Catégorie : Industrie

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  • Algérie-France : Le CREA et le Medef explorent les opportunités d’affaires

    Algérie-France : Le CREA et le Medef explorent les opportunités d’affaires

    Les 5, 6 et 7 mars ont marqué la 15e édition des «Rencontres Algérie», un événement incontournable organisé par le bureau Business France en Algérie. Trois jours de discussions, de partages d’expertise et de rencontres stratégiques ont eu lieu dans les prestigieux locaux de Mazars à Paris, au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon, ainsi qu’à la Chambre de commerce et d’industrie de Marseille.

    Selon un communiqué rendu public par le service de presse et de communication de l’ambassade de France à Alger, «cet événement d’envergure a réuni plus de 600 dirigeants français et algériens, offrant une plateforme privilégiée pour explorer les opportunités d’affaires et renforcer les liens économiques entre les deux parties». Les tables rondes, animées par des experts reconnus, ont abordé des thématiques cruciales qui façonnent l’avenir des relations économiques franco-algériennes.

    L’industrialisation a été au cœur des discussions, avec un accent particulier sur les secteurs clés tels que la santé, l’agroalimentaire, la sous-traitance mécanique et la plasturgie. Les participants ont eu l’opportunité d’explorer les perspectives d’investissement et les partenariats potentiels dans ces domaines, jetant ainsi les bases d’une collaboration renforcée.

    Un autre axe majeur de ces rencontres a été «la décarbonation de l’économie et la transition énergétique». Alors que le monde se tourne vers des pratiques plus durables, les opportunités pour les entreprises françaises et algériennes d’œuvrer ensemble dans ce domaine ont été explorées en détail. Des stratégies innovantes pour réduire l’empreinte carbone et promouvoir des solutions énergétiques plus vertes ont été au centre des échanges.

    Les services numériques, le transport et la logistique ont également été des sujets phares, mettant en lumière les possibilités de coopération dans des domaines essentiels à l’ère moderne des affaires. Les avancées technologiques, la connectivité numérique et les solutions logistiques efficaces ont été au cœur des discussions, soulignant l’importance de l’adaptation constante dans un monde en évolution rapide.

    Du reste, l’agriculture, le machinisme agricole, la pêche et l’aquaculture ont clôturé ces tables rondes thématiques. Alors que l’agriculture demeure un secteur vital pour les deux pays, les discussions ont mis en avant les innovations nécessaires pour répondre aux défis contemporains tout en stimulant la croissance économique.

    Au-delà des échanges fructueux, cette 15e édition a revêtu une importance particulière en soutien à l’objectif du partenariat renouvelé entre les deux pays. Récemment renforcé par la création du Conseil d’affaires algéro-français (CAAF), qui réunit les deux principales organisations patronales, en l’occurrence, le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) et le Mouvement des entreprises de France (Medef), ce partenariat annonce une ère nouvelle de collaboration économique entre la France et l’Algérie.

    Il faut relever que les «Rencontres Algérie» de cette année ont été bien plus qu’un simple événement d’affaires. Elles ont servi de catalyseur pour le renforcement des liens économiques, la création de partenariats durables et l’exploration des nombreuses opportunités que présentent les marchés français et algérien.

    D’autant que cette 15e édition des «Rencontres Algérie» intervient au moment où les deux Présidents, algérien et français, MM. Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron ont évoqué, lors d’un entretien téléphonique, «les perspectives économiques communes profitables aux deux pays, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, des terres rares et de l’industrie ferroviaire», selon un communiqué rendu public, hier soir, par la Présidence de la République.

    Mieux, les deux présidents ont également convenu, selon la même source, «de la visite officielle du président de la République en France, qui aura lieu à la fin septembre, début octobre, la date officielle de la visite devant être fixée ultérieurement».

    Farid Belgacem

  • Usine Samsung-Sinova , «Un jalon significatif dans notre partenariat bilatéral» (ambassadeur sud-coréen en Algérie)

    Usine Samsung-Sinova , «Un jalon significatif dans notre partenariat bilatéral» (ambassadeur sud-coréen en Algérie)

    Le renforcement de la présence du géant sud-coréen Samsung en Algérie, à travers l’ouverture d’une troisième usine de production des téléviseurs constitue une preuve de l’engagement de Séoul dans un partenariat sérieux et durable avec notre pays, a affirmé ce jeudi l’ambassadeur de la Corée du Sud en Algérie, You Ki-Jun, lors d’une visite guidée avec les journalistes.

