Catégorie : Entreprise

  • Bâtiment : Holcim s’engage avec succès dans la construction durable

    Bâtiment : Holcim s’engage avec succès dans la construction durable

    Au-delà de ses performances financières et commerciales, tant sur le marché national qu’à l’export, le groupe spécialisé dans la production de ciment et ses dérivés, Holcim El-Djazaïr multiplie ses engagements en faveur de la construction durable.

    Ainsi, parallèlement à sa stratégie de décarbonation de ses produits, l’entreprise vient d’annoncer le succès de la première édition de sa Caravane pour la «Construction durable», menée depuis le 22 octobre dernier à travers plusieurs régions du pays et qui vient d’être clôturée ce lundi.

    Dans un communiqué rendu public à cette occasion, Holcim souligne que «cette initiative d’intérêt public, en accord avec l’engagement de l’entreprise en faveur de la construction durable, a offert des opportunités sans précédent à plus de 15 000 artisans, clients et utilisateurs pour explorer les solutions de construction innovantes et durables déjà disponibles sur le marché algérien ».

    A cet égard, depuis son lancement, en octobre dernier, cette tournée « a couvert 30 communes algériennes, renforçant les liens entre Holcim El-Djazaïr et ses clients grâce à des rencontres directes avec leurs experts », et a été une occasion pour ouvrir des « discussions approfondies sur les dernières avancées en matière de construction durable », ajoute le communiqué.

    Dans le cadre de cette campagne, «Holcim El-Djazaïr a présenté sa gamme de ciments spécialement conçus pour répondre aux exigences de chaque région algérienne, qu’elle soit côtière, humide, aride ou désertique », comme elle a eu aussi à mettre en lumière ses ciments adaptés à la construction parasismique dans les zones à risque élevé», est-il précisé.

    Ainsi, « les experts ont partagé des informations sur la manière de construire de manière plus efficace et respectueuse de l’environnement en utilisant leur solution clé de décarbonisation de l’industrie de la construction, le ciment Chamil TM ECOPlanet ».

    A travers cette initiative, qui sera rééditée dans le cadre d’une deuxième édition, Holcim El-Djazaïr réaffirme son engagement « en faveur de la construction durable et de la réduction des émissions de carbone ».

    Par ailleurs, sur le plan commercial, à noter que Holcim El-Djazaïr a réalisé en 2023 d’importants succès en exportant plus de 3,4 millions de tonnes, soit 30% de l’ensemble des exportations de l’Algérie en ciment et clinker.

    Ce résultat représente ainsi une croissance de 7% par rapport aux 3,2 millions de tonnes enregistrées en 2022 et une augmentation de 17% de son chiffre d’affaires, avait indiqué précédemment l’entreprise.

    R. N.

  • Innovation dans le secteur des télécommunications Ooredoo et Algérie Télécom scellent un partenariat

    Innovation dans le secteur des télécommunications Ooredoo et Algérie Télécom scellent un partenariat

    Dans la poursuite de leur marche vers l’excellence et la consolidation de leurs positions sur le marché national des technologies numériques, l’opérateur de la téléphonie mobile Ooredoo et Algérie Télécom ont conclu ce mardi un protocole d’accord portant sur l’échange de services innovants entre les deux entités.

    Pour l’opérateur Oooredo, selon un communiqué qu’il a rendu public à l’issue de la cérémonie de signature de cet accord par, respectivement, le PDG d’Algérie Télécom, Adel Bentoumi, et le DG d’Ooredoo Algérie, Roni Tohme, en présence des cadres managériaux des deux entreprises, «et accord qui vient renforcer la coopération entre les deux parties dans le cadre du partenariat public-privé, vise à développer une approche collaborative solide et bénéfique, avec notamment l’intérêt commun de faire valoir l’expertise de chacune des deux parties afin d’enrichir les solutions et services technologiques innovants proposés sur le marché algérien».

    Ainsi, aux termes de ce protocole d’accord, les deux géants de la téléphonie et des services mobiles, Ooredoo et Algérie Télécom en l’occurrence, procéderont à la mise en place de partenariats qui permettront une exploitation collective de leurs technologies et actifs dans le but d’améliorer les services fournis à leurs abonnés respectifs et en développer d’autres.

    Ce nouvel accord, selon ses termes, vise en effet à renforcer davantage la coopération entre les deux opérateurs et ouvre, en conséquence, la voie vers la concrétisation de futurs projets, tout en consolidant leurs expertises dans le secteur des télécommunications.

    « A la faveur de ce protocole d’accord, Algérie Télécom et Ooredoo s’engagent à mettre en œuvre un programme de partenariats fixant les termes et conditions de l’intervention de chacune des parties, notamment en termes de partage des prestations et des infrastructures entre les deux parties », est-il souligné dans le communiqué en question à ce propos.

    Dans une déclaration qu’il a faite à l’issue de la cérémonie de signature de ce protocole d’accord, le PDG d’Algérie Télécom a affirmé que « cette alliance stratégique avec Ooredoo marque un jalon essentiel pour Algérie Télécom. Notre engagement à consolider nos atouts et exploiter nos compétences respectives vise à offrir des services novateurs en phase avec les besoins du marché algérien ».

