Catégorie : BTP

  • Respects des délais, qualité   et entretien des projets : Les orientations de Lakhdar Rekhroukh aux directeurs de wilayas

    Respects des délais, qualité et entretien des projets : Les orientations de Lakhdar Rekhroukh aux directeurs de wilayas

    Le ministre des travaux publics et des infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a réuni ce lundi à Alger les directeurs de wilayas et les cadres du secteur, auxquels il a décliné les grandes lignes de la politique des pouvoirs publics dans ce domaine.

    M. Rekhroukh a profité de cette réunion pour donner de nouvelles orientations concernant la gestion, aussi bien localement qu’à l’échelle nationale, d’un secteur qui a connu ces dernières années de nombreuses réalisations ayant permis de réduire les distances entre les villes et régions et de désenclaver des zones, dont certaines étaient complètement isolées.

    Il s’agit avant tout, a-t-il dit, de poursuivre les efforts de concrétisation des différents programmes de projets structurants et des infrastructures de bases, à même d’améliorer la connectivité des régions du pays et de contribuer à accélérer la dynamique économique actuelle.

    Avec un réseau routier long de 141.503 kilomètres, dont 8.896 km de routes et d’autoroutes, 48 tunnels et 11.653 ponts, les défis à relever restent énormes, aux yeux de M. Rekhroukh, qui fait en effet référence à l’entretien de toutes ces infrastructures et à leur développement.

    «Les routes, tout comme les autres infrastructures de base, ne sont pas éternelles à leur réalisation. Parallèlement à leur développement, il est impératif de les préserver en accordant de l’intérêt aux opérations d’entretien», rappelle Lakhdar Rekhroukh avant de préciser que son «département ministériel va se concentrer dans les prochaines années sur cet axe important, à travers plusieurs programmes de développement ».

    «L’opération d’entretien est permanente. On ne peut pas attendre jusqu’à ce qu’il y ait une dégradation totale pour réparer. Cela coûte plus cher et sera un peu plus long. Donc, la maintenance commence dès les premiers signes et doit se faire tout au long de la vie de l’ouvrage », a-t-il insisté, affirmant que son ministère est en train de mettre en œuvre un système d’information qui permettra de connaitre l’état des routes de manière quasi-instantanée à travers le territoire national.

    « Ce système permettra aux directions centrales d’enregistrer toutes les dégradations pour ensuite pouvoir préparer les programmes des années futures», a expliqué M. Rekhroukh, qui a enchaîné avec le volet de la formation de la ressource humaine pour lequel l’Etat est en train de mettre le paquet à travers la réalisation de plusieurs établissements.

    La formation, le maître mot du discours du ministre

    «La formation va nous permettre d’appréhender tous les problèmes qui pourraient surgir et prendre en charge tous les projets», a-t-il souligné, insistant sur le fait que la valorisation de la ressource humaine est la clé de la réussite de toute politique de développement du secteur et «elle est le meilleur investissement qu’on puisse avoir».

    «Nous avons trois centres de formation qui se feront un devoir de prendre en charge tout le personnel et toute la ressource humaine au niveau de tout le secteur», a souligné Lakhdar Rekhroukh en faisant référence à l’école des métiers de Dejlfa, l’Ecole supérieure de Managment des travaux publics de Sidi Abdellah (Alger), ainsi que le Centre national de surveillance de la qualité d’Ain Defla.

    Dans les accords conclus avec des partenaires étrangers, le volet de la formation du personnel local constitue une des conditions que pose l’Algérie aux entreprises, a précisé le ministre des Travaux publics.  «Nous leur demandons de ramener des formateurs pour nos formateurs, ce qui nous permettra aujourd’hui de faire connaitre tous les rudiments de gestion des projets ou tout ce qu’il faut savoir concernant la gestion des projets et la qualité des ouvrages».

    «Celui qui ne sait pas ce qu’est la qualité, il ne peut pas en donner et ne saura pas être exigeant. Donc, le chef de projet doit accompagner l’entreprise dans les étapes de la réalisation», a fait remarquer M. Rekhroukh qui, pour rappel, avait présidé durant des années aux destinées de Cosider, l’un des plus importants groupes de construction et de travaux publics au niveau national et africain. Et de rappeler une fois de plus l’importance du suivi tout au long de la réalisation d’un  projet.

    Aller vers de nouvelles règles de gestion

    Lors de son allocution, Lakhdar Rekhroukh s’est attardé sur la numérisation du secteur des travaux publics et des infrastructures de base, qui entre dans le cadre de la politique des pouvoirs publics visant à assurer un meilleur suivi des projets mais aussi à garantir la transparence et l’équité dans l’attribution des marchés.

    « Il y aura des canevas qui seront mis en place pour suivre la gestion des projets et l’entretien des infrastructures de base. C’est pour cela que nous parlons de la circulation de l’information décisionnelle », a-t-il estimé, « parce que sans ce système d’information que nous nous attelons à mettre en place, nous ne pivons pas suivre convenablement et avec rigueur les projets lancés, apprécier les rendements de chacun, rappeler à l’ordre quand il y a défaillance et accompagner quand il y a une difficulté ».

    Dans un pays aussi vaste que l’Algérie, ce système d’information s’avère être un outil indispensable pour un suivi régulier des chantiers en cours, des routes dégradées et des autres infrastructures de bases (ports, aéroports, etc.). «Pour qu’il puisse y avoir une promptitude à la décision, on doit informer dans les délais» tient à faire remarquer le ministre.

    Cependant, rien de ce qui a précédé n’est possible sans l’amélioration des bases de gestion à tous les niveaux, reconnait M. Rekhroulh dans son intervention qui a été aussi l’occasion de faire brièvement le bilan des réalisations passées.

    Il s’agit pour le ministre des travaux publics et des infrastructures de bases, d’en finir avec les interminables retards que connaissent souvent les projets, et ce quelques soient leurs tailles ou leurs importances. Retards qui immanquablement entrainent des réévaluations qui grèvent considérablement  les finances publiques sans que cela ait permis de réceptionner certains chantiers ou d’assurer des travaux de qualité.