    «L’implantation de ces usines marque un jalon significatif dans notre partenariat bilatéral», a déclaré l’ambassadeur sud-coréen en marge de cette visite dans la nouvelle usine implantée dans la zone industrielle de Sétif, dans le cadre d’un partenariat avec le groupe algérien SINOVA.

    «Je tiens à féliciter chaleureusement Samsung et SINOVA pour cette collaboration innovante, et je suis convaincu que leur présence en Algérie ouvrira de nouvelles opportunités et stimulera davantage la collaboration entre la Corée du Sud et l’Algérie», a ajouté le diplomate sud-coréen estimant que les projets réalisés par Samsung en Algérie témoignent de «l’engagement continu de la République de la Corée du Sud envers le renforcement des liens économiques et industriels entre nos deux nations ».

    «Samsung qui représente le summum du progrès technologique sud-coréen , aux côtés de Sinova, un phare de l’ambition et de la capacité industrielle algérienne, symbolise un pont entre nos deux nations, construit sur le respect mutuel, la compréhension et les aspirations partagées au progrès et à la prospérité», a ajouté l’ambassadeur dans son discours, soulignant que « cette ligne de production est un témoignage de ce que nous pouvons réaliser ensemble, et représente un avenir où la technologie et la coopération ouvrent de nouvelles perspectives, améliorant la vie de nombreuses personnes en Algérie et au-delà ».

    Pour sa part, le directeur de Samsung Electronics, Bureau d’Alger, Hunjoon Jung, a expliqué lui aussi que «la présence de l’Ambassadeur souligne également l’importance stratégique de cette collaboration bilatérale dans le secteur industriel, renforçant ainsi les relations entre les deux nations ». 

    Pour rappel, cette visité intervient quelques semaines après l’inauguration officielle de la nouvelle usine de Samsung par le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun.

    Implantée à Sétif, dans l’est du pays, en partenariat avec SINOVA, cette troisième usine du géant sud-coréen fait partie d’un vaste complexe industriel qui totalise une superficie de production de 75 000 mètres carrés. L’unité de fabrication des téléviseurs occupe 10 000 mètres carrés.

    Si l’ouverture de ces usines est accueillie avec enthousiasme, pour la possibilité qu’elle offre en termes de création d’emploi et de dynamique économique, le défi demeure celui du taux d’intégration qui ajoute à l’économie nationale une plus-value financière et technologique.

    Ainsi, selon les responsables de l’entreprise Samsung-Sinova, affirme que «chaque gamme de produits présente un taux d’intégration spécifique», insistant sur leur engagement pour une meilleure qualité et efficacité des produits cédé sur le marché algérien.

    «Les machines à laver affichent un taux d’intégration allant jusqu’à 50 %, les réfrigérateurs de 60 à 70 %, les téléviseurs de 15 à 20 % atteignant jusqu’à 40% après l’intégration de la ligne d’assemblage des panels, et le nouveau projet de climatiseurs vise un taux d’intégration ambitieux de 30 à 40 %», lit-on dans le communiqué distribué à la presse lors de cette visite guidée.

    Produisant actuellement 10 000 unités par mois, l’usine de montage des téléviseurs envisage d’augmenter sa production à 15 000 unités par mois dans les mois à venir, alors que la deuxième usine fabrique 13 000 machines à laver avec un taux d’intégration de 40%, selon la même source.

    Quant à l’usine de production de réfrigérateurs, considéré comme la plus intégrée, elle produit 13000 unités par mois, et presque le double (25000 unités) durant la période de la haute saison (été), avec un taux d’intégration située entre 60 et 70%, ajoute encore le communiqué en question.

    Profitant de l’inauguration d’un nouveau show-room, Samsung-Sinova a signé une convention de partenariat stratégique avec la banque islamique Al-Baraka pour répondre aux besoins des clients désireux de s’équiper en produits électroménagers via un crédit à la consommation.

