Catégorie : Bourse

  • AOM Invest : Versement des dividendes aux actionnaires

    AOM Invest : Versement des dividendes aux actionnaires

    Une Assemblée générale ordinaire de la société AOM Invest, cotée en bourse en 2019, a approuvé, fin août dernier, les comptes annuels pour l’exercice 2021, avec un total actif de 867 449 227 DA et un résultat bénéficiaire de 22 223 393 DA.

    Dans un communiqué rendu public par la Bourse d’Alger, il a été indiqué que la même assemblée générale a décidé de procéder à l’affectation de 5% du bénéfice dans le compte réserve légale.

    50% du solde restant est distribué en dividendes pour le compte des actionnaires au prorata des titres qu’ils détiennent. Un travail confié conjointement au teneur de compte qui est la BNA et au dépositaire central Algérie Clearing, d’une part, et d’autre part, aux IOB qui gèrent les comptes-titres des actionnaires d’AOM Invest SPA.

    La valeur du dividende par action est de 2,30 DA sur un total de 4596 030 actions, soit pour une valeur totale de 10 570 869 DA de dividendes distribués. Le solde restant sera affecté  vers le compte Report à nouveau. Le paiement des dividendes a eu lieu le 31 août dernier.

    Pour rappel, AOM INVEST spa est un groupe d’investissement et de placements financiers à capital mixte public-privé, spécialisé dans les études de destinations touristiques d’excellence.

    En avril dernier, la société AOM Invest a annoncé avoir procédé à deux augmentations de son capital, durant ce même exercice 2021. La première augmentation a eu lieu le 27 avril 2021, à hauteur de 287 530 618.47 DA pour porter le capital social de 170 298 900 DA à 449 398 900 DA. La deuxième augmentation a été décidée par l’assemblée générale extraordinaire du 10 novembre 2021. La société a augmenté son capital social de 449 398 900D A à 459 603 000 DA, et cela, par un apport en numéraire de l’actionnaire (BNA), d’un montant de 50 000 000 DA au profit du Fond d’investissement de la wilaya de Mascara.

    Sonia Miloud

  • Cosob : 5 sociétés de capital investissement en activité

    Cosob : 5 sociétés de capital investissement en activité

    Dans son rapport annuel de l’année 2021, rendu public jeudi dernier, la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob) a indiqué que cinq sociétés de capital investissement sont autorisées à exercer l’activité.

    El Djazair Istithmar Spa, est la première société de capital investissement. Dotée d’un capital de 1.000.000.000 DA, la Financière algérienne de participation (Finalep), dotée d’un capital social de 1.200.000.000 DA, augmenté en 2021 à 3.200.000.000 DA, la société ICOSIA Capital Spa, dotée d’un capital social de 1.500.000.000 DA, Algerian Investment Fund (AIF), dotée d’un capital social de 11.000.000.000 DA et la société Algerian Start-up Fund spa, dotée d’un capital social de 1.200.000.000 DA.

    A la fin de l’année 2020, apprend-on du même rapport, le portefeuille de la société El-Djazair Istithmar est constitué de 19 participations (contre 16 participations en 2019), d’un montant total de 1.315 millions de dinars contre 1.117 millions de dinars en 2019.

    Neuf participations ont été exclusivement opérées sur fonds propres, avec un montant de 570,6 millions de dinars. Six autres sur fonds d’investissements de wilaya avec un montant de 472 millions de dinars. Les quatre autres participations ont été effectuées sur financement mixte (fonds propres et fonds d’investissement de wilaya) avec un montant global de 273 millions de dinars. Le taux de participation dans le capital de ces sociétés varie entre 0,1% et 49%.

    En octobre 2020, lit-on dans le même rapport de la Cosob, la FINALEP, autre société de capital investissement a procédé à une augmentation de capital de 2 milliards de DA par un apport en numéraire effectué par les deux actionnaires de la société (BDL 66% et CPA 34%), passant ainsi de 1,2 milliard de dinars à 3,2 milliards de dinars. 

    Au 31 décembre 2020, la FINALEP dispose d’un portefeuille de dix participations contre onze participations en 2019, avec un engagement global de 684,9 millions de dinars (contre 864,9 millions de dinars en 2019). Durant cet exercice, la Financière algérienne de participation a cédé une participation dans une société opérant dans les produits pharmaceutiques (190 millions de dinars).