    Un partenariat gagnant-gagnant

    Le premier responsable de l’opérateur public de la téléphonie a tenu également à préciser que « cette collaboration (avec Ooredoo, ndlr) s’inscrit pleinement dans la stratégie globale d’Algérie Télécom, qui met l’accent sur l’innovation technologique et l’amélioration continue de la qualité de service. Elle illustre notre engagement commun à répondre de manière efficace aux attentes de nos clients dans un environnement de (télécommunications) en évolution constante ».

    De son côté, le directeur général d’Ooredoo a exprimé sa satisfaction de parvenir à tisser ce nouveau partenariat, en déclarant que « nous sommes très honorés de conclure cet accord avec Algérie Télécom, leader historique du secteur des télécommunications en Algérie », avant de préciser que « cette démarche s’inscrit en droite ligne avec notre vision quant au développement et la modernisation du marché algérien des télécoms en perpétuelle évolution ».

    «Je suis persuadé que cet accord gagnant-gagnant constituera un réel tremplin vers une coopération solide, pérenne et fructueuse avec Algérie Télécom avec qui nous partageons une vision futuriste commune et renforcera certainement notre contribution continue au développement du secteur des télécoms en Algérie », a conclu le premier responsable de cet opérateur.

    Misant sur le partenariat avec d’autres entités activant sur le marché national, Ooredoo a conclu auparavant un accord de partenariat avec Algérie Poste, aux termes d’une convention-cadre signée en mai dernier, portant sur « des services et solutions digitales innovants », dans le cadre d’une démarche qui s’inscrit en droite ligne avec les orientations de la politique de développement mise en œuvre par le gouvernement et qui vise à stimuler l’économie numérique et la digitalisation des services financiers, avec notamment la généralisation de l’utilisation des paiements électroniques.

    R. N.

  • Université-marché de l’emploi : Signature d’une convention de partenariat entre l’UNEP et l’USTHB

    Université-marché de l’emploi : Signature d’une convention de partenariat entre l’UNEP et l’USTHB

    L’Union nationale des entreprises du public (UNEP) a signé ce lundi une convention de partenariat avec l’Université des Sciences et des Technologies Houari Boumedienne de Bab Ezzouar (USTHB) qui permettra à la fois de développer la recherche universitaire et de satisfaire les besoins en emploi des entreprises publiques.

    La cérémonie de signature s’est déroulée au siège du rectorat de l’USTHB, en présence de quelques chefs d’entreprises publiques et des responsables de facultés qui ont enchaîné avec une longue séance de discussions sur les futurs axes de coopération entre les deux parties.

    « La convention signée aujourd’hui est plus que nécessaire aussi bien pour l’entreprise que pour l’université Houari Boumedienne de Bab Ezzouar, dans le sens qu’elle met en contact les étudiants avec le monde de l’entreprise », a expliqué d’emblée Mme Wided Belhouchet, vice-présidente de l’UNEP et non pas moins directrice général de la compagnie Cash Assurances, en marge de cette cérémonie.

    « En tant qu’entreprise, cela nous permet d’exprimer nos besoins et d’aider un peu l’université à tailler ses formations en fonction des demandes formulées par le marché du travail. Concernant les étudiants, ils pourront savoir quelles sont les meilleures possibilités qui pourraient s’offrir à eux et ce qu’ils pourront faire de leurs diplômes », a-t-elle ajouté, soulignant le fait d’organiser des rencontres entre les étudiants et les chefs d’entreprises, c’est bénéfique pour les deux parties.

    « Cette convention nous sera d’un grand bénéfice », a noté pour sa part le recteur de l’USTHB, Djamal-Eddine Akretche, lors d’un point de presse, expliquant qu’il s’agit d’une convention générale et que les entreprises publiques membres de l’UNEP pourront signer à leur tour des conventions bilatérales avec les facultés et laboratoires de l’USTHB, chacun dans son domaine de spécialité.

    Outre la création de spécialités en adéquation avec les besoins exprimés par les entreprises publiques, ce partenariat constitue pour l’USTHB une occasion d’encourager le domaine de la recherche, affirme M. Akretche.

    « Du point de vue pédagogique, ce partenariat permettra de créer des formations spécialisées. Concernant la Recherche scientifique, il y a cette possibilité de mettre en place des équipes communes », a-t-il indiqué, estimant d’une part que « l’université peut aussi contribuer à développer des centres de recherche et de développement au sein des entreprises » et d’autre part, « l’entreprise peut aider l’université en finançant certaines recherches et incuber certains projets entrepreneuriaux et de startups ».

    Sophia Rais

  • Tosyali annonce le lancement d’une nouvelle chaîne de production dès 2024

    Tosyali annonce le lancement d’une nouvelle chaîne de production dès 2024

    A l’instar des deux autres champions nationaux des industries sidérurgiques, qui sont AQS (Algerian qatari steel) et le complexe Sider El Hadjar, la société algéro-turque Tosyali passe à son tour à la vitesse supérieure dans le renforcement de sa production et de sa position sur le marché.