    Sophia Rais

  • Alors que le groupe a exporté pour 140 millions USD en 2023 : Holcim El-Djazaïr dévoile ses ambitions pour 2024

    Alors que le groupe a exporté pour 140 millions USD en 2023 : Holcim El-Djazaïr dévoile ses ambitions pour 2024

    Le groupe Holcim El-Djazaïr a dévoilé ses perspectives de développement et ses projections pour 2024 et les années à venir à l’occasion de la rencontre annuelle avec la presse qui a eu lieu ce jeudi à Alger.

    L’innovation, la promotion des exportations et la croissance durable ont ainsi été dévoilées comme étant les axes principaux sur lesquels est basée la politique de développement du leader des ciments sur le marché national lors de cette rencontre.

    «Nous avons mis en lumière nos priorités pour 2024, en mettant particulièrement l’accent sur la croissance verte, l’innovation durable en Algérie », a annoncé Holcim El-Djazaïr lors de cette rencontre qui a été marquée par les interventions de Rémi Barbarulo, head of innovation au Département Ciment au sein du groupe et l’économiste spécialiste du climat, Nazim Sini.

    Le premier a eu à exposer les perspectives de l’entreprise en matière d’accélération de la croissance verte, l’innovation et la durabilité, tandis que le second a abordé la problématique du réchauffement climatique, ses évolutions, impacts et conséquences économiques dans le monde et en Algérie.

    En outre, Karima Fareha et Nicolas George se sont penchés sur les différentes réalisations du groupe Holcim El-Djazaïr sur le marché national ces dernières années, que ce soit en matière d’investissement, de diversification de ses activités et sa contribution à la promotion des exportations hors hydrocarbures.

    A cet égard, il a été souligné que Holcim intervient « à tous les niveaux de la chaîne de valeur de notre industrie, couvrant les agrégats, le ciment, le plâtre, le mortier, le ciment-colle, les solutions routières, et même la fabrication de nos sacs de ciment, entre autres », tandis que l’entreprise adopte désormais « divers modèles d’affaires, détenant à 100% les cimenteries de Msila et Oggaz ».

    Pour illustrer son implantation sur le marché national, les intervenants ont révélé queHolcim El-Djazaïr compte «plus de 4 300 collaborateurs engagés, avec environ 2 milliards d’euros de capitaux employés et une part de marché de 35% pour le ciment».

    Au volet relatif à ses actions en faveur du développement durable, Holcim El-Djazaïr annonce son engagement, en sa qualité de leader national dans les solutions de construction innovantes, à adhérer à la stratégie nationale pour la durabilité, avec, entre autres, «la décarbonation de nos installation pour rendre nos sites industriels plus verts en utilisant de plus en plus d’énergies renouvelables dans le processus industriel ainsi que dans le transport de matières et de marchandises»,

    «Construire mieux avec moins CO2, en utilisant des matériaux tels que le ciment CHAMIL ECOPlanet, dont l’impact CO2 par tonne est d’au moins 40% inférieur à celui d’un ciment standard, la solution ARDIA pour la construction et la rénovation des routes par le recyclage de l’ancienne chaussée ».

    Pour ce qui est de sa position à l’export, le groupe souligne que «grâce au soutien des autorités algériennes et à une collaboration étroite avec ses partenaires, Holcim El-Djazaïr a exporté en 2023 près de 3,4 millions de tonnes de produits, dont 40% de produits finis (dans la catégorie ciment), pour une valeur dépassant 140 millions de dollars».

    Cependant, en dépit d’un «contexte international difficile, Holcim El-Djazaïr reste déterminé à continuer de croître ses exportations et vise à exporter plus de 3,8 millions de tonnes de ses produits sur l’ensemble de l’année 2024», ont souligné les responsables du groupe à l’occasion de cette rencontre au cours de laquelle la question environnementale a fait l’objet de plusieurs interrogations, notamment en ce qui concerne le captage et la séquestration du carbone.

    Un procédé qui permet de réduire l’impact carbone et par-delà réduire le coût de la taxe carbone, à l’exportation, qui entrera en vigueur dès 2026. En attendant une législation claire en la matière le sujet a suscité l’intérêt des présents à cette rencontre annuelle.  