    ICOSIA Capital Spa, est considéré aussi comme société de capital investissement, même si l’activité de placement et d’investissement de portefeuille demeure peu développée, selon la même source. A la fin du premier semestre 2021, la société a réalisé une seule prise de participation dans une société relevant du secteur de l’industrie (en phase de création) avec un engagement financier de 152,4 millions de dinars.

    La quatrième société de capital investissement citée par la Cosob est l’Algerian Investment Fund (AIF). Elle est récente et vient de démarrer son activité. La société est dotée d’un capital social de 11 milliards de dinars, souscrit, à parts égales par la Banque nationale d’Algérie et la Banque extérieure d’Algérie. Sa mission est de prendre des participations dans des entreprises de taille moyenne à fort potentiel de développement. Son directeur général a été désigné en novembre de l’année 2021.

    Autre société de capital investissement, la société Algerian Start-up Fund (ASF), elle a été créée en septembre 2020 par six banques publiques, avec un capital social de 1,2 milliards de dinars. Elle accompagne et finance les start-up. Au 30 juin 2021, la société a effectué huit prises de participations pour un engagement financier global de 100,7 millions de dinars. Elle a aussi validé 33 projets pour un engagement de financement global de 346 millions de dinars.

    Samia Hanifi

  • Cosob : feu vert à S.Five pour un appel public à l’épargne

    Cosob : feu vert à S.Five pour un appel public à l’épargne

    La Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB),a accordé son visa à la notice d’information de la société S.five SPA portant une opération d’augmentation de capital par appel public à l’épargne réservée aux investisseurs ayant la qualité de personnes morales.

    D’après un communiqué publié ce lundi la Cosob a précisé que le nombre des actions nouvelles à émettre est de 50 000 actions, d’une valeur minimal de 100 da par action. Le capital social issu de cette augmentation sera de 46 900 000 da reparti en 469 000 da d’une valeur nominale de 100DA chacune.

    Les prix d’émission des nouvelles actions est fixé à 4000 DA l’action soit une prime d’émission de 3900DA pour chaque action. La date d’entrée en jouissance des nouveaux titres est fixée au 1er janvier 2022. La période de souscription est prévue du 27 février au 28 avril 2022 inclus.


    En augmentant le capital social par une levée du fonds sur le marché, la société S.FIVE groupe spa vise selon la même source, l’élargissement la gamme de sa production.

    Notons que la société S.FIVE groupe spa groupe est une société par action créée depuis 2009 au capital social de 41 900 000 da, spécialisée dans la fourniture des solutions techniques dans le secteur du traitement des eaux. Ses prestations englobent essentiellement la conception, la fabrication, l’installation, la mise en service et la maintenance d’équipements destinés à ce secteur.  

    Il est utile de rappeler qu’en partenariat avec l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales- EHEC- et l’Institut de la Formation Bancaire- IFB- la Cosob  a lancé le 20 février 2022, la (3°) troisième promotion de la formation Post-Graduation Spécialisée -PGS- en ingénierie financière.

    Selon la COSOB, ce programme de formation, de haut niveau d’expertise vise la maîtrise des instruments financiers, juridiques et fiscaux et de mettre en œuvre des montages financiers complexes parfaitement adaptés aux besoins des entreprises du secteur économique, financier et bancaire.

    N.B

  • Yazid Benmouhoub: «Faire de la place d’Alger un lieu d’excellence de la finance islamique»

    Yazid Benmouhoub: «Faire de la place d’Alger un lieu d’excellence de la finance islamique»

    Dans le présent entretien, Yazid Benmouhoub, DG de la Bourse d’Alger  assure que les conditions légales sont réunies pour la mise sur le marché, dans le cadre de la finance islamique, des titres de créance, appelés sukuk.

    Inscrit en 2014, le projet a été validé par le Haut Conseil islamique
    et transmis aux experts pour apporter les ajustements nécessaires.

    A présent, il est question de convaincre les opérateurs publics et privés de l’intérêt de recourir aux produits de la finance islamique pour le financement de leurs projets. La Bourse d’Alger est en contact permanent avec l’AAOIFI, la plus importante institution de normalisation comptable et financière islamique dans le monde.