    Vers l’introduction d’un cahier de charges

    Les exemples ne manquent pas en matière de nombre de projets en souffrance ou qui ont subis moult dégradation, quelques temps à peine après leur livraison. Pour éviter les erreurs du passé, c’est tout le système de gestion qu’il faudra changer, à commencer par l’élaboration des cahiers des charges.  «Tout commence par le cahier des charges qu’il faut harmoniser, parce que si l’entreprise est défaillante, on ne peut lui rien exiger. Et cette entreprise, c’est nous qui la choisissons», a rappelé M. Rekhroukh, soulignant que le choix d’une quelconque entreprise doit répondre à certains critères d’éligibilité que l’ordonnateur doit lui-même fixer, en toute transparence et équité.

    «Le cahier de charges permet de mieux sélectionner les entreprises candidates. Ceci est le garant d’un meilleur choix des entreprises réalisatrices», a-t-il indiqué, insistant encore sur «la transparence et l’équité d’accès à la commande», outre le fait que les critères d’éligibilités doivent être fixés en fonction des caractéristiques et de la nature de chaque projet pour éviter d’opérer de mauvais choix et retomber dans les mêmes travers.

    Revenant sur les perspectives du secteur, le ministre a insisté sur l’achèvement des projets au caractère stratégique pour l’Algérie, rappelant lors de sa conférence de presse que l’Etat a consacré, dans le cadre de la loi de Finance 2024, une enveloppe de 60 milliards de dinars pour la réalisation de nombreux nouveaux projets et la relance d’autres chantiers en souffrance. La partie entretien est également incluse dans cette enveloppe financière, assuré le ministre qui a annoncé l’acquisition de nouveaux équipements de pesages des véhicules de transports de marchandises, souvent à l’origine des dégradations subies par des routes de grande circulation.

    L’éradication des ralentisseurs et des dos d’ânes anarchiques est au cœur des préoccupation du ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, a affirmé Lakhdar Rekhrouk, expliquant que la lutte contre ce phénomène se fera en collaboration avec Brahim Merad, son collègue du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.

    Lyès Menacer

  • Travaux publics : Signature de sept conventions

    Travaux publics : Signature de sept conventions

    Au moins sept conventions ont été signées ce samedi, à l’occasion de la journée d’étude consacrée au secteur du ferroviaire organisée par l’ANESRIF en marge de la 19e édition du Salon international des travaux publics (SITP) qui a eu lieu du 14 au 18 novembre au Palais des Pins maritimes (SAFEX) d’Alger.

    Ces conventions concernent les domaines de la formation, de la recherche et développement technologique, ainsi que les startups, appelées à jouer un rôle clé dans le développement de l’industrie du ferroviaire dans notre pays, dont les responsables ont souligné l’importance de la coopération avec les acteurs des autres secteurs économique et universitaire.

    Dans le domaine de la formation des cadres et des stagiaires, le Groupe d’étude d’infrastructures, de contrôle et d’assistance (GEICA), a signé deux conventions avec le centre technique de construction métallurgique, filiale du Groupe des industries métallurgiques et sidérurgiques (IMETAL), et le groupe China Railway Construction Corporation (CRCC), alors que l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) a signé une convention-cadre avec la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

    Ces conventions visent à encourager la recherche scientifique et les activités de développement technologique dans le domaine d’étude des infrastructures de base et de l’industrie mécanique.

    Le Groupe d’infrastructure de travaux maritimes (GITRAMA) a signé pour sa part une convention portant protocole de coopération avec l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB-Alger), dans l’optique de développer des partenariats techniques et scientifiques dans divers domaines.

    «Cette convention vise à améliorer la relation entre le monde économique et le monde de la recherche scientifique», explique à DZ Entreprise le directeur général de GITRAMA, Mahdi Kadèche, en marge de la cérémonie de signature.

    «Cela permettra éventuellement la création de startups pour permettre aux étudiants de s’inscrire dans ce nouvel esprit d’entreprenariat et, pourquoi pas, devenir de futurs partenaires du groupe GITRAMA», a-t-il ajouté.

    L’Organisme national de contrôle technique des travaux publics (CTTP) a signé lui aussi une convention avec l’Organisme national de contrôle technique de la construction hydraulique (CTH) afin d’encourager le partenariat et renforcer les capacités des deux organismes.

    Quant au Groupe d’infrastructure des travaux routiers et ouvrages d’arts (GITRA), il a signé une convention avec l’Ecole nationale supérieure des sciences géodésiques et techniques spatiales (ENSGTS) dans le but de soutenir la coopération dans le domaine des études, de la recherche, de l’encadrement et de la recherche scientifique, ainsi qu’un accord-cadre avec la startup « Moubassir » dans le but de digitaliser le système de gestion des projets du complexe.  

    Sophia Rais

  • Ouverture du 19ème SITP :  Rekhroukh dévoile les perspectives du secteur

    Ouverture du 19ème SITP : Rekhroukh dévoile les perspectives du secteur

    Le ministre des Travaux publics et des infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a procédé ce mardi à l’ouverture officielle de la 19ème édition du Salon international des travaux publics (SITP) au palais des expositions des Pins maritimes à Alger, qui se poursuivra jusqu’au 18 novembre courant.

    Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, Lakhdar Rekhroukh est revenu sur les différentes réalisations qu’a connues le secteur ces dernières années et ses perspectives pour les années à venir. D’emblée, soulignant l’importance qu’il revêt, le ministre estime que «le secteur des travaux publics et des infrastructures de base constitue la locomotive de l’économie nationale et un moteur de son développement par excellence, étant le principal et nécessaire soutien à l’aménagement du territoire, à la création d’emploi et des investissements, comme il contribue aussi à la dynamique de croissance».

    A cette occasion, le ministre est revenu longuement sur les multiples projets réalisés dans le domaine des travaux publics à travers le territoire national ces dernières années à la faveur des différents programmes de développement mis en œuvre par l’Etat.