    Selon un communiqué rendu public ce dimanche, le ministère de l’Industrie et de la production pharmaceutique vient d’annoncer que le groupe sidérurgique Tosyali entend lancer une nouvelle ligne de production, spécialisée dans les plats laminés, durant le deuxième semestre de l’année 2024.

    Selon le même communiqué, l’annonce du nouveau projet de l’entreprise spécialisée dans la sidérurgie, sise à Oran, dans l’ouest du pays, a été faite à l’occasion d’une audience qu’a accordée le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun, au directeur général du groupe Tosyali, Alp Topcuoglu.

    Lors de sa rencontre avec le ministre de tutelle, le premier responsable de l’entreprise a présenté « un exposé sur le projet d’extension et de diversification des produits, à travers la fabrication des plats laminés dont la ligne de production entrera en exploitation durant le deuxième semestre de l’année 2024 », indique la même source, précisant que ce nouvel investissement portera le nombre de travailleurs au sein de l’entreprise à 6 500 salariés.

    Pour sa part, le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique a eu à s’enquérir de l’état d’avancement des projets du groupe et ses ambitions pour l’avenir, notamment en ce qui a trait à l’augmentation de la production, à l’intensification de l’activité et à l’accès aux marchés extérieurs, ajoute le communiqué du ministère de tutelle.

    Cap sur les exportations

    A cet égard, Ali Aoun a signifié au DG de Tosyali Algérie « la nécessité d’accélérer la concrétisation de l’extension et d’augmenter le taux de production, le groupe étant considéré comme un important pôle à même de couvrir les  besoins du marché en fer et en acier », souligne le communiqué.

    Avec une production atteignant jusqu’à 4 millions de tonnes/an de produits sidérurgiques, l’entreprise est considérée depuis son entrée en activité, il y a 10 ans, comme un exemple de réussite en termes de transferts de technologies et d’IDE (investissements directs étrangers) sur le marché algérien.

    Ayant adopté une approche moderne pour l’extension et la diversification de ses chaînes de production, Tosyali Algérie est aussi considéré comme étant le plus grand complexe sidérurgique intégré à l’échelle africaine et dans le pourtour méditerranéen.

    Outre le marché national, Tosyali a inscrit la consolidation de sa position sur le marché international et la croissance de ses exportations au chapitre de ses priorités. Durant l’exercice précédent, l’entreprise à ainsi exporté un volume estimé à 1,5 million de tonnes de divers produits de fer, pour une valeur d’un milliard de dollars.

    Ainsi, Tosyali s’inscrit dans la même démarche que son homologue sise dans la zone de Bellara, dans la wilaya de Jijel, AQS (Algerian Qatari steel) qui, pour sa part, vient de recevoir des certifications en série lui permettant de placer son produit sur les marchés européens.

    La dernière en date est la certification GlobeCert AB, obtenue la semaine précédente, permettant ainsi à AQS d’exporter les différents types de fer à béton produits au niveau de son site vers les pays scandinaves, comme la Suède, la Norvège et le Danemark.

    R. N.

  • «Automechanika Dubai 2023» : SATERIX Iris Tyres,  expose ses produits

    «Automechanika Dubai 2023» : SATERIX Iris Tyres, expose ses produits

    Le premier fabricant de pneumatique en Algérie et troisième à l’échelle du continent africain, SATERIX Iris Tyres, filiale du groupe Iris, dont les installations sont implantées dans la zone industrielle de Sétif à 300 kilomètres à l’est de la capitale Alger,  est présent du 2 au 4 octobre en cours à la vingtième édition du salon «Automechanika Dubai 2023».

    L’équipe du salon et à leur tête le directeur commercial de la filiale spécialisée dans la fabrication de pneumatique a participé du 28 au 30 septembre passé pour la première fois, au salon Equip Auto de Lyon. En effet, le stand d’Iris Tyres a été installé du 28 au 30 septembre passé, à l’édition Lyonnaise qui comporte toute la filière automobile (accessoires automobiles) et occupant plus de 75 mille mètres carrés à Euroexpo LYON qui a enregistré plus de 550 exposants.

    Placée sous le signe «Industrie algérienne, technologie européenne», la marque Iris qui prend part a déjà participé au niveau du vieux continent au salon international  « The Tire » de Cologne (Allemagne), qui s’est déroulé du 24 au 26 mai de l’année passée. Le détenteur du trophée d’honneur de l’exportation décerné par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, le 11 juillet passé, exporte vers plusieurs pays des quatre coins du monde.

    Au mois de février de l’année 2022, il a réussi à concrétiser un partenariat stratégique avec un des leaders mondiaux de la  pneumatique pour véhicules électriques, Enso pour conquérir le nouveau monde du véhicule électrique tous types confondus.  Lesdits pneus ont, à cet effet, été testés et homologués par une entreprise allemande de renom qui a décerné la note “A” au produit algérien qui répond aux normes en matière d’efficacité énergétique et de protection de l’environnement. La marque algérienne qui exporte déjà vers plus de vingt pays, pourra ainsi conquérir les grandes marques mondiales qui ont été présentes à la capitale européenne de l’automobile et qui seront présentes à Dubai.