    R. N.

  • Automobile : L’usine de Chery en Algérie ouvrira en octobre prochain

    Automobile : L’usine de Chery en Algérie ouvrira en octobre prochain

    L’annonce tant attendue de la mise en production de l’usine de fabrication des véhicules de la marque Chery en Algérie a été faite, aujourd’hui, lors d’une conférence de presse organisée par Auto Leader Company (ALC), le représentant officiel de la marque chinoise dans le pays. La directrice de la communication, Khamsa Boutitaou, a dévoilé cette information cruciale en répondant aux questions des journalistes en marge de la présentation de la 2e édition du Salon national de l’industrie automobile et de ses accessoires, prévu du 6 au 10 mai à Constantine.

    Selon Mme Boutitaou, «l’usine de production des véhicules Chery en Algérie devrait entamer sa production dès le mois d’octobre prochain». Cette nouvelle a suscité un grand enthousiasme parmi les amateurs de l’industrie automobile et a marqué une étape significative dans le partenariat entre Chery et l’Algérie.

    Dans une première phase, cette usine, qui sera basé à Bordj Bou Arreridj, se concentrera sur le montage des véhicules avant de passer à une production effective, conforme aux directives des autorités algériennes. Mme Boutitaou a souligné que « les travaux de construction de l’usine ont atteint un taux d’avancement appréciable», laissant présager un lancement réussi de la production dans les délais prévus.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Algérie pour renforcer son secteur automobile et favoriser la production locale. Le choix de Chery, entreprise renommée dans le domaine, témoigne de la confiance accordée par les autorités algériennes à cette collaboration et de l’engagement de Chery à contribuer au développement de l’industrie automobile en Algérie.

    L’annonce de la date de début de la production a également suscité des attentes quant aux modèles qui seront fabriqués dans l’usine. Les observateurs du secteur spéculent sur la possibilité de voir une gamme diversifiée de véhicules Chery assemblés localement, couvrant différentes catégories et répondant aux besoins variés des consommateurs algériens.

    Pour les responsables d’Auto Leader Company (ALC), « la mise en place de cette usine représente un jalon majeur dans le partenariat entre Chery et l’Algérie, offrant des perspectives prometteuses pour le secteur automobile du pays », ajoutant que « les retombées économiques attendues incluent la création d’emplois locaux, le transfert de technologies, et une augmentation de la production nationale, contribuant ainsi à renforcer l’autonomie du secteur automobile en Algérie ».

    Suite à cette annonce prometteuse, le manager général de Chery dans la région Afrique, Hu Chun, présent à cet événement, a révélé des détails clés sur l’avancement du projet de l’usine de fabrication en Algérie, partageant les perspectives optimistes sur la rapidité et la qualité des progrès réalisés jusqu’à présent.

    Dans sa déclaration, M. Chun a souligné que « le projet avance rapidement et de manière efficace ». Il a confirmé que « Chery débutera la production de ses véhicules en Algérie au cours de l’année en cours », démontrant ainsi l’engagement de l’entreprise à respecter les délais annoncés.

    M. Chun a également exprimé le souhait que « l’usine puisse entrer en production avant le mois d’octobre, sous réserve des conditions favorables ». Pour lui, cette ambition « reflète l’implication de Chery à accélérer le processus de production, dépassant même les attentes initiales », ajoutant que « dans le pire des cas, le lancement du projet serait fixé au maximum au mois d’octobre ».

    En ce qui concerne la capacité de production de l’usine, M. Chun a révélé que celle-ci serait de 50 000 véhicules par an. Cette capacité serait atteinte de manière progressive, soulignant « la croissance planifiée et le développement continu de l’usine ».

    Farid Belgacem

  • Hydrocarbures : Vers un nouveau contrat  sur le périmètre Hassi Berkane Nord entre Sonatrach et le groupe chinois Sinopec

    Hydrocarbures : Vers un nouveau contrat sur le périmètre Hassi Berkane Nord entre Sonatrach et le groupe chinois Sinopec

    Entamée vendredi dernier, en marge du 7ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des exportateurs de gaz (GECF), la série d’accords avec des partenaires internationaux se poursuit pour le groupe national des hydrocarbures.