    Ainsi, Lakhdar Rekhroukh a fait savoir que le réseau routier national totalise désormais 141 716 km, dont près de 8 900 km d’autoroutes et routes express. Le réseau, a-t-il ajouté, est doté de 11 642 ponts et autres ouvrages d’art, une cinquantaine de tunnels, dont 18 sur le réseau d’autoroutes, comme les autoroutes est-ouest et nord-sud. Ceci au moment où « à travers le programme qui est en cours de réalisation actuellement, les efforts se poursuivent pour développer davantage le réseau routier national, tout en le modernisant et en l’entretenant  travers les différentes régions du pays en réponse aux besoins des usagers », a déclaré le ministre de tutelle.

    Au volet relatif au renforcement des moyens du transport maritime, Lakhdar Rekhroukh a indiqué que le pays est doté de 52 infrastructures portuaires réparties le long des 1 622 km de côtes, dont 11 ports mixtes, deux ports pétroliers et 39 ports de pêche et de plaisance. Pour ce qui est du transport aérien, ajoute-t-il, le secteur enregistre 51 aéroports, dont 36 ouverts à l’aviation civile.

    15 000 km de chemins de fer à l’horizon 2030

    Dans le domaine ferroviaire, hissé ces dernières années au rang des priorités de l’Etat, Lakhdar Rekhroukh a révélé que le réseau national de chemins de fer exploité a atteint 4 722 km et atteindra 6 500 km à la réception des projets qui sont en cours de réalisation, alors que, à moyen terme, ce réseau atteindra 15 000 km à l’échéance 2030.

    Cependant, ajoute le ministre, «parmi les priorités de ce même programme figurent également les nouvelles lignes ferroviaires minières», dont celles «qui répondront aux besoins de transport du phosphate depuis la région de Djebel Onk et Bilad El Hadba dans l’est du pays, et transportant du minerai de fer des mines de Gara Djebilet dans région sud-ouest».

    Compte tenu des enjeux du secteur et de son rôle dans la relance de l’économie nationale, Lakhdar Rekhroukh a mis en exergue l’importance du Salon international des travaux publics, dont la Turquie est l’invité d’honneur de l’édition 2023, représentée par son ministre des Transports et de l’infrastructure, Abdulkadir Uraloglu, estimant que cet événement «constitue l’une des principales et importantes plateformes pour la réalisation des objectifs que le secteur aspire à atteindre », et ce, pour le fait que la manifestation est «une opportunité idéale pour les entreprises de réalisation et organismes d’étude de nouer des partenariats et des échanges fructueux, en s’imprégnant des technologies et techniques nouvelles que connait ce secteur à travers le monde».

    En mettant l’accent sur la nécessité d’aller vers des partenariats avec des acteurs internationaux et en incitant les entreprises nationales, qu’elles soient publiques ou privées, à prôner cette approche, le ministre des Travaux publics y voit en effet un moyen qui permettra de «renforcer sans aucun doute les capacités nationales de réalisation de projets tant au niveau national que régional».

    Par ailleurs, évoquant les différentes activités qui auront lieu durant cet événement, le ministre des Travaux publics a déclaré lors de l’ouverture du Salon que plusieurs accords-cadres et conventions de partenariat seront signés entre les entreprises participantes, en plus de l’organisation de plusieurs activités scientifiques et techniques liées au secteur des travaux publics.

    «Des experts et universitaires animeront également des conférences et des tables rondes pour enrichir les débats et les échanges entre les professionnels » sur les mutations que connait le secteur, a déclaré le ministre, tandis que, a-t-il ajouté, une journée d’information sur l’industrie ferroviaire aura lieu le 18 novembre courant.

    M. N

  • Extension du réseau ferroviaire en Algérie : les investisseurs turcs intéressés

    Extension du réseau ferroviaire en Algérie : les investisseurs turcs intéressés

    A l’instar de leurs homologues de Chine, les entreprises turques affichent un intérêt grandissant pour le secteur des travaux publics, notamment les infrastructures de transport, et plus particulièrement le réseau ferroviaire.

    Après avoir été exprimée précédemment et confirmée lors de la visite officielle qu’a effectuée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à Istanbul en juillet dernier, cette volonté vient d’être réitérée par le ministre turc des Transports et de l’infrastructure, Abdulkadir Uraloglu, à Alger, à l’occasion du Forum algéro-turc du secteur des travaux publics qu’il a présidé conjointement avec le ministre des Travaux publics, Lakhdar Rakhroukh.

    Bien que les entreprises turques aient toujours participé à la réalisation de projets sur le marché national, que ce soit dans le domaine des infrastructures de base ou du logement, cette fois-ci il semble que c’est l’ambitieux projet d’extension du réseau ferroviaire, dont le chef de l’Etat a fait une de ses priorités, qui intéresse le plus les opérateurs économiques turcs, de même que les pouvoirs publics algériens exprimant leur souhait de voir celles-ci y prendre part, comme vient de le déclarer le ministre des Travaux publics los de ce Forum.

    Il faut rappeler que le méga programme en question, tel que décliné en août dernier par le président Tebboune, consiste en un plan national comprenant l’extension du réseau de chemin de fer national de 6 000 km supplémentaire, pour le porter à un total de 15 000 km à moyen terme.

    Les entreprises chinoises ont déjà exprimé leur disposition à s’y impliquer, tel que cela a été relevé lors de la visite du chef de l’Etat à pékin cet été, avec des investissements d’une valeur de l’ordre de 32 milliards de dollars.

    Leur emboitant le pas, les milieux économiques turcs expriment donc les mêmes ambitions pour s’impliquer dans la réalisation dudit projet de grande envergure, considéré à juste titre comme le pilier central de tout développement économique garantissant l’équilibre régional.

    Lors du Forum économique algéro-turc du secteur des Travaux publics, Lakhdar Rakhroukha a ainsi exprimé le vœu de voir les entreprises turques activant dans le domaine des infrastructures de base participer à la réalisation de ces projets d’investissement, notamment en matière de voie ferroviaire.