    «Les participations d’Iris ainsi que sa présence à ces rendez-vous mondiaux de renom, s’inscrivent non seulement dans le cadre  de l’internationalisation de la marque mais surtout dans la contribution à la politique de développement économique du pays et la croissance des exportations hors hydrocarbures prônées par les pouvoirs publics», dira à DZEntreprise, Yacine Guidoum, PDG du groupe Iris. Et de renchérir : «Iris qui fait de l’exportation de ses produits son cheval de bataille n’a jamais cessé de se développer et de se déployer davantage.

    A cet effet, une nouvelle extension de ses lignes entrera en exploitation cette fin d’année (avant la fin de l’année 2023, n.d.l.r) pour arriver à une capacité de production de 4 millions unités. Cela permettra à l’entreprise de doubler ses quantités à l’export et de s’ouvrir sur d’autres marchés à l’international ».

    De son côté Hichem Hamoudi, directeur commercial d’Iris Tyres et chef de la délégation d’Iris au salon de Lyon dira en substance: « Nous sommes très contents d’avoir participé pour la première fois à ce rendez-vous en France. Les années passées, nous avons été présents dans différents salons tenus à travers le monde dont les Etats Unis d’Amérique, aux Emirats Arabes Unis, en Allemagne et en Chine. Nous n’avons pas à rougir car nos produits sont très concurrentiels. Nos participations et notre présence aux salons et expositions entrent dans le cadre de la stratégie de notre groupe et d’Iris Tyres pour renforcer l’exportation. Les visiteurs de notre stand ont  beaucoup apprécié nos produits, notamment le rapport qualité prix».

    Le représentant d’Iris Tyres au salon de Lyon a par ailleurs annoncé que les représentants du groupe Iris, à la conquête de nouveaux marchés mondiaux, ont repris leur bâton de pèlerin pour participer à la vingtième édition du salon «Automechanika Dubai 2023» du 2 au 4 octobre en cours.

    Il est à rappeler que «Automechanika Dubai 2023», organisé chaque deux ans, est l’un des plus importants du Moyen Orient. Il est à noter que les pouvoirs publics avaient tracé l’objectif d’atteindre entre 16% et 22% d’exportations hors hydrocarbures d’ici la fin de 2023, début 2024.

    Faouzi Senoussaoui

  • Kamel Moula annonce le gel du comité dit de «conformité fiscale»

    Kamel Moula annonce le gel du comité dit de «conformité fiscale»

    Source d’inquiétudes dans les milieux économiques, particulièrement le secteur privé, ces dernières semaines, le comité interministériel mis en place pour le contrôle et le réexamen des dossiers de «conformité» aux législations fiscale, douanière et de transfert de capitaux de et vers l’étranger vient d’être gelé. C’est le président du Crea (Conseil du renouveau économique algérien), Kamel Moula, qui vient de révéler ce dimanche cette décision.

    Revenant sur le contenu de l’audience que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordée à la délégation composée de membres du bureau de l’organisation patronale mercredi dernier, Kamel Moula a affirmé dans un entretien qu’il a accordé ce dimanche au quotidien arabophone El Khabar, que «le président de la République a dévoilé de nouvelles directives claires et fermes : gel du comité de suivi, réexamen de tous les dossiers avec un changement radical dans la procédure suivie, droit de recours pour les entreprises qui s’estiment lésées par l’objet du contrôle, et surtout, réhabiliter les opérateurs économiques dans leurs droits dans le cas où (une éventuelle) erreur du comité à leur encontre serait avérée».

    La décision du gel du comité en question, intervient après «plusieurs correspondances et sollicitations adressées au chef de l’Etat» au sujet des préoccupations des chefs d’entreprises quant à la mise en place du comité en question, affirme Kamel Moula, précisant que, si le chef de l’Etat a attendu aujourd’hui pour agir et décider de geler ce comité tant redouté par les chefs d’entreprise, c’est parce qu’il (le président Tebboune) «devait prendre le temps nécessaire et suffisant pour mesurer l’ampleur des écarts entre sa vision et l’impact réel de la mise en œuvre de ses directives» sur le terrain.

    « Décalages entre la vision du chef de l’Etat et l’application de ses directives sur le terrain »

    Poursuivant la description du climat dans lequel s’est déroulée la rencontre des membres de son organisation avec le chef de l’Etat, Kamel Moula affirme que «nous avons pu relever que le président de la République avait constaté que la démarche entreprise pour lutter contre la fraude dans le cadre dudit comité n’était pas conforme aux directives qu’il avait émises. Nous avons pu présenter au président des preuves contraires à ses directives».

    C’est à l’issue de ce constat que le chef de l’Etat a donc «dévoilé de nouvelles directives» comprenant principalement le gel du comité en question, composé de représentants de ministères en lien avec les secteurs économiques, comme l’Industrie, les Finances, l’Agriculture et le développement rural ou le Commerce et la promotion des exportations, ainsi que des institutions étatiques, comme la Direction générale des douanes, les Impôts, entre autres.

    Par ailleurs, Kamel Moula a fait état aussi d’une trentaine de recommandations que son organisation a adopté visant à promouvoir les exportations hors hydrocarbures, mais, regrette-t-il, « malheureusement, une seule recommandation parmi celles-ci a été récemment mise en œuvre par l’Exécutif et porte sur la création du Conseil consultatif pour la promotion des exportations ».