    Après la compagnie pétrolière bolivienne YPFB, la vénézuélienne PDVSA et la saoudienne Midad Energy, la société nationale des hydrocarbures vient de signer ce lundi avec le groupe chinois Sinopec (China Petroleum and Chemical Corporation) un protocole d’accord ayant pour objet de « définir le cadre de coopération entre les deux parties dans la perspective de conclure un contrat d’hydrocarbures sur le périmètre en exploration Hassi Berkane Nord, sous l’égide de la Loi 19-13 régissant les activités hydrocarbures », a annoncé le groupe pétrolier Sonatrach dans un communiqué rendu public à l’issue de la cérémonie de signature.

    Permettant de développer de nouvelles opportunités de coopération entre les deux partenaires dans le domaine de l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, ce nouveau protocole d’accord est ainsi l’expression de la volonté de Sonatrach et Sinopec d’aller vers la consolidation de leurs relations bilatérales, en étendant le champ de leurs projets communs, estime la société nationale dans son communiqué.

    Le groupe chinois Sinopec est déjà présent sur le marché national, à travers des contrats dans le domaine de production des hydrocarbures, comme celui conclu avec Sonatrach en mai 2022 qui porte sur le partage de production dans le périmètre de Zarzaïtine, situé dans le bassin d’Illizi.

    Au mois de novembre de la même année, Sonatrach et son partenaire chinois ont également signé un mémorandum d’entente, dont l’objet est de « consolider leurs relations existantes et étendre leur coopération ».

    M.N

  • GECF : La déclaration d’Alger est «le signe de la place de l’Algérie sur la scène internationale» (UNEP)

    GECF : La déclaration d’Alger est «le signe de la place de l’Algérie sur la scène internationale» (UNEP)

    L’organisation du 7ème Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) du 29 février dernier au 2 mars courant et le succès qui l’a émaillé continue de susciter des réactions des milieux économiques, tant au niveau national qu’international.

    C’est le cas de l’UNEP (Union nationale des entrepreneurs publics) qui vient de s’exprimer suite à la réussite de cet événement à portée internationale, en se félicitant de «l’accueil par notre pays des chefs d’Etat et de gouvernement des pays exportateurs de gaz, membres du Forum (…) et de la Déclaration d’Alger adoptée à l’unanimité», dans un communiqué rendu public ce dimanche.

    L’organisation patronale met l’accent sur les conditions dans lesquelles s’est déroulé cette septième édition du GECF ayant regroupé les principaux acteurs du marché gazier mondial, en notant que «les témoignages de reconnaissance des participants sur les conditions d’accueil, de travail et le contenu de la Déclaration d’Alger témoignent des capacités de notre pays à accueillir et organiser des événements internationaux de première importance».

    Ainsi, relève aussi l’organisation regroupant les chefs d’entreprises publiques, «ce sommet, qui a vu une forte participation et a enregistré de nouveaux membres (…), est le signe de la place et du rôle de notre pays sur la scène internationale en générale et gazière en particulier».

    En se penchant sur le contenu des travaux du sommet, l’UNEP souligne dans son communiqué «la haute teneur et la portée stratégique des discours d’ouverture et de clôture prononcés par le président de la République, qui a notamment souligné la nécessité d’avoir une vision commune pour la préservation des intérêts des producteurs et des consommateurs et le rôle essentiel que joue le gaz dans la réalisation du développement durable et la satisfaction de la demande mondiale de plus en plus croissante d’énergie».

    Concernant les résultats auxquels a abouti le GECF d’Alger, le patronat public met en exergue la Déclaration d’Alger qui, estime l’organisation, «a souligné la volatilité de la demande du gaz naturel, affectant négativement la performance de l’économie mondiale et la nécessité d’assurer des prix équitables et stables qui assurent des investissements viables à même de renforcer et la sécurité énergétique et le besoin impérieux de sécuriser la demande et les approvisionnements à travers des contrats à long terme».

    R. N.     

  • GECF : Le sommet d’Alger qualifié d’historique par Mohamed Hamel et Mohamed Arkab

    GECF : Le sommet d’Alger qualifié d’historique par Mohamed Hamel et Mohamed Arkab

    Le 7e sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF), organisé à Alger, a été couronné de succès, marquant une étape historique pour le Forum. C’est qu’a déclaré, lors d’un point de presse de clôture au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, soulignant «le caractère exceptionnel de cette rencontre», qualifiant la participation de «qualité».