    D’une manière globale, l’Algérie est considérée comme une destination privilégiée des investissements turcs à l’étranger, étant à la 7ème place mondiale et la première à l’échelle africaine, a révélé en 2022 l’ambassadrice de Turquie en Algérie, Mahinur Ozdemir Goktas.

    Une balance commerciale excédentaire en faveur de l’Algérie

    Le stock d’IDE (investissements directs étrangers) de la Turquie en Algérie, qui est de l’ordre de 6 milliards de dollars actuellement, est appelé à connaitre une forte croissance dans les années à venir à la faveur de la nouvelle approche bilatérale annoncée conjointement en juillet dernier à Istanbul, visant à porter ce volume à 10 milliards de dollars.

    Au même titre que les domaines de l’énergie et des mines, le secteur du bâtiment et des infrastructures a toujours été attractif pour les entreprises turques qui, selon les données remontant jusqu’à la fin 2020, elles ont investi dans pas moins de 550 projets, pour une valeur globale ayant atteint 20 milliards de dollars.

    En amont de la réalisation de projets de Travaux publics, faut-il noté que les investissements turcs sur le marché national sont d’une grande importance, avec notamment le complexe Tosyali Algérie, implanté dans la wilaya d’Oran, et produisant jusqu’à 4 millions tonnes, dont le rond à béton destiné à couvrir les besoins du secteur du bâtiment et de travaux publics et à l’exportation.

    Si les entreprises turques s’intéressent autant au marché algérien pour le placement de leurs investissements, c’est en raison des avantages, non moins importants, qui y sont descellés. En plus de la mise en œuvre ces derniers mois d’importantes réformes réglementaires et administratives facilitant l’accès aux investisseurs étrangers sur le marché national, notamment la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement, le ministre turc des Transports et de l’infrastructure, Abdulkadir Uraloglu, a souligné aussi, lors du Forum algéro-turc, la position stratégique de l’Algérie, ainsi que ses ressources énergétiques et ses richesses minières.

    Outre l’investissement, le partenariat algéro-turc se renforce également en matière d’échanges commerciaux, ayant déjà observé une progression de 30% durant l’année précédente 2022, pour une valeur totale de 5,3 milliards de dollars, faisant ressortir une balance commerciale excédentaire au profit de l’Algérie de 3,4 milliards de dollars.

    La semaine dernière, en effet, le vice-ministre turc des Affaires étrangères, Yasin Ekrem Serim, a révélé que la Turquie a exporté vers l’Algérie durant l’exercice précédent pour une valeur de 1,9 milliard de dollars, ce qui la place à la 4ème place des destinations des exportations turques sur le continent africain, derrière l’Egypte en première position avec 4 milliards de dollars, suivie du Maroc en 2ème position (3 milliards de dollars) et la Libye (2,4 milliards de dollars).

    M. Naïli

  • Avec son Pôle T 125, Cosider met le secteur des transports sur les rails

    Avec son Pôle T 125, Cosider met le secteur des transports sur les rails

    Dans une conjoncture où le renforcement des infrastructures de transport constitue l’une des priorités de la nouvelle politique économique mise en œuvre ces dernières années, le groupe public Cosider fait preuve de performances singulières dans le domaine de la production d’équipements et de réalisation de travaux ferroviaires.

    Au même titre que les différentes filiales du groupe qui réalisent des résultats exceptionnels, que ce soit dans la construction, les travaux publics, les canalisations, l’engineering, la géotechnique, agriculture ou autres, la Division des travaux ferroviaires de Cosider a réussi à réaliser d’importants projets dans son domaine d’intervention en quelques années seulement.

    Créée au début des années 2010, cette Division a ainsi pour mission de répondre aux besoins croissants inscrits dans le cadre du programme de développement du réseau ferroviaire national mis en œuvre par les pouvoirs publics et dont le but consiste à moderniser ce volet du secteur des transports.

    Pour ce faire, la division dédiée par le groupe public au transport par rails a pour fer de lance le pôle Cosider TP T125, réalisé en 2013 dans la région d’Aïn Oussara, dans la wilaya de Djelfa, et destiné à la réalisation de travaux de pose de voies ferrées et à la fabrication de traverses pour chemins de fer.

    A présent, ce pôle du groupe Cosider, tout en étant sur plusieurs projets à travers plusieurs wilayas du pays, a déjà à son actif la réalisation d’un linéaire de pas moins de 200 km de voies ferrées.

    Six projets de chemins de fer en cours

    En plus des travaux de raccordement du site de son usine de fabrication de traverses au réseau national ferroviaire, ce pôle de Cosider, spécialisé dans le rail, est sur six projets, dont deux sont achevés et en cours de réception, à savoir la ligne entre la wilaya de M’sila et la localité de Boughezoul, d’un linéaire total de 152 km et dont près de 56 km réalisés par le pôle rail de Cosider, la ligne entre les wilayas de Djelfa et Laghouat (110 km, dont près de 60 km Cosider).

    Le projet de ligne entre Djelfa et Boughezoul (144 km, dont 72,4 km Cosider) et qui est en cours d’achèvement, le projet de ligne minière dans la wilaya de Tébessa (176 km, dont 68 km Cosider), qui est en cours de réalisation, ainsi que les projets de ligne Khenchela-F’kirina (31 km, dont 26 km Cosider) et Bejaïa-Beni Mansour (54 km, dont 26 km Cosider) dont les travaux sont sur le point d’être entamés, précise-t-on au niveau de la Division ferroviaire de Cosider.

    Dans le domaine de fabrication de traverses pour chemins de fer, il est utile de noter que le pôle TP T 125 de Cosider, à travers son usine de production sise dans la localité d’Aïn Oussara, employant une moyenne de 80 salariés, contribue d’une manière significative à l’intégration du produit local dans le processus d’extension du réseau national de transport ferroviaire. Ayant produit en effet plus de 540.000 traverses, en mono et bi-blocs, depuis son entrée en activité, cette unité du groupe Cosider a réussi à mettre fin à l’importation de ce type de matériaux.