    Monsieur Benmouhoub, vous considérez que la finance islamique est un axe majeur du nouveau modèle de financement de l’économie algérienne. Quel rôle va jouer la Bourse d’Alger en la matière ?

    Les récentes évolutions significatives de la finance islamique en Algérie le prédisent, notamment  depuis 2020, avec les produits bancaires islamiques complétés depuis 2021, les produits assuranciels takaful. Adossé aux nouvelles technologies, elle constitue l’un des moyens de gagner en inclusion financière et de lutter efficacement contre le phénomène de thésaurisation.

    Vous avez annoncé par le passé un projet de création d’un compartiment des sukuks au niveau de la Bourse d’Alger. Quel est l’état d’avancement de ce projet et quelle en est la finalité ?

    En vue de finaliser le dispositif financier islamique, il devient nécessaire de compléter la panoplie de produits bancaires et takaful par la mise sur le marché boursier de produits qui soient conformes à la charia. En effet, nous considérons que sans ce marché, l’industrie de la finance islamique ne pourra pas atteindre les objectifs qui lui ont été fixés. Cela est tout à fait vérifiable à travers les expériences des pays qui ont opté pour cette industrie financière.

    Il s’agit de la mise sur le marché des titres de créance, des sukuk. Le projet que nous avons inscrit dans nos tablettes depuis 2014, et sur lequel nous avons travaillé avec différents acteurs, a été validé par le Haut-Conseil islamique et transmis à qui de droit pour apporter les ajustements légaux et réglementaires nécessaires à sa mise sur le marché. Nous avons bon espoir que cela se fera dans les meilleurs délais.

    Ainsi, les institutionnels qui exercent une activité halal auront la possibilité d’émettre des sukuks, s’ils ont besoin de fonds comme ils pourront placer leurs excédents, comme les fonds de placement takaful, et obtenir des rémunérations à la marge, halal. Ce sera également un excellent moyen d’attirer les particuliers qui jusqu’à présent refusent de placer leur avoir dans des produits bancaires classiques.

    En termes simples, qu’entend-on exactement par le mot sukuk ? Les conditions sont-elles suffisamment réunies pour  une bonne utilisation de ces titres d’investissement dans notre pays ?

    Les sukuk, pluriel de sak, est en fait un titre de créance qui peut être émis soit par des entreprises, on parle alors de sukuk corporates, soit par l’Etat à travers des sukuk souverains.

    Ils ont la particularité d’être adossés à un actif tangible, donc garanti, et leur rémunération est liée à la rentabilité du projet qu’ils financent. Il y aura donc un partage des profits mais également des pertes, en cas de défaillance du promoteur, cas assez rare.

    Parlant des conditions de leur utilisation, si nous faisons le parallèle avec les évolutions récentes de la législation fiscale, notamment en vue de neutraliser la double imposition générée par des produits bancaires islamiques, nous pouvons affirmer que les conditions légales de réussite de ces nouveaux produits sont réunies. Reste à convaincre les opérateurs publics et privés de l’intérêt de recourir à ce type de produits pour financer leurs projets, mais également les investisseurs, des avantages que procurent les sukuk, en termes de garantie mais surtout de rendement non fiscalisé.

    La Bourse d’Alger prévoit-elle des actions de partenariat avec des institutions et des organismes nationaux et internationaux, toujours dans le cadre de la finance islamique ?

    Nous avions inscrit le projet des sukuk en 2014. Seulement, les conditions n’étaient pas réunies à l’époque pour leur mise sur le marché mais cela nous a permis d’avancer dans la finalisation du projet qui a atteint aujourd’hui des avancées considérables.

    Nous avons, pour cela, signé un mémorandum avec la Bourse Tadawul d’Arabie saoudite, qui constitue l’un des premiers marchés de sukuk dans le monde.

    Cela nous permet de bénéficier de leur savoir-faire et de leur technologie dans la gestion de ce type de titre innovant. Aussi, nous sommes en contact permanent avec l’AAOIFI, qui est la plus importante institution de normalisation comptable et financière islamique dans le monde. Son ancien secrétaire général a même effectué une visite au siège de la Bourse d’Alger en 2016.