    Aux côtés du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, ainsi que du PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, M. Hamel a exprimé sa satisfaction quant à la réussite du sommet, soulignant «l’importance des échanges de qualité qui ont eu lieu entre les délégations».

    Un aspect notable de ce sommet a été la participation sans précédent de dix présidents, établissant ainsi un record pour le GECF. Cette présence massive témoigne de l’importance croissante de l’organisation dans le paysage énergétique mondial.

    M. Hamel a également mis en avant l’élargissement continu du GECF avec l’adhésion de nouveaux membres. En 2022, le Mozambique a rejoint le Forum, suivi de la Mauritanie en 2023 et du Sénégal en 2024. Cette expansion démontre l’attrait et la pertinence croissants du GECF dans le contexte d’une coopération renforcée entre les pays exportateurs de gaz.

    Il révélera que «d’autres pays voudraient rejoindre le GECF et nous sommes en négociations pour qu’ils officialisent leurs demandes. On en dira un peu plus tard pour des raisons de confidentialité».

    Selon lui, les discussions au Sommet ont couvert une gamme diversifiée de sujets, allant de la stabilité des marchés gaziers à l’innovation technologique dans le secteur. Les membres ont échangé des idées et des perspectives sur la transition énergétique, soulignant le rôle crucial du gaz naturel dans ce processus.

    Autre décision inédite de ce sommet révèle M. Arkab était celle d’«assurer la sécurité des infrastructures de l’industrie énergétique, notamment les infrastructures transfrontalières».

    Aussi, l’adoption, à l’unanimité, de la « Déclaration d’Alger », ajoute M. Hamel,  «est le signe que les membres du GECF font preuve d’un important sens de l’unité, de solidarité et de coopération (…) Le consensus reflète la volonté des pays du GECF à promouvoir le gaz comme énergie incontournable dans la transition énergétique».

    Par ailleurs, M. Arkab a affirmé que « le gaz naturel est la solution pour la transition énergétique, non le problème. Cette vision a été largement développée dans la Déclaration d’Alger, tout comme l’importance des contrats à moyen et long terme pour la pérennité des investissements dans l’industrie gazière ».

    En outre, M. Arkab a mis en avant une autre position unanime, à savoir que « les pays membres condamnent toutes les sanctions unilatérales prises, en dehors du cadre de l’ONU, contre des producteurs », estimant que « celles-ci représentent une menace sur la stabilité du marché ainsi que sur la disponibilité de la ressource ».

    Une chose est sure, le 7e Sommet du GECF restera, selon MM. Hamel et Arkab, dans les annales en tant qu’événement « marquant, illustrant la solidarité et la collaboration croissante entre les nations engagées dans la production et l’exportation de gaz ». Ainsi, le GECF se positionne ainsi comme une force dynamique, contribuant de manière significative aux discussions mondiales sur l’avenir de l’énergie.

    Farid Belgacem

  • 7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz : La «Déclaration d’Alger» adoptée à l’unanimité

    7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz : La «Déclaration d’Alger» adoptée à l’unanimité

    La « Déclaration d’Alger » a été adoptée à l’unanimité, ce samedi au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, à l’issue du 7e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF).

    D’emblée, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné que «l’Algérie œuvrera à coopérer avec les pays membres du GECF pour faire du gaz un véritable ami de la nature», ajoutant que «ce sommet nous a permis de dégager une vision commune pour partager les risques et faire face ensemble aux défis dans l’esprit de faire de cette ressource naturelle une énergie propre et conforme au développement durables et aux résolutions des Nations-Unies».

    Dans son discours de clôture, le président de la République s’est félicité du succès des travaux du 7ème CEGF, appelant à «la nécessité de renforcer le dialogue et de la coopération entre les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz pour assurer un avenir commun et prometteur à cette ressource naturelle et la stabilité sur le marché mondial ».

    Du reste, il a réitéré «l’engagement de l’Algérie à travailler main dans la main avec tous, en vue d’assurer un avenir commun et prometteur à cette ressource naturelle en élargissant et en intensifiant les contacts et les concertations entre les acteurs».

    Ce que dit la «Déclaration d’Alger» ?