    Conçue comme étant une usine mixte, cette unité de production de traverses de Cosider a la particularité d’être unique à l’échelle nationale, du fait qu’elle a un atout non négligeable qui est sa capacité de «produire des traverses monoblocs et bi-blocs en même temps et avec la même chaîne de production», fait-on savoir auprès du groupe Cosider.

    Réduction des importations en matériaux pour chantiers ferroviaires

    Dans le détail, l’usine a une capacité de production de 360 unités/poste (mono et bi-bloc), soit 720 unités/jour au total, comme elle est également polyvalente, étant donné qu’«elle produit jusqu’à présent des traverses bi-blocs VAXU31 et des traverses monoblocs M450 NP, récemment introduites pour les nouvelles lignes à grande vitesse de 220 km/h », a-t-on fait savoir.

    En outre, avec le projet de raccordement de son unité de fabrication de traverses au réseau national de chemin de fer, le pôle ferroviaire de Cosider vise l’objectif de réduire le recours au transport routier et les coûts qui lui sont inhérents, car «cet embranchement permettra l’expédition de traverses vers les différents projets en cours de réalisation par voie ferrée», explique-t-on à Cosider, estimant que «ce choix facilite la mobilité et contribue à réduire les coûts de transport».

    Ainsi, à l’achèvement du projet de raccordement de l’unité de production de traverses, les chantiers des lignes Bejaïa-Beni Mansour et Aïn El Beida-Khenchela, totalisant 77 km linéaires et nécessitant quelque 134.000 traverses, seront approvisionnés en la matière exclusivement par voie ferrée sans recourir au transport routier.

    A moyen et long terme, cet embranchement assurera également l’approvisionnement des futurs projets de voie ferrée que la filiale Cosider travaux publics aura certainement à réaliser, pour un total de 1 130 km linéaires, avec des besoins en traverses estimés à 1,93 million d’unités.

    Au-delà du transport ferroviaire, le pôle T125 du groupe Cosider vise également dans ses projets futurs les infrastructures urbaines de transport par tramway et métro. «A cet égard, cette filiale de l’entreprise publique vient d’être sollicitée pour l’approvisionnement en traverses pour les voies de métro et tramway ou bien d’autres éléments préfabriqués issus de chaînes de production semblables à celles de l’usine de fabrication de traverses », est-il souligné.

    Cosider rail met le cap sur le métro et le tramway

    Entre autres commandes de ce type enregistrées par le pôle ferroviaire de Cosider, des demandes d’approvisionnement en traverses bi-blocs pour 40.000 unités, dont 30.000 pour Colas Rail et 10.000 pour Ircon International Limited, ainsi que 7.000 éléments de bancs préfabriqués au profit du pôle M38, pour l’aménagement des arrêts du tramway de Constantine. 

    Enfin, outre l’approvisionnement des chantiers de réalisation de chemins de fer en traverses, le projet d’interconnexion de l’unité de production avec le réseau ferré national permettra au pôle ferroviaire de Cosider de «disposer d’une unité de maintenance spécifique pour le matériel de pose de voies», dont le déplacement s’effectue par voie ferrée, faut-il le préciser.

    Par ailleurs, au-delà de la fourniture de traverses, le pôle ferroviaire de Cosider ambitionne désormais de participer directement aux travaux de réalisation de projets de métro et de tramway.

    Dans ce domaine, faut-il préciser que le groupe Cosider a les moyens de ses ambitions, disposant notamment de compétences et des équipes formées pour ce type de travaux, d’une expérience dans la réalisation de ligne de tramway, ayant participé à la dernière phase de la ligne de tramway de Mostaganem, ainsi que de l’expertise et la maîtrise des normes spécifiques.

    Sabrina Mouloud

  • Hamid Khemliche, nouveau P-dg du Groupe Cosider

    Hamid Khemliche, nouveau P-dg du Groupe Cosider

    C’est un enfant de Cosider qui vient succéder à un autre enfant de Cosider, à la tête du groupe du plus grand Groupe Algérien de BTPH. Hamid Khemliche a été installé dans ses fonctions de président directeur général du Groupe Cosider, ce jeudi 8 décembre, par le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base, qui n’est autre que Lakhdar Rekhroukh, l’ex P-Dg de cette grande entreprise nationale, qu’il a quitté le 8 septembre dernier, suite à sa nomination à la tête du tout nouveau ministère des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base.

    La cérémonie d’installation à laquelle a pris part la grande famille de Cosider  a été l’occasion de rappeler le chemin parcouru par cette entreprise qui a réussi à « s’imposer sur le marché du bâtiment et des travaux publics (BTP), et à occuper la première place dans le domaine de cette activité au niveau national et continental en dépit de la rude concurrence, notamment des entreprises étrangères. », fait remarquer Lakhdar Rekhroukh qui a passé 38 ans au sein de Cosider, dont une vingtaine en tant que P-dg.

    C’est avec des mots chargés d’émotions qu’il évoquera son parcours professionnel dans cette entreprise qu’il a intégré en tant qu’ingénieur. Notamment quand il a eu à évoquer les défis que les employés de Cosider ont eu à relever, particulièrement durant la décennie noire, ou encore quand, chiffres à l’appui il rappelle les réalisations de cette entreprise qui  réaliser de nombreux grands projets d’équipements publics et une progression certaine comme ne témoigne son chiffre d’affaires (de 1.900 Mds Da durant les 20 dernières années).  

    Convaincu des capacités  de Hamid Khemliche  à « poursuivre le processus et à diriger le groupe vers davantage de progrès et de prospérité», le ministre a affirmé que « L’Algérie a grandement besoin d’une entreprise de réalisation de ce type et de cette envergure, capable d’être une locomotive de l’économie nationale.»