    C’est dire que nous avons anticipé certaines actions qui nous ont permis d’avoir une meilleure maîtrise d’une nouvelle industrie qui connaît, aujourd’hui, un développement fulgurant au niveau mondial. Nous avons tout intérêt à faire de la place d’Alger  un lieu d’excellence de la finance islamique dans le monde.

    Entretien réalisé par Karima Mokrani

  • Bourse d’Alger : AOM Invest augmente son capital social à 460 millions de DA

    Bourse d’Alger : AOM Invest augmente son capital social à 460 millions de DA

    Coté en Bourse en 2019, AOM Invest SPA, groupe d’investissement et de placements financiers à capital mixte public-privé, spécialisée dans les études de destinations touristiques d’excellence, le développement et l’exploitation de projets touristiques à vocation thermale et autres, a procédé à une nouvelle  augmentation de son capital social.

    Selon un communiqué  de la société publié hier, lundi 13 novembre, son capital social nominal est passé de 441 025 900 DA à 459 603 000 DA, précisant que « sur rapport du commissaire aux comptes et sur proposition du conseil d’administration réuni le 22/07/2019, qu’elle a procédé à l’émission de nouvelles actions au profit du fonds d’investissement de wilaya géré par la banque dans le cadre d’une augmentation de capital autorisée par l’AGEX du 06/06/2020 ».

    Conformément aux délibérations de l’AGEX du 10/11/2021, dans ses première, deuxième, cinquième et sixième résolutions, il a été décidé une augmentation du capital social nominal de la société de 441 025 900 DA (pour 4 410 259 actions) à 459 603 000 DA (pour 4 596 030 actions) par l’émission de 185 771 nouvelles actions, détaille la même source.

    La répartition de cette émission est comme suit : une souscription de 102 041 nouvelles actions par la BNA pour le compte du fonds de Wilaya de Mascara, contre un capital nominal de 10 204 100 DA, sans recours à un appel public à l’épargne.

    D’après Le transfert direct d’une valeur de 8 373 000 DA du compte Primes d’émission, vers le compte des Fonds propres, soit pour les 83 730 actions restantes de la souscription, a ajouté AOM Invest dans son communiqué. 

    Le nouvelles actions sur émission additive sont reparties conformément aux quotes-parts égales aux actions détenues dans le listing des comptes titres des actionnaires constatées chez le dépositaire central Algérie-clearing à la date de la précédente augmentation.

    AOM Invest a indiqué également que la prime d’émission sur la souscription de la BNA est de l’ordre de 39 795 990,00 Da. « Le teneur de comptes courant des titres le TCC Banque BNA est chargé de constater et de domicilier ses nouvelles souscriptions » conclut la même source.

    Il est utile de rappeler qu’après l’obtention d’un visa de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations en Bourse (Cosob) et celui du conseil islamique, AOM Invest est considérée la première entreprise à lancer en janvier 2021, des obligations d’actionnariat conforme à la Charia islamique au niveau de la bourse d’Alger. 

    Le but de ce nouveau produit est « de financer les projets touristiques en difficulté », a expliqué son son P-dg Hichem Attar, considérant l’émission de ces titres comme une manière de lever des fonds pour remédier au déficit en matière de financement du secteur du tourisme.

    Selon lui, ces titres d’une rémunération qui varie entre 7 et 8%, contribueront à capter l’agent qui circule dans l’informel, estimant sa valeur à près de 9 milliards de dollars.  

    En octobre dernier, faut –il le mentionner AOM Invest a décidé d’augmenter son  capital social nominal de 170 298 900,00 Da (pour 1 702 989 actions ) à 441 025 900,00 Da.

    Nacima Benarab 

  • Formation: Partenariat entre la Bourse d’Alger et El Salam Bank

    Formation: Partenariat entre la Bourse d’Alger et El Salam Bank

    Une convention de partenariat pour le lancement de sessions de formation sur les mécanismes et le fonctionnement du marché boursier algérien a été signée entre la Bourse d’Alger et El Salam Bank.

    L’objectif de cette convention entre la Bourse d’Alger et El Salam Bank étant d’initier à ce domaine les conseillers clientèle de cette banque.

    Pour rappel El Salam Bank a été classée, en juillet dernier, meilleure banque islamique en Algérie par les deux revues économiques World Finance et The Banker.