    Dans la «Déclaration d’Alger», le GECF a réaffirmé, les droits souverains absolus et permanents des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel, exprimant sa préoccupation «face à la volatilité récurrente de la demande de gaz naturel qui affecte négativement les performances économiques mondiales» et sa détermination «à travailler avec toutes les parties pour parvenir à des marchés du gaz naturel équilibrés et fiables».

    Ainsi, le GECF a mis en valeur «l’importance des contrats de gaz naturel à moyen et long terme, des prix du gaz naturel équitables et stables et des investissements soutenus dans le gaz naturel pour renforcer la sécurité énergétique et soutenir le développement de systèmes énergétiques résilients».

    Ainsi, les membres du GECF ont exprimé leur engagement à renforcer leur collaboration pour fournir «un approvisionnement en gaz naturel efficace et fiable» et d’«étendre l’utilisation du gaz naturel pour le développement durable et l’atténuation et l’adaptation au changement climatique».

    Du coup, la «Déclaration d’Alger» a mis en avant le soutien du GECF «à un dialogue solide et significatif entre les producteurs, les consommateurs et les autres parties prenantes concernées, en vue d’assurer la sécurité de la demande et de l’offre, de favoriser la stabilité du marché et de plaider en faveur de marchés du gaz naturel ouverts, transparents, sans entrave et non discriminatoires», mettant l’accent sur le rôle fondamental du gaz naturel dans « la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies», «la satisfaction des besoins énergétiques mondiaux croissants et la garantie d’un accès universel à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous».

    Sur un autre registre, la « Déclaration d’Alger » désapprouve  « la mise en œuvre unilatérale d’actions et de mesures fiscales sans précédent, prétendument justifiées par la garantie de la sécurité d’approvisionnement énergétique de certains, au détriment des règles du marché du gaz naturel, et au risque d’accentuer les déséquilibres au détriment des populations vulnérables ».

    Cela implique ajoute la «Déclaration d’Alger», la défense du gaz naturel en tant que « source d’énergie essentielle pour un avenir juste, inclusif et prospère, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte » et « contribuer à l’inclusion du gaz naturel en tant que ressource naturelle écologiquement durable dans les réglementations climatiques, d’investissement et fiscales, les opérations bancaires internationales et le commerce mondial ».

    Enfin, le GCEF a réitéré son soutien aux pays dans leur «lutte incessante contre la pauvreté énergétique». A ce propos, la «Déclaration d’Alger» a souligné la condamnation des pays membres du GECF «de toutes les restrictions économiques unilatérales entreprises sans l’approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que de toute application extraterritoriale de lois et réglementations nationales contre les pays membres du GECF qui ont un impact négatif sur le développement et le commerce du gaz naturel et mettent en péril la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel».

    Farid Belgacem

  • GECF : Signature de deux mémorandums d’entente le Groupe Sonatrach et la compagnie pétrolière vénézuélienne (PDVSA)

    GECF : Signature de deux mémorandums d’entente le Groupe Sonatrach et la compagnie pétrolière vénézuélienne (PDVSA)

    Ce vendredi, Alger a été le théâtre de la consolidation des relations énergétiques entre l’Algérie et le Venezuela, avec la signature, en marge du GECF, de deux contrats de partenariat entre le Groupe Sonatrach et la compagnie pétrolière vénézuélienne (PDVSA).

    Ces accords ont été annoncés par Rachid Hachichi, PDG du groupe Sonatrach, lors d’une conférence de presse à l’issue de la deuxième journée du 7ème Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays exportateurs de gaz (GECF) qui se tient, depuis hier, au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal.

    Le premier contrat concerne la formation de cadres dans les métiers des hydrocarbures et a été établi avec l’Institut algérien du pétrole (IAP) de Boumerdes. «Cette collaboration vise à renforcer les compétences dans des domaines clés tels que le forage, le transport, la production et la commercialisation des hydrocarbures », explique M Hachichi, précisant que «l’accent est mis sur le partage de connaissances et d’expertise entre l’Algérie et le Venezuela pour promouvoir le développement mutuel dans le secteur énergétique ».