    Conscient de la « lourde responsabilité » qui lui a été confié,  Hamid Khemliche, le nouveau P-dg du Groupe Cosider a tenu à remercier le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base et à travers lui les hautes autorités du pays « pour la confiance placée » en lui, avant d’exprimer  « sa volonté et celle de l’ensemble des fonctionnaires de l’entreprise, première au niveau national dans le domaine du BTP, à élargir sa contribution dans la relance de l’économie nationale en améliorant sa performance ».

    Pour rappel, avant d’être nommé à la tête du Groupe Cosider, Hamid Khemliche occupait le poste de P-dg de la filiale Cosider Ouvrages d’Arts. A noter aussi que c’est Mustapha Saidani  qui a assuré l’intérim à la tête de ce Groupe qui compte 11 filiales et 40 000 employés.

    Un groupe qui se défini de par « sa participation dans multiples secteurs économiques et en particulier celui du BTPH comme un conglomérat d’entreprises dont les activités font la jonction des domaines d’activités qui concourent au développement du pays. Un nombre de projets importants à notre actif a conféré des particularités dans la maitrise des techniques, une organisation adaptée aux contextes locaux et régionaux et un potentiel humain et matériel approprié » est-il précisé sur le site de Cosider Groupe.

    Une entreprise dont  la « stratégie est centrée volontairement sur les métiers de base. Elle permet la spécificité des investissements, une grande ouverture sur le partenariat et la création de groupements d’intérêts communs avec des entités étrangères notamment, à l’occasion de lancement de grands projets de développement.» Précise cette même source  tout en soulignant que Cosider Groupe « compte dans son palmarès des centaines de kilomètre de routes et d’autoroutes, des dizaines d’ouvrages d’art, des barrages hydrauliques, des aéroports, plusieurs milliers de kilomètres de gazoducs et d’oléoducs et des dizaines de milliers de logements. »

    S.M

  • Travaux publics: Ouverture aujourd’hui du 18ème SITP

    Travaux publics: Ouverture aujourd’hui du 18ème SITP

    Après deux années d’absence en raison de la pandémie de la Covid-19, le Salon international des travaux publics, de l’hydraulique et des infrastructures de base (SITP) est revenu cette année, dans sa 18ème édition. Il a été inauguré aujourd’hui par le ministre des Travaux publics, de l’Hydraulique et des infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh.

    Cette nouvelle édition du SITP s’étale sur une durée de cinq jours, soit jusqu’au 23 septembre. Elle se tient au Palais des expositions, Pins maritimes à Alger. 140 entreprises nationales et internationales y prennent part. L’invité d’honneur est le Qatar.

    Dans une allocution lue en son nom par le ministre du secteur, le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane, a mis en avant l’importance que revêt cette manifestation, assurant que c’est l’occasion pour les entreprises algériennes de décrocher de nouveaux projets y compris à l’international.

    «Les entreprises algériennes jouissent de grandes capacités techniques, acquises au fil de 60 ans de réalisations, ce qui leur permet de décrocher des marchés à l’étranger» soutient M.  Benabderrahmane, assurant qu’il s’agit là «d’une démarche qui intervient en adéquation avec la volonté de diversifier l’économie nationale dans l’Algérie nouvelle».

    Du secteur des travaux publics, le chef de l’exécutif dira que ce dernier est un levier de l’économie mais aussi un moteur du développement par excellence. Pour M. Benabderrahmane, le 18ème SITP constitue «une occasion importante de promouvoir les moyens de réalisation et les études nationales».

    C’est aussi une «opportunité à saisir pour établir des partenariats et des échanges fructueux selon les techniques et les nouvelles technologies usitées dans ce domaine à travers le monde, ce qui est à même d’optimiser nos potentialités nationales de réalisation au double plan national et régional».

    Concernant la participation du Qatar entant qu’invité d’honneur, le Premier ministre, Aimene Benabderrahmane, considère que «c’est une excellente opportunité» pour renforcer la coopération entre les deux pays.  Il a rappelé que les partenaires entretiennent des relations de «haut niveau» dans différents domaines.

    A préciser qu’outre les exposants algériens et ceux qataris, le 18ème SITP accueille des représentants d’autres pays étrangers, entre autres la Chine, l’Allemagne, la Turquie, la Tunisie et l’Arabie Saoudite.

    Il est à souligner également la participation à cette édition de différentes universités du pays, des écoles et des instituts spécialisés dans les travaux publics et le génie civil. De même que des startups, des banques et des établissements financiers.

    Sonia Miloud

  • Batimatec 2022 : forte présence des entreprises italiennes

    Batimatec 2022 : forte présence des entreprises italiennes

    Plus de 700 entreprises algériennes dont 250 étrangères prennent part à la 24ème édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics (Batimatec 2022) ouverte, aujourd’hui, au Palais des expositions, Pins maritimes à Alger. Cela pour une durée de 5 jours, soit jusqu’au 19 mai.

    A l’édition 2021, elles étaient au nombre de 590 dont 119 étrangères. Cette manifestation est co-organisée par Batimatec Expo et la Société algérienne des foires et expositions (Safex) sous le patronage du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.

    En fait, la différence entre les deux éditions n’est pas que dans cette participation en hausse des entreprises aussi bien nationales qu’internationales mais aussi dans la forte présence de celles italiennes, plus particulièrement. Ces dernières, à elles seules, occupent tout le pavillon «G» qui s’étend sur une superficie de 600 m2.

    L’Italie est présente au Batimatec 2022 avec 80 exposants dont trois associations d’entrepreneurs, en l’occurrence : l’Union des constructeurs des machines pour le bâtiment, les travaux routiers et le secteur minier (Ucomesa), l’Union italienne pour les machines pour constructions (Unacea) et l’association Confindustria Marmomacchine qui regroupe les producteurs et transformateurs de marbres, granits et pierre naturelles.

    «Il y a eu des accords entre les deux gouvernements algérien et italien» nous rappelle Adnane Yahiaoui, l’attaché commercial du Batimatec Expo. Et ce dernier de nous confier son souhait : «Nous aspirons à des partenariats et un échange de technologie entre les entreprises des deux pays».