    Pour des considérations religieuses et autres, de nombreuses personnes se tournent vers El Salam Bank, à la faveur de l’introduction récente du nouveau mode de financement dit islamique. A son tour, cette banque a su prouver ses performances auprès de ses clients, malgré la double crise sanitaire et financière.

    Pour rappel, c’est en août 2020 que les produits de la finance islamique ont été mis sur le marché en Algérie sur décision du ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane. Pour le gouvernement, ce recours au financement islamique a pour principal objectif, dans un premier temps, de capter l’argent de l’informel pour son utilisation dans le financement de l’économie.

    De son côté, dans une précédente interview publiée dans notre revue DzEntreprise, le directeur général de la Bourse d’Alger, évoquant le manque de liquidités dans les banques, a souligné l’urgence de trouver d’autres sources de financement pour, d’un côté, faire baisser la pression sur les banques, et d’un autre, donner la possibilité aux entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, de lever des fonds et aller au-delà des niveaux enregistrés jusque-là.

    M. Yazid Benmouhoub assure que la bourse s’inscrit dans une démarche d’un nouveau modèle de financement. Il y aura toujours le financement bancaire mais ce dernier sera soutenu par la bourse. Parallèlement, d’autres parties dont les experts comptables, les professionnels de la finance, les fonds d’investissement et les ventures-capitales doivent jouer chacun un rôle pour faire de la bourse et de la place boursière d’Alger une locomotive de la croissance de l’économie nationale.

    Samia Hanifi.

  • Abdelhakim Berrah annonce l’entrée en Bourse de 6 PME

    Abdelhakim Berrah annonce l’entrée en Bourse de 6 PME

    Abdelhakim Berrah, président de Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse a annoncé que la COSOB a donné son accord  pour l’introduction, à partir de septembre prochain, de six petites et moyennes entreprises (PME) du secteur privé, « dans le cadre d’un appel à l’épargne public devant permettre de financer leurs projets d’investissements ».

    « Dès que le contexte général le permet, et si la situation sanitaire s’améliorera en septembre prochain, nous allons introduire les six entreprises qui ont presque finalisé le processus de leur adhésion au marché boursier, et relancer les autres projets engagés », a affirmé Abdelhakim Berrah. 

    Les montants qui seront sollicités par ces entreprises vont permettre aussi d’entreprendre un travail pédagogique en impliquant les ménages dans la lutte contre l’informel, a-t-il également précisé.

    Selon Abdelhakim Berrah, président de la Cosob, « le processus d’introduction en Bourse des entreprises algériennes a connu un retard à cause des effets de la crise sanitaire », assurant que « les sociétés ont fait face à d’énormes difficultés depuis une année et demi à telle enseigne que des réunions et des conférences importantes n’ont pas pu se tenir suite aux mesures de lutte décrétées par les autorités contre la pandémie ».

    Pour rappel, la Cosob a traité en 2020 deux demandes d’introduction à la Bourse d’Alger. Il s’agit de deux PME qui ont déposé officiellement des demandes de visa de la Cosob,  afin de faire leurs entrées à la place d’Alger qui avait ouvert un compartiment dédié exclusivement à ce type d’entreprises en 2012.

    La première demande concerne une société activant dans le secteur agro-alimentaire qui aspire à procéder à une levée de fonds de l’ordre d’un milliard de dinars. La demande de la deuxième PME qui active dans le domaine du tourisme, porte sur une opération d’émission des titres participatifs pour un montant global de 10 milliards de dinars, sur une période de trois ans en une ou plusieurs fois, selon le besoin.

    Ainsi, la Cosob qui avait lancé en 2019, une enquête  dans l’objectif d’identifier les PME éligibles à l’introduction en Bourse, a pu déboucher sur l’identification d’une dizaine d’entreprises dont « une bonne part d’entre,  elles ont officiellement manifesté leur intention d’entamer leur processus d’introduction en bourse »,  avait affirmé Abdelhakim Berrah.  
    Parmi, ces entreprises figurent quatre  sociétés  qui ont également finalisé leurs processus d’introduction en Bourse, lancés déjà en 2019 et 2018. Ces sociétés activent dans les secteurs de l’agroalimentaire, travaux publics et la fabrication d’équipements industriels.