    Abordant la lancinante question du foncier industriel, le président du Crea estime que «l’accès au foncier industriel est le problème le plus crucial qui entrave le développement des investissements et la création de nouvelles entités économiques, donc de nouveaux emplois», avant de révéler que «le président de la République regrette le retard pris dans l’élaboration et la publication de la loi sur le foncier industriel», mais, ajoute M. Moula, le chef de l’Etat «a confirmé que le projet a atteint sa phase finale après l’achèvement des débats au Parlement et, en principe, l’Agence concernée par ce dossier (l’agence de gestion du foncier industriel, ndlr) est prête pour entamer son travail dès octobre prochain».

    M. N.

  • Sonatrach : Plus de 21 milliards de dollars d’exportation engrangés à fin mai 2023

    Sonatrach : Plus de 21 milliards de dollars d’exportation engrangés à fin mai 2023

    La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a présenté des chiffres en hausse durant les cinq premiers mois de l’année 2023 par rapport à ceux enregistrés à la même période durant l’année dernière et celle de 2021, déclinant aussi un bilan positif concernant la réduction des importations des produits pétroliers ainsi qu’un plan ambitieux en matière d’investissements à réaliser pour les années à venir.

    Pour la troisième année consécutive, Sonatrach n’a pas eu recours aux importations pour alimenter en carburants un marché national dont les besoins sont totalement satisfaits.

    Plus de 21 milliards de dollars d’exportation d’hydrocarbures ont été engrangés par Sonatrach au titre de chiffre d’affaires des cinq premiers mois de 2023, a annoncé ce lundi la compagnie nationale lors d’une rencontre organisée à son siège à Alger, en présence de son PDG Toufik Hakkar qui a animé une conférence de presse.

    En termes de volumes de production commercialisée jusqu’à fin mai dernier, cela représente pas moins de 68 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP), dont 38 millions de tonnes sont partis vers l’export, contre 67 millions de TEP commercialisée dont 37 millions de TEP exportées, en durant la même période de 2022, soit une hausse de 2%, a expliqué Boutaleb Mohamed Rochdi, Directeur Gestion de la performance/SPE à Sonatrach, dans le bilan qu’il a présenté, faisant état d’une production primaire d’hydrocarbures qui a atteint 80 millions de TEP à fin mai 2023, en hausse également de 2% par rapport aux réalisations à fin mai 2022 (79 millions).

    Revenant sur le bilan de l’année 2022, Sonatrach a affiché un chiffre d’affaires hydrocarbures global en hausse de 73% par rapport à 2021, conséquence d’une hausse des cours de l’or noir mais aussi de la relance progressive de la machine économique mondiale, très consommatrice d’énergie fossile.

    Cela représente 59,8 milliards de dollars d’exportations en 2022, soit une augmentation de 69%, contre 35,4 milliards de dollars en 2021, alors que les ventes sur le marché national ont été respectivement de 431 milliards de dinars contre 352 milliards de dinars. En volume, les exportations de pétrole brut, de produits raffinés et du GPL (Gaz de pétrole liquéfié) ont considérablement augmenté. Concomitamment, la consommation nationale en produits pétroliers et gaziers a progressé de 4% en 2022 par rapport à l’année précédente.

    Quant au résultat net de la Sonatrach, il était de 10,2 milliards de dollars en 2022 contre 4,4 milliards de dollars en 2021.

    En effet, le prix du Sahara Blend a enregistré en 2022 une moyenne de 103,9 dollars le baril contre seulement 72,3 dollars le baril en 2021. Le conflit opposant la Russie à l’Ukraine et les tensions géopolitiques qu’il a provoquées ont été profitables au gaz algérien, permettant à l’Algérie d’augmenter ses parts de marché en plaçant davantage de volume de gaz naturel sur le marché sport, selon toujours le bilan de Sonatrach, dont le PDG a rappelé que l’Algérie n’était pas concernée par la question du plafonnement des prix que les pays occidentaux ont imposé à la Russie, un des plus producteurs de gaz dans le monde.

    Les bénéfices tirés par la compagnie nationale a contribué aussi à renflouer les caisses de l’Etat grâce à une augmentation en 2022 de 113% de la fiscalité versée par rapport à l’année précédente, soit respectivement 5548 milliards de dinars contre 2601 milliards de dinars.

    Renforcer les investissements

    Dans un contexte géopolitique et économique international des plus instables, la compagnie nationale a dû s’adapter et revoir ses ambitions en matière d’investissements et d’exploration, du fait de la réticence des partenaires étrangers à engager de nouveaux investissements alors que le marché pétrolier connaissait la crise.

    Ainsi, la compagnie nationale a réalisé pas moins de 15 découvertes d’hydrocarbures dont 12 en effort propre. Rien que durant les cinq premiers mois de l’année 2023, Sonatrach a réalisé 8 nouvelles découvertes dont 7 en effort propre, adoptant parallèlement une politique d’intégration nationale qui a ouvert la porte ces dernières années à de nombreuses entreprises nationales à tenter leurs chance dans un domaine d’activité quasi-dominé par les multinationales.