    Le deuxième contrat aborde la «recherche des opportunités d’investissement». Cette initiative ouvre la voie à une coopération stratégique visant à explorer les possibilités d’investissement dans le secteur énergétique entre les deux pays. «Cette étape démontre l’engagement des deux pays à rechercher des opportunités mutuellement bénéfiques et à renforcer leur partenariat économique », explique M. Hachichi qui a souligné l’importance de ces contrats dans le contexte du 7ème GECF, mettant en avant la volonté commune de l’Algérie et du Venezuela de promouvoir la collaboration dans le domaine énergétique. Il a également souligné que «ces accords contribueront non seulement au renforcement des liens bilatéraux mais également à l’échange de savoir-faire technique et technologique».

    Par ailleurs, M. Hachichi a indiqué que «ce Forum a été, pour l’Algérie, une fructueuse opportunité pour engager plusieurs discussions bilatérales qui devraient probablement déboucher sur des contrats de partenariat », rappelant que «le GECF pèse de manière significative sur le marché mondial du gaz puisqu’il représente 70% des réserves mondiales et 40% de la production mondiale». En ce sens, il dira que « ce Forum intergouvernemental demeure, pour le moment, essentiellement un espace de concertation et d’échange d’expériences», ajoutant que « le rôle du GECF est de défendre les intérêts des producteurs du gaz, la source d’énergie fossile qui demeure la plus propre».

    «La transition énergétique prendra encore des décennies à se développer, le gaz demeurera, pendant ce temps, l’énergie la plus demandée. Les prix du gaz étant soumis à des fluctuations liées aux conjonctures géopolitiques, obéissent à la règle de l’offre et la demande sur le marché mondial. Notre ambition est d’arriver à une stabilité des prix servant les intérêts des pays producteurs et consommateurs en même temps », a encore développé M. Hachichi.

    Du reste, il révélera que «le Groupe Sonatrach a engagé des discussions bilatérales avec plusieurs pays et travaille sur plusieurs aspects en Afrique et en dehors de l’Afrique».

    Farid Belgacem

  • Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, à la QNA : Plus de 8,8 milliards d’investissements en 2024

    Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, à la QNA : Plus de 8,8 milliards d’investissements en 2024

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach va consacrer environ 8,8 milliards de dollars d’investissement durant l’année 2024, a déclaré son président directeur général, Rachid Hachichi dans un entretien qu’il a accordé à l’agence de presse qatarie (QNA), à la veille de l’ouverture à Alger du septième (7e) Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GCEF) qui se tient entre le 29 février et le 2 mars 2024.

    Ces investissements entrent dans le cadre de la stratégie de Sonatrach qui s’étale sur la période 2024-2028 pour un montant total de 50 milliards de dollars, dont 71% seront consacrés à l’exploration-production, 18% au raffinage et à la pétrochimie, 5% à la liquéfaction et à la séparation et 4% à l’activité de transport par pipeline qui a permis à la compagnie nationale de fournir à l’Europe pas moins de 35 milliards de mètres cubes de gaz naturel en 2023, a-t-il rappelé.

    L’Algérie, a affirmé, Rachid Hachichi, dans un autre entretien qu’il a accordé à l’APS, dispose de plusieurs complexes de liquéfaction de gaz naturel, dont la production globale s’élève à 55 millions de M3 de GNL et de séparation de GPL (10,4 millions de tonnes). Ceci sans oublier une importante flotte de 7 pétroliers à gaz naturel liquéfié qui lui permettent d’alimenter les marchés asiatiques, en plus du bassin méditerranéen et de l’Europe.

    «La compagnie nationale Sonatrach dispose d’une grande capacité de production estimée à 136 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel primaire, en plus de 29 millions de mètres cubes par an de gaz naturel liquéfié, 9,4 tonnes par an de gaz de pétrole liquéfié, tandis que la capacité de production de gaz condensé est de 8,3 tonnes par an», a-t-il affirmé à la QNA.

    «Le marché du gaz naturel se mondialise de plus en plus. Cette tendance est principalement due au domaine du commerce du gaz naturel liquéfié», a souligné Rachid Hachichi, estimant qu’ «il est tout à fait naturel que ce changement structurel du marché du gaz entraîne une concurrence accrue entre les pays producteurs, notamment en ce qui concerne le marché européen qui joue un rôle central et qui permet un équilibre entre le marché américain et le marché asiatique».

    L. M.