    M. Berrah a par ailleurs annoncé le lancement du laboratoire de la finance « FinLab » qui sera actif officiellement dans les prochains jours, et ce, dans l’objectif de développer un « écosystème favorable à l’économie de la connaissance ».

    Il s’agit d’un « accélérateur » créé par la Cosob, Algéria Venture et des compagnies d’assurances publiques et qui dépendra du ministère délégué de l’Economie de la connaissance et Start-up, a ajouté Abdelhakim Berrah .

    Ce laboratoire sera élargi à d’autres acteurs notamment privés, pour développer toutes les applications et technologies appliquées relatives à la finance qui est une des « industries les plus développées et qui nécessite un travail permanent avec les jeunes porteurs de projets », a-t-il conclu.

    Nacima Benarab

  • Blanchiment d’argent: La COSOB signe un accord avec l’OICV

    Blanchiment d’argent: La COSOB signe un accord avec l’OICV

    Grâce à un accord récemment signé entre la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB)  et l’organisation internationale des commissions de valeur (OICV), l’Algérie peut désormais accéder aux marchés financiers internationaux, a indiqué le président de la Commission Abdelhakim Berrah, dans un entretien accordé à l’APS.

    Le président de la COSOB explique que l’Algérie, avant la signature de cet accord intitulé « le multilateral mémorandum of understanding » (MMoU),  n’avait aucune possibilité d’accéder aux marchés des capitaux étrangers car, elle ne faisait pas partie de la communauté internationale des pays réunis pour coopérer contre le blanchiment d’argent et les infractions boursière internationales.

    Le responsable a expliqué que même si l’Algérie ne coopérait pas avec l’organisation internationale des commissions de valeur, ceci s’expliquait par l’existence d’un  cadre juridique qui ne lui permettait pas d’échanger ces informations.

    En effet, il a fallu que la loi de finances pour l’année 20128 soit enfin promulguée pour que la Commission d’organisation et de surveillance des opérateurs de bourse, puisse enfin procéder à l’échange d’informations avec les 122 pays signataires de cet accord avec  l’OICV.

    Importance de l’accord COSOB/ OICV

    La signature de cet accord  est d’une importance certaine, dans la mesure où elle permet à l’Algérie de de se mettre aux normes internationales. Elle vient également pour compléter les mécanismes d’entraide judiciaires qui existaient déjà et concernaient la lutte contre le blanchiment d’argent,  la corruption et la fraude transfrontalière et, sans oublier la lutte contre le terrorisme.

    Grâce à cette signature, la Bourse Algérienne peut accueillir les investissements étrangers d’une manière serine, explique en substance le responsable de la COSOB. Cette ouverture de la bourse permettra d’attirer plus d’investisseurs étrangers car, il lui sera plus facile d’avoir les renseignements nécessaires sur l’origine des fonds investis, des informations détaillées sur les investisseurs et les bénéficiaires.

    Pour expliquer tous les bienfaits découlant de la signature du memorandum multilateral  of understanding (MMoU), la COSOB prévoit l’organisation en septembre prochain d’un atelier technique, qui réunira les parties concernées, et expliquera  le fonctionnement pratique de cet accord.

    Rania Derouiche

  • Une dizaine de PME intéressée par la Bourse d’Alger

    Une dizaine de PME intéressée par la Bourse d’Alger

    Jusque-là réservée aux grandes entreprises, la Bourse d’Alger pourrait accueillir  durant les prochains mois,  09 PME qui ont  déjà déposé leurs lettres d’intention.

    Parmi ces entreprises, le président de la commission de surveillance en opérations de bourse (COSOB),  qui s’est confiée à l’APS, cite ALMAG,  une entreprise spécialisée dans la production agroalimentaire.

    Il est à signaler que vers la fin de l’année 2018, la PME AOM Invest avait enregistré son entrée en Bourse locale, ce qui a eu pour effet  d’encourager d’autres petites et moyennes entreprises algériennes à faire de même.

    Ces entreprises sont issues de divers secteurs d’activités à savoir, l’assainissement, l’agroalimentaire, les cosmétiques et les travaux publics.

    Cet engouement de la part des petites et moyennes entreprises pour la bourse n’est pas fortuit. Il est le résultat d’un travail minutieux accompli par la (SGVB) et la Commission d’organisation et de surveillance des opérations (COSOB), auprès des PME et de la Chambre Algérienne de commerce et d’industrie.