    Pas moins de 84% de contrats ont été signés « avec des entreprises de droit algérien en 2022, soit 1885 contrats d’un montant global de plus de 3 milliards de dollars équivalent », dans le cadre de cette démarche de promotion du «contenu local et de l’intégration nationale », selon Boutaleb Mohamed Rochdi, précisant que «sur les trois derniers exercices, plus de 5200 contrats ont été confiés à des sociétés nationales d’une valeur de plus de 8,5 milliards dollars équivalents ».

    Cela contribue évidemment à encourager la politique d’emploi d’une main d’œuvre et d’un encadrement local. Entre 2020 et fin mai 2023, pas moins de 4208 agents ont été recrutés dont 57% au niveau du sud du pays où les tissus économique est moins développés pour permettre d’absorber le chômage entièrement, notamment dans le milieu de la jeunesse dont une partie de plus en plus large dispose d’un diplôme universitaire. Cette politique permet en effet une «maximisation de l’utilisation de la main d’œuvre algérienne et principalement locale », explique la présentation de Sonatrach.

    En matière de partenariats conclus avec des acteurs étrangers dans le domaine des hydrocarbures, d’importants contrats d’exploration et d’exploration ont été signés en 2022 et durant les cinq premiers mois de l’année en cours, mais aussi pour la promotion des énergies vertes et renouvelables que l’Algérie veut développer parallèlement sur le moyen et le long terme.

    Deux mémorandums d’entente ont donc été conclus en 2022, dont le premier avec le partenaire historique italien ENI « pour le développement de projets gaziers et d’hydrogène vert », et un deuxième avec le groupe pétrolier et chimique chinois SINOPEC «pour consolider les relations entre les deux groupes ».

    Plusieurs autres accords commerciaux de vente et d’achat de gaz ont également été paraphés avec les clients ENI, EDISON, ENEL, ENGIE, ENDESA, NATURGY, GEOPLIN, DEPA et GUNVOR.

    Revenant sur le sujet des livraisons de gaz, le PDG de Sonatrach a de nouveau rassuré les partenaires étrangers sur le respect des engagements de l’Algérie, notamment avec l’Espagne avec laquelle notre pays a revu les relations diplomatiques depuis le revirement spectaculaire du gouvernement espagnol concernant le conflit au Sahara Occidental, en se positionnant en faveur du Plan d’autonomie défendu par l’occupant marocain.

    « L’Algérie honorera convenablement ses contrats de gaz avec ces clients », a réaffirmé M. Hakkar. « De nombreux accords nous lient avec nos partenaires espagnoles Naturgy pour l’exportation du gaz naturel via le gazoduc Medgaz », a-t-il rappelé, soulignant toutefois que «les capacités de ce gazoduc sont limités ». Ce qui fait qu’«il n’est pas possible d’exporter des quantités supplémentaires ».

    « Nous respectons notre engagement avec les espagnoles dans toutes les circonstances. Nous avons toujours respecté les accords signés et qui sont adaptés avec les capacités du Gazoduc Medgaz », a-t-il encore insisté, expliquant une fois de plus qu’«il n’est pas possible de répondre aux besoins de l’Union Européenne à travers ce gazoduc. Cette infrastructure vise à garantir les besoins de l’Espagne et le Portugal essentiellement ».

    En amont, plusieurs projets ont été lancés et d’autres ont été mis en service pour à la fois renforcer ses capacités d’exportation et satisfaire le marché national en produits énergétiques et dérivés, en plus du développement de l’activité pétrochimique qui devra mettre fin à la dépendance de l’Algérie en certains produits et prétendre à l’exportation dans les prochaines années à venir.

    Sonatrach a procédé en 2022 au « développement accéléré des découvertes de gaz réalisées dans les bassins de Hassi R’Mel, d’Ahnet et à la périphérie d’In Aménas », procédant aussi au « développement des gisements de Tinhert vers Alrar Full development, Rhourde Chegga, et unité GPL Rhourde El Baguel ».

    Parmi les autres projets lancés durant la même année, l’on peut citer celui de la liquéfaction de gaz, consistant en la réalisation de Bac de stockage du GNL, au niveau de la wilaya de Skikda où Sonatrach possède déjà une grande raffinerie, alors que dans le domaine de la pétrochimie, la compagnie nationale a lancé une unité de production de méthyl tert-butyl éther (MTBE), à Arzew, dans la wilaya d’Oran qui constitue un important pôle des activités pétrolières du pays. Des projets de production huile, gaz, de centre de supervision du réseau de pipelines ont été mis en services en 2022, selon le même rapport présenté  par M. Boutaleb.

    Tout en avançant sur le terrain de l’exploration, de la production et de la transformation des hydrocarbures, Sonatrach œuvre aussi à réduire son empreinte carbone à travers la réduction des gaz à effet de serre, à commencer par « la réduction du torchage à moins de 1% et zéro torchage de routine à l’horizon 2030 », «la mise en œuvre des plans d’actions relatifs à l’efficacité énergétique », «la réduction des émissions fugitives de méthane » et en investissant entre autres dans l’installation des panneaux photovoltaïques pour alimenter les sites de productions implantés dans le sud du pays.

