre d’un travail commun et dans un cadre sectoriel et territorial », a-t-il ajouté, rappelant la nécessité pour les pays concernés par ce vaste chantier de «se doter en outils nécessaires pour accélérer l’opération de complémentarité économique » qui a besoin en premier lieu d’une infrastructure de base solide et soigneusement entretenue.

    Si la transsaharienne est achevée à 90%, malgré le temps que le projet a pris et l’argent qu’il consommé, aujourd’hui c’est son entretien qui se pose comme défi pour assurer sa pérennité.

    M. Rekhroukh répondra à ce propos que « la maintenance est d’une importance capitale. Rien que sur la partie algérienne, sur l’axe Alger-Tinzaouatine, nous avons 3400 kilomètres, en plus de certaines ramifications qui se trouvent dans des zones au climat très rude. Ce n’est pas le cadre idéal pour la durabilité d’une route. C’est pour cela que d’une manière générale, il faut qu’une route soit bien entretenue. Il faudrait donc aujourd’hui mettre les sommes nécessaires pour l’entretien de ces routes pour qu’elle soient toujours praticables». Et de préciser : «on doit nécessairement entretenir, au moins sur la partie superficielle, quelques 12 à 15% de linéaire chaque année».  

    Pour rappel, la route transsaharienne a été dédoublée d’Alger jusqu’à Ghardaïa et une réflexion est engagée pour en faire de même jusqu’à Meniâa, a souligné M. Rekhroukh. «On pense à son entretien plus qu’à l’ouverture d’autres routes », a-t-il encore insisté.

    Le ministre des Travaux publics et des infrastructures de base a indiqué qu’il manque encore à réaliser 120 kilomètres de la route sur l’axe Alger-Lagos (Nigéria). Le chantier sera réceptionné d’ici la fin de l’année en cours, a-t-il promis.

    Les travaux de la 75e session de Comité de liaison de la route transsaharienne (CLRT) ouvert aujourd’hui par le ministre des Travaux publics et des infrastructures de base en présence des ministres algériens des Finances,  du Transport et du Commerce ainsi que des ambassadeurs des pays concernés par ce projets seront clôturés demain.   

    Lyès Menacer

  • Réservation en ligne : ASL lance une plateforme en Algérie

    Réservation en ligne : ASL lance une plateforme en Algérie

    La compagnie aérienne française ASL Airlines a mis en place une plateforme de réservation en ligne en nom de domaine .dz, a annoncé son directeur exécutif Eric Vincent, lors d’un point de presse qu’il a animé à Alger.

    La mise en place de cette nouvelle plateforme e-commerce, la première pour une entreprise française en Algérie, note M. Vincent, a été rendue effective grâce à un partenariat avec la Banque Nationale d’Algérie (BNA), permettant aux clients algériens de réserver leurs billets en monnaie nationale (Dinars), en se servant de la carte Edahabia ou CIB (carte interbancaire), explique le directeur exécutif d’ASL Airlines France.

    Outre la réservation et le règlement en ligne des achats de billets, le site de la compagnie française, active en Algérie depuis 2017, offre la possibilité «de gérer ses réservations en ayant la possibilité de modifier ses vols ou ses dates de voyages, d’ajouter des produits et services tels l’achat de bagages supplémentaires ou encore la réservation de sièges, de prendre des options de réservation (service payant d’un délai de réflexion de 48h) et d’accéder à l’ensemble des offres tarifaires proposées par la compagnie. » précise M. Vincent. Il estime que «le lancement du site www.aslairlines.dz dédié au marché algérien confirme notre ancrage en Algérie et l’investissement toujours plus fort de la compagnie sur ce marché »

    Et de noter que «le site a été conçu afin d’offrir aux clients algériens, une solution d’achat en ligne complémentaire de notre site de vente en Euro et de nos multiples canaux de distribution ».

    Répondant à la question des tarifs, le responsable d’ASL affirme que sa compagnie se place en position intermédiaire entre les compagnies nationales classiques (Air Algérie, Air France, etc.) et les compagnies Low Cost.

    A noter que la compagnie française opère quelque 40 vols par semaines. Outre Paris-Alger, des vols assurant la liaison entre plusieurs autres villes françaises (Lille, Lyon, Perpignan et Mulhouse) avec les villes de Constantine, Tlemcen, Béjaia, Oran, Sétif et Annaba. Certaines lignes sont assurées uniquement durant la saison estivale, à l’exemple de Tlemcen-Lille, Sétif-Perpignan, Oran-Perpignan, alors que d’autres se voient renforcées durant la même période.

    R. N.

  • Acquisition de 7 aéronefs gros porteurs : Air Algérie signe avec le constructeur européen Airbus

    Acquisition de 7 aéronefs gros porteurs : Air Algérie signe avec le constructeur européen Airbus

    La compagnie nationale Air Algérie a signé ce mercredi à Alger un contrat « historique» avec le constructeur européen Airbus, pour l’acquisition de sept aéronefs gros-porteurs, dans le cadre du plan de renouvellement de sa flotte.