    Malgré ces nouvelles demandes d’introduction , il n’en demeure pas moins que les introductions restent encore très limitées en Algérie. Surtout quand l’on sait que le pays compte 03 millions d’entreprises actives, dont pas moins de 700.000 sont des petites et moyennes entreprises.

    A propos de la Bourse d’Alger

    Pour rappel la Bourse d’Alger est créé en 1997. Le 25 mars 1997, marque la constitution de la SGVB avec pour actionnaires six banques publiques.  Depuis cette date, elle n’a attiré que 06 entreprises à savoir, Saidal, NCA Rouiba, EL Aurassi, Biopharm, Alliance Assurances et AOM Invest.

    Ces entreprises constituent la capitalisation boursière du pays qui est estimée à 45 milliards de dinars, soit 377,9 milliards de dollars. Ce qui fait de la Bourse d’Alger l’une des plus petites places  boursières dans le monde.

    C’est pour cette raison que la SGVB et la COSOB ont réalisé un travail d’approche en direction des petites et moyennes entreprises pour les encourager à rejoindre cette place boursière.

    Yasmine Meddah

  • Bourse d’Alger : BNP Paribas El-Djazaïr et la Cnep-Banque meilleurs IOB de l’année 2018

    Bourse d’Alger : BNP Paribas El-Djazaïr et la Cnep-Banque meilleurs IOB de l’année 2018

    La Bourse d’Alger a organisé, le dimanche 13 janvier 2019, au niveau de son siège, une cérémonie de remise de trophée au meilleur  Intermédiaires en Opérations de Bourse (IOB)  de l’année 2018 en termes d’activité boursière, en présence de la place financière. Pour Cette année, l’IOB BNP Paribas El-Djazaïr a été classé meilleur IOB suivi de l’IOB CNEP Banque, rapporte la bourse d’Alger sur sa page facebook.

    Pour rappel les  IOB sont des  personnes morales agréées par la COSOB  pour exercer une ou plusieurs activités. Il s’agit de la négociation pour compte de tiers ; la négociation pour propre compte ; le conseil en placement de valeurs mobilières ; la gestion individuelle de portefeuille en vertu d’un contrat écrit ; la gestion de portefeuille d’OPCVM ; le placement de valeurs mobilières et de produits financiers et la garantie de bonne fin et la prise ferme d’émission de titres. Il s’agit également de la conservation et l’administration de valeurs mobilières (tenue de comptes titres) et le conseil aux entreprises en matière de structure de capital, de fusion et de rachat d’entreprises. L’intermédiation en bourse ne peut être exercée que par les sociétés commerciales créées principalement à cet effet, les banques et les établissements financiers.

    A propos de la COSOB

    La Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB) est une autorité de régulation indépendante, jouissant de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle a été instituée par le décret législatif n° 93-10 du 23 mai 1993, modifié et complété, relatif à la bourse des valeurs mobilières. La COSOB a pour mission d’organiser et de surveiller le marché des valeurs mobilières en veillant notamment : à la protection de l’épargne investie en valeurs mobilières ou tout autre produit financier donnant lieu à appel public à l’épargne et  au bon fonctionnement et à la transparence du marché des valeurs mobilières.

    A propos de BNP Paribas El-Djazaïr

    BNP Paribas El Djazaïr , filiale à 100%  du Groupe BNP Paribas, exerce une activité de banque universelle, s’adressant ainsi à tout type de clientèle : les Particuliers (dont les Algériens Résidant à l’Etranger), les Professionnels et les Entreprises. BNP Paribas El Djazaïr  à un  réseau de 71 agences et de 14 centres d’affaires en Algérie, toute l’expertise et le savoir-faire de ses filiales et métiers spécialisés.

     A propos de la CNEP-Banque

    La CNEP-Banque ou Caisse nationale d’épargne et de prévoyance-Banque est un établissement financier spécialisé dans la collecte de l’épargne  des ménages, le financement de l’habitat à travers ses crédits immobiliers aux particuliers et aux promoteurs privés et publics, et aussi le financement des entreprises intervenant en amont du secteur du bâtiment. La CNEP-Banque possède un réseau de 226 agences d’exploitation et 14 directions régionales réparties à travers le territoire national.