    Par ailleurs, Sonatrach a signé avec l’Agence spatiale algérienne (ASAL) une convention pour la recherche collaborative et l’application des techniques satellitaires pour l’estimation des émissions de gaz à effet de serre.

    Lyès Menacer

  • EPAL : baisse du trafic conteneurs en janvier 2023

    EPAL : baisse du trafic conteneurs en janvier 2023

    Au mois de janvier 2023 l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) a réceptionné un total de 122 navires contre 113 en janvier de l’année passée, soit une hausse de 7,96%. Par ailleurs le volume global de jauge brut à l’entrée des navires opérants s’élève à 1 498 780 tonnes en janvier 2023 alors qu’il était de 1 359 602 tonnes en 2022 à la même période soit une augmentation de 10,24%.

    Le volume global des marchandises débarquées au port d’Alger traitées par l’EPAL, a atteint 484878 tonnes en janvier 2023 contre 588 802 tonnes en janvier 2022 soit une baisse de 17,65% dû principalement à la baisse des importations des hydrocarbures (-37%).

    Le volume des marchandises embarquées est quant à lui en hausse de 17,22% avec un total de 95 255 tonnes en janvier 2023 au lieu de 81 260 tonnes en janvier de l’exercice précédent.

    Pour le trafic roulant, en janvier 2023, il a affiché une baisse de 29% par rapport à la même période de l’année 2022. Cette diminution touche le nombre de véhicules légers débarqués qui est de 497 unités contre 901 véhicules en janvier 2022.

    Concernant le trafic conteneur, au mois de janvier 2023,  il a été enregistré pour les conteneurs pleins 10988 EVP soit une baisse de 0,51% en comparaison avec la même période de 2022. Concernant les conteneurs vides 5674 EVP ont été enregistrés soit une diminution 36,26% par rapport à la même période de 2022.     

    L’EPAL a acquis 148 défenses d’accostage

    L’entreprise portuaire d’Alger (EPAL) a lancé, depuis le mois de janvier 2023, une opération de renouvellement des défenses d’accostage, selon les besoins et les priorités dégradées par la Direction Capitainerie en collaboration avec le service dédié de la Direction des Travaux et Développement.

    Près de 148 défenses ont été acquises dans le programme d’investissement. Ces équipements servent à protéger, à la fois, les infrastructures (quais) et les navires.

    L’opération est conduite par le service des travaux maritimes qui dépend de la DTD. Les éléments de ce service sont à pied d’œuvre, pour réaliser le programme, et ce en coordination avec la capitainerie. Près de 63 défenses d’accostage ont été installées à ce jour au niveau des quais 9, 23,22,30, 12 du port d’Alger, précise Mme Bourrennane Hind, responsable du service travaux maritimes, ajoutant que ces défenses répondent aux normes portuaires internationales.

    Le dimanche 19 février 2023, c’était au tour du quai 12 dédié à la direction Remorquage que les quinze défenses ont été renouvelées pour permettre aux remorqueurs un stationnement sans plus commode .S’agissant des défenses récupérées et en bon état, elles seront réinstallées au niveau des différents quais, selon les besoins. La durée de vie de ces moyens maritimes d’accostage est de dix (10) ans, ajoute la dite responsable.

    Il est à préciser que le service travaux maritime de l’EPAL se charge de la sauvegarde et entretien des ouvrages d’accostage et d’amarrage. Il lui est confié également les études de bathymétrie (actualisation des profondeurs de tirant d’eau).

    Fatiha A.

  • Sika El Djazair célèbre ses 75 ans d’existence en Algérie

    Sika El Djazair célèbre ses 75 ans d’existence en Algérie

    Sika El Djazair a fêté son jubilé de 75 ans de présence en Algérie au Centre international des Conférences à Alger. Une success story qui s’inscrit pleinement dans la dynamique de développement économique du pays. Pour marquer ce moment historique de l’entreprise, M. Marcel El Khoury, Président directeur général de Sika El Djazair, a partagé le riche parcours de ce leader de la chimie de construction depuis son implantation en 1947 ainsi que ses perspectives prometteuses pour les prochaines années. 

    Dans une ambiance conviviale empreinte de nostalgie, Sika El Djazair a célébré ce moment en présence de Ivo SCHAEDLER, Directeur de la région Europe Moyen Orient et Afrique, Jean De Martes, responsable de Sika Afrique, Philippe JOST, Directeur construction à Sika et membre du groupe management, ses plus fidèles partenaires, distributeurs, clients, médias et bien évidement ses collaborateurs. Dans son mot de bienvenue, M. El Khoury a souligné que «la longévité de l’entreprise repose sur son savoir-faire et son développement constant dans la recherche et l’innovation ».

    C’est cette aptitude d’adaptation qui lui a permis, à la fois, de répondre aux besoins d’un marché en perpétuelle évolution et de réaliser des projets de grande envergure.