    Ce contrat concerne l’acquisition de cinq (05) aéronefs de type A 300-900 (entre 280-320 sièges) et avec une autonomie de vol de 13334 kilomètres, ainsi que et de deux (02) autres aéronefs A 350-1000 (entre 350-450 sièges) et une autonomie de vol de 16112 kilomètres, a affirmé le PDG d’Air Algérie, Yacine Benslimane, lors d’un point de presse en marge de la cérémonie de signature.

    «Cette acquisition entre dans le cadre du plan de renouvellement de la flotte d’Air Algérie décidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune», a souligné M. Benslimane, précisant que le premier appareil sera livré au deuxième trimestre 2025. Cela permettra à la compagnie nationale de mieux se déployer sur un marché africain très porteurs et renforcer sa présence à destination de l’Europe et plusieurs autres pays d’Asie et d’Amérique.

    «Deux aéronefs seront livrés en 2025 et quatre autres en 2026», a-t-il répondu à la presse qui l’interrogeait sur les délais de livraison de ces nouveaux appareils.

     «C’est un contrat historique, des plus importants qui a été signé au Maghreb et en Afrique», s’est félicité Hadi Akoum, vice-président des ventes pour la région Afrique et Levant d’Airbus, qui a représenté le constructeur européen pour la cérémonie de signature, à laquelle étaient aussi présent le chef de cabinet du ministre des Transports et plusieurs autres représentants d’ambassades de pays européens.

    « Avec la compagnie Ethiopian Airlines, Air Algérie est la deuxième compagnie aérienne à se doter d’un A330 Neo, qui vont lui permettre de continuer à se développer et à participer à l’essor touristique de l’Algérie», a souligné M. Akoum.

    Pour rappel, le plan de renouvellement de la flotte d’Air Algérie consiste en l’acquisition d’un total de quinze (15) aéronefs, dont huit moyens-porteurs ont déjà été commandé au constructeur américain Boeing.

    Le contrat a été signé le 17 mai dernier à Alger et concerne l’achat d’appareils de type B 737-9 max (170-210 sièges). Le premier aéronef sera livré en 2027, selon la compagnie nationale qui affirme étudier les offres liées à l’acquisition sous forme de leasing de dix appareils, dont six (06) gros porteurs et quatre (04) moyens porteurs.

    «L’étude des offres est en cours», a répondu ce mercredi le PDG d’Air Algérie, sans d’autres détails.

    Lyès Menacer

  • Transport aérien : mémorandum d’accord entre Air Algérie et Mauritania Airlines

    Transport aérien : mémorandum d’accord entre Air Algérie et Mauritania Airlines

    La compagnie nationale Air Algérie a conclu ce lundi à Alger un mémorandum d’accord avec la compagnie aérienne mauritanienne Mauritania airlines international (MAI), en présence du ministre des Transports Youcef Chorfa.

    Ce mémorandum consiste en le soutien et le renforcement de la coopération dans le domaine de l’entretien des aéronefs et de la formation du personnel de la MAI, ainsi que dans l’activité du catering, a expliqué le PDG d’Air Algérie Yacine Benslimane, lors de la cérémonie de signature qui s’est déroulée à Alger.

    Les appareils de la Mauritania Airlines seront en effet entretenus au niveau du Pôle spécialisé dans la maintenance d’Air Algérie au niveau de l’Aéroport international d’Alger Houari Boumediene, a précisé M. Benslimane.

    Le renforcement de la coopération commerciale figure aussi dans ce document, a ajouté le PDG de la MAI, Mohamed Ould Biyah, qui affirme compter énormément sur l’expérience algérienne dans le domaine de la formation des pilotes.

    Plusieurs autres contrats seront signés ultérieurement dans le cadre de ce mémorandum visant par ailleurs à booster l’activité du fret entre les deux pays, qui a ont déjà conclu près d’une trentaine d’accords de coopération économique et commerciale ces derniers mois.

    Pour rappel, le PDG d’Air Algérie avait annoncé justement début décembre dernier, lors d’un entretien qu’il a accordé à l’APS, la création de la filiale maintenance en juillet 2023 et de la filiale Handling (manutention), spécialisée dans l’assistance aux aéronefs, en 2024.

    Aussi, la compagnie nationale se tourne de plus en plus sur le marché africain, où elle est en négociation avec Air Sénégal sur un accord interlignes. Le PDG d’Air Algérie s’est rendu début mars dernier, accompagnée par une forte délégation, pour discuter avec son homolgue d’Air Sénégal de ce futur accord qui offrira à la compagnie nationale de nouvelles perspectives pour la conquête du marché ouest-africain.

    L. M.