    De son côté, le directeur du bureau d’Alger de l’Agence italienne pour le commerce extérieur (ITA), Gabriele Barone, affirme : «L’Italie a doublé sa participation au Batimatec 2022. Cela démontre l’intérêt accordé par les entreprises italiennes au marché algérien dans le domaine du bâtiment et des travaux publics. Nous allons explorer davantage les opportunités d’investissement et de partenariat, entre autres dans le domaine de la technologie».

    A l’occasion, le représentant italien assurera que «le gouvernement italien, à travers son ministère des Affaires étrangères et l’Agence pour le commerce extérieur, travaillent pour renforcer la présence des entreprises italiennes à l’étranger». Il ajoutera : «Les usines algériennes sont équipées de machines italiennes. Maintenant, il faudrait activer des partenariats gagnant-gagnants pour remplacer les anciennes machines par de nouvelles. Les entreprises italiennes sont là pour soutenir le système industriel algérien».

    Pour rappel, en novembre 2021, le président italien, Sergio Mattarella, a effectué une visite de deux jours en Algérie, à la tête d’une importante délégation. A son tour, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, se rendra en Italie, à la fin de ce mois de mai. A la mi-juillet 2022, un important forum d’affaires se tiendra à Alger, avec la présence d’entrepreneurs italiens et algériens.

    C’est dire la volonté politique et l’engagement des deux pays à aller de l’avant dans cette démarche de renforcement des liens commerciaux et économiques.

    Par ailleurs, il est à souligner que le Batimatec 2022 a été inaugurée par un représentant du ministère de l’Habitat, en l’occurrence, Rédha Bouarioua, le directeur général de la construction et des moyens de réalisation. S’arrêtant devant les différents stands, il a échangé avec les représentants des entreprises sur leurs produits innovants et leurs offres pour le secteur, ainsi que leurs préoccupations et les difficultés sur le terrain.

    A l’occasion, le représentant du ministère de l’Habitat est revenu sur un thème d’actualité, en soutenant que l’efficacité énergétique est inscrite dans le plan d’action du ministère. M. Bouarioua a évoqué notamment des projets en cours pour le développement des énergies renouvelables et a rappelé l’existence d’une règlementation thermique qui fait obligation aux entreprises de construction de tenir compte de l’isolation des toitures et autres

    Karima Mokrani

  • Péage autoroute et surcharges poids lourds: Farouk Chiali dit tout

    Péage autoroute et surcharges poids lourds: Farouk Chiali dit tout

    Dans un long entretien accordé, aujourd’hui à l’APS, le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali, a fait un point de situations des projets en suspens, notamment le port d’El-Hamdania de Cherchell, à Tipaza, les 56 stations de péage de l’autoroute Est-Ouest et la surcharge des poids lourds qui détériorent les routes et causent de graves accidents de la circulation.

    Selon le ministre, « la gestion de la réalisation du grand port d’El Hamdania sera confiée à une agence nationale qui sera créée en vertu d’un décret adopté par le gouvernement le 4 novembre dernier», affirmant que ladite agence, dont le siège est fixé dans la wilaya de Tipaza, « agira en tant que maître d’ouvrage délégué pour le compte de l’Etat.

    A ce titre, révèle Farouk Chiali, des contacts et des démarches sont menés en collaboration avec les ministères des Affaires étrangères, des Finances et des Transports, en vue de lancer ce projet dans les plus courts délais.

    « Nous sommes également en contact permanent avec les partenaires chinois et en phase de négociations pour finaliser les questions de financements de ce projet », dira Farouk Chiali, précisant que « l’agence sera chargée de la réalisation de ce projet et du suivi des travaux ».

    Par ailleurs, révèle le ministre, le grand port centre sera relié au réseau routier national, notamment l’autoroute-Est-Ouest ainsi qu’au réseau ferroviaire.

    A ce propos, il dira qu’une pénétrante de 37 kilomètres reliant le port à l’autoroute Est-Ouest au niveau d’El-Afroune (Blida), ainsi qu’une double voie ferrée électrifiée de 48 km entre le port et la gare d’El-Afroune seront engagés très prochainement.

    « Le lancement des avis d’appels d’offres pour les deux projets interviendront dans les meilleurs délais. Les opérations d’expropriation des zones dédiées, d’indemnisation et de libération de l’emprise ont été finalisées à 90 % », indique Farouk Chiali qui, par ailleurs, affirme que « dès que nous terminerons les négociations avec la partie chinoise sur les modalités de financement, nous entamerons les travaux de réalisation. Nous espérons commencer les travaux de réalisation de cette importante infrastructure avant le mois de mars 2021 ».

    Farouk Chiali a tenu à préciser que des entreprises algériennes seront impliquées dans la réalisation de ce projet, qualifié de stratégique, dont l’étude technico-économique a démontré son importance et son impact sur l’économie nationale. Ainsi, tous les départements ministériels concernés ont été associés, dont l’Intérieur, l’Energie, les Transports, les Finances, l’Environnement et la Culture.

    La vision sur l’exploitation de ce futur port est également tracée. Elle consiste à associer un armateur pouvant assurer dans le cadre d’un plan de charges le traitement d’un nombre déterminé de containers à faire transiter annuellement.

    « Des négociations sont toujours en cours avec les partenaires chinois pour déterminer les modes d’exploitation de ce port », a assuré Farouk Chiali, faisant observer que l’entrée en service de cette infrastructure permettra à des pays africains, qui n’ont pas de ports, un accès à la mer méditerranéenne.

    Les 56 stations de péage opérationnelles en 2021

    Le projet d’installation des 56 stations de péage sur l’autoroute Est-Ouest sera finalisé en 2021, a indiqué,le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali.