    « Nous avons été impliqués dans différents projets au cours de ces 75 ans. Nous pouvons citer l’autoroute Est – Ouest, ce projet titanesque qui relie l’est à l’ouest sur 1 200 km; le nouvel aéroport d’Alger, un édifice important pour lequel nous avons fourni nos meilleures solutions; la Grande Mosquée d’Alger qui est une fierté pour nous et pour des millions d’Algériens mais aussi le Métro d’Alger, pour lequel nous avons eu l’honneur de collaborer avec nos amis de Cosider », a indiqué le p-dg. C’est cette persévérance qui a permis à l’entreprise SIKA El Djazair de devenir un acteur inévitable des secteurs de la chimie, de l’industrie, et de la construction.

    SIKA El Djazair est la première filiale du groupe suisse, fondé à Zürich en 1910 par monsieur Kaspar Winkler. Plus de 100 ans plus tard, l’entreprise est devenue leader mondial incontournable dans le segment du marché des produits adhésifs, d’étanchéité ainsi que des scellements dédiés aux secteurs du BTP. Présente dans plus de 100 pays à travers le monde, elle compte actuellement avec près de 300 usines de fabrications et plus de 27 000 employés. 

    En Algérie, l’entreprise a généré plus de 3 milliards de dinars en 2021, et a élargi sa gamme de produits en rachetant l’entreprise Motero spécialisé dans les mortiers de constructions situé à Béjaia. Avec cette acquisition, relève M El Khoury, « Sika EL Djazair dispose de deux unités de production, une à Alger et l’autre à Béjaia, augmentant ainsi son effectif à plus de 200 collaborateurs dans le pays. »

    Construction de la plus grande usine d’Afrique de mortier  

    Le groupe Sika souhaite investir davantage en Algérie avec le lancement à moyen terme d’un projet de grande envergure qui est la construction d’une nouvelle usine de mortier d’une capacité de 150 000 tonnes/an. Celle-ci sera la plus grande usine de mortier de Sika en Afrique et Moyen Orient.

    Le groupe a d’ailleurs acquis l’entreprise MBCC (ex- BASF Construction Chemicals) pour pouvoir élargir sa gamme de produits chimiques de construction. Cette acquisition du groupe, sera finalisée en 2023, a annoncé M El Khoury, ajoutant qu’elle a pour but «  d’améliorer les synergies locales en termes de propositions de solutions innovantes ayant un impact positif sur le développement durable et servira aussi une plus large clientèle ».

    À la clôture de la cérémonie Sika El Djazair a attribué Trois awards : l’award client prix de la fidélité décerné à Ahmed Mouhoub, l’award client prix de la représentativité de la marque octroyé à la Sarl SolSet et pour finir l’award du fournisseur durable attribué à la Sarl Joktal.

  • Lafarge Algérie investit 18 Millions de Dollars pour stimuler l’offre d’exportation de l’Algérie

    Lafarge Algérie investit 18 Millions de Dollars pour stimuler l’offre d’exportation de l’Algérie

    Pour la première fois le conseil du renouveau économique Algérien, organise le 20 Octobre 2022 à l’Hôtel Marriott Bab Ezzouar, le forum de l’export sous le thème « Le Développement des exportations pour le renouveau économique ».

    C’est tout naturellement que Lafarge Algérie s’est engagé en tant que sponsor de ce forum, afin de réitérer son engagement sans faille à supporter la forte volonté du Gouvernement à contribuer au développement économique et social du pays, et la diversification des revenus extérieurs hors hydrocarbures.

    Malgré un environnement de marché très concurrentiel à l’échelle internationale, Lafarge Algérie ambitionne d’exporter plus de 3,5 Millions de tonnes pour l’année 2022.

    Ceci est rendu possible par les différentes mesures à l’exportation définies par les pouvoirs publics, à la mise en place d’un remboursement plus rapide des subventions de frais logistiques des marchandises exportées, et à l’extension des structures de stockage aux niveaux des ports.

    Sur le plan logistique, Lafarge Algérie a investi localement sur les quatre dernières années,  l’équivalent de 18 Millions de Dollars sur des projets d’investissement durable, tels que:
    • Un chargeur automatique de navire, qui est au niveau du port de Djendjen, avec une capacité de chargement de 18.000 tonnes par jour. Ce type d’investissement est indispensable pour que l’Algérie s’impose comme un leader sur le marché international du ciment et du clinker. Cela permettra de dépasser les 10 Millions de tonnes d’exportation par an, et générera plus de 400 Millions USD/An,
    • Des docks et silos de stockage en usines [ Ciment et Clinker ],
    • Une plateforme logistique dédiée à l’export, premier hall de stockage inauguré en juin 2020, et une extension sera opérationnelle avant la fin de l’année en cours,
    • Une nouvelle flotte de camions.

    Soucieuse de la protection de l’environnement, Lafarge Algérie oriente ses exportations vers plus de produits finis [ Ciments ] et moins de produits semi-finis [ Clinker], afin de réduire les émanations de poussières lors des opérations de chargement. Au cours de l’année 2022, 20% des produits exportés par Lafarge Algérie étaient des produits finis [ ciments ], soit une augmentation de 500% par rapport à l’année 2021. Ce pourcentage devrait monter à plus de 35% à l’horizon de 2023, sur un total de plus de 4 Millions de tonnes.