    « En principe d’ici la fin de l’année 2021, nous devront réceptionner les 56 stations de péage qui seront installées sur les axes de l’autoroute Est-Ouest sous toutes réserves. En raison de la pandémie, les techniciens étrangers impliqués ne pouvaient pas continuer. Ce qui a engendré des retards », a expliqué Farouk Chiali.

    Le système de péage n’est prévu, selon le ministre, qu’au niveau de l’autoroute Est-Ouest ou l’infrastructure nécessaire à la mise en place de ce système est disponible et moins coûteuse.

    Réparti en trois parties (est, centre et ouest) le taux d’avancement des travaux de réalisation des stations et points de péages est appréciable, a souligné le ministre assurant que la mise en place de ce service sera bénéfique pour l’usager en ce sens que les recettes générées vont permettre d’assurer l’entretien et la préservation de ce patrimoine.

    Le système de péage sera aussi bénéfique pour les automobilistes qui gagneront en confort, sécurité et exploitation du véhicule, a fait observer Farouk Chiali en signalant que les usagers qui vont opter pour les anciennes routes nationales 4 et 5, dont l’accès reste gratuit, constateront l’avantage du péage.

    S’agissant de la forme d’exploitation des futures stations, le ministre a déclaré que cette décision reste du ressort du gouvernement, précisant que les tarifs de péage n’ont pas été encore définis.

    Poids lourds: bientôt un décret sur le système de pesage

    Farouk Chiali a indiqué, par ailleurs, que le décret exécutif fixant les modalités de contrôle du gabarit, poids et charge à l’essieu des véhicules de transport de marchandise sera publié prochainement.

    Adopté le 2 décembre au niveau du gouvernement, ce décret va instaurer un système de pesage des poids lourds sous différentes formes.

    Il est prévu, selon le ministre, un pesage fixe au niveau des carrières, qui délivreront un ticket renseignant sur le poids des camions transportant des agrégats.

    Les unités de production sont aussi concernées et appelées à s’équiper de pont-bascule pour le même motif. Sur le réseau routier, il est prévu l’installation de bascules fixes appartenant à l’administration et aux services d’exploitation et entretien des travaux publics.

    En outre, des systèmes de pesage-portables seront utilisés de façon inopinée par les services de la Gendarmerie nationale et de la DGSN.

    Et lorsqu’un camion est en état de surcharge par rapport à la quantité autorisée légalement, il sera verbalisé selon un barème et obligé de décharger toute la quantité supplémentaire sur un autre moyen de transport.

    Il ne peut aussi quitter l’endroit où il a été contrôlé sans avoir été en conformité avec la réglementation.

    Cette disposition sera dissuasive et permettra de mieux contrôler les poids lourds, et par conséquent de diminuer le phénomène de la dégradation de la chaussée, a soutenu le ministre.

    La sécurité routière est aussi visée à travers ce texte réglementaire, car il a été souvent établi que la surcharge des véhicules lourds de transport de marchandises est à l’origine des accidents routiers, a fait observer M. Chiali.

    Synthèse : Rabah Nadri

  • BATIMATEC 2019:  LafargeHolcim Algérie présente sa solution Airium™ 

    BATIMATEC 2019: LafargeHolcim Algérie présente sa solution Airium™ 

    La 22ème édition du Salon International du Bâtiment, des Matériaux de Construction et des Travaux Publics [ BATIMATEC 2019 ] qui se tiendra au palais des expositions Safex entre le 24 et 28 du mois en cours sera pour LafargeHolcim Algérie  l’occasion de présente sa solution mondiale pour améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments Airium™

    Airium™ est une technologie de rupture sur le marché de l’isolation. Développée et brevetée par le centre mondial de Recherche & Développement de LafargeHolcim.

    Airium™ est une mousse minérale isolante qui permet d’améliorer drastiquement l’efficacité énergétique des bâtiments, du sol au plafond

    En outre, Airium™ répond aussi bien aux grands enjeux sociétaux en matière d’efficacité énergétique, qu’aux besoins des professionnels de la construction et des habitants :

    • Entièrement minérale, pas d’émission de COV donc plus saine ;
    • Excellente performance économique par rapport aux solutions utilisées ;
    • Très haute résistance au feu ;
    • Durabilité supérieure à 100 ans ;
    • 100 % recyclable ;
    • Très facile à mettre en œuvre;
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    Pour plus d’information retrouvez nous sur www.lafarge.dz et sur notre stand à BATIMATEC.

    À propos de LafargeHolcim Algérie

    LafargeHolcim Algérie est l’entreprise leader sur le marché des matériaux de construction.

    Nous sommes présents sur toute la chaine de valeur des matériaux de construction : Agrégats, Ciments, Mortiers, Granulats, Bétons, Plâtres, Sacs, Logistique et Distribution. Nous possédons deux cimenteries (M’Sila et Oggaz) et la cimenterie Cilas à Biskra en partenariat avec le Groupe Souakri pour une capacité totale de production de 11.5 Mt/an. L’activité Béton Prêt à l’Emploi opère 19 centrales à travers le pays pour une capacité de 1 mit/an.

    LafargeHolcim Algérie emploie 4500 collaborateurs et est fortement engagée dans le développement économique, social et environnemental en Algérie.

    À propos de LafargeHolcim

    LafargeHolcim est le leader mondial des matériaux et solutions de construction au service des maçons, constructeurs, architectes et ingénieurs du monde entier. Le Groupe compte 4 segments d’activités – ciment, granulats, béton prêt-à-l ’emploi, solutions & produits – et participe à des constructions aussi variées que des logements abordables, des petits projets locaux ou des projets d’infrastructures complexes d’un point de vue technique et architectural. Face aux enjeux de l’urbanisation et à son impact croissant sur la planète et ses habitants, le Groupe développe des produits et solutions de construction innovants, marqués par un fort engagement en matière de développement durable. LafargeHolcim occupe une place de leader dans toutes les régions du monde, emploie environ 80 000 collaborateurs dans plus de 80 pays et dispose d’une présence géographique équilibrée entre les marchés en développement et matures.

    Plus d’informations disponibles sur www.lafargeholcim.com.