Catégorie : National

  • Economie nationale : Le président de la République reçoit une délégation du CREA

    Economie nationale : Le président de la République reçoit une délégation du CREA

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu ce mercredi une délégation du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) que préside Kamel Moula, a affirmé un communiqué de la Présidence. Cette audience, qui a eu lieu au siège de la Présidence de la République, intervient deux jours seulement après l’installation de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement.

    «Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu, ce jour, une délégation du Conseil du renouveau économique algérien, conduite par M. Kamel Moula», a indiqué le communiqué de la Présidence.

    Cette réunion, que M. Moula a qualifié de «fructueuse», a été l’occasion pour le chef de l’Etat de féliciter «cette importante organisation pour son rôle dans l’édification de l’économie nationale, qui lui a valu la totale confiance de Monsieur le Président, mais aussi le respect des partenaires étrangers, saluant sa réussite dans la contribution à la stabilité du marché national, ainsi que celle de tous les acteurs économiques », a affirmé la même source.

    Le communiqué de la présidence souligne que «le président de la République a affirmé que le Conseil du renouveau économique algérien est une organisation citoyenne qui regroupe des membres nationalistes et intègres, qu’il a encouragés, et à travers eux, tous les opérateurs économiques, à aller de l’avant dans le développement de l’économie nationale malgré les tentatives d’atteinte à sa réputation par les relais de la issaba agonisante».

    Dans une vidéo diffusé par la Présidence, à l’issue de cette rencontre, le président du CREA a affirmé que cette rencontre a été une opportunité d’évoquer «plusieurs aspects ayant trait à l’économie et à l’amélioration du climat des affaires, outre les obstacles auxquels fait face l’opérateur économique algérien», ce pourquoi d’ailleurs le président de la République a installé la Haute commission de recours relatifs à l’investissement, dont la responsabilité a été confiée à son directeur de Cabinet, Boualem Boualem.

    «Le développement de l’industrie algérienne et la réalisation de l’autosuffisance, notamment dans le domaine de l’industrie manufacturière et l’industrie des intrants» ont été également abordé par les deux parties, a ajouté Kamel Moula.

    Par ailleurs, rappelle le communiqué de la Présidence, l’audience a aussi porté sur «l’ensemble des projets d’investissement entre novembre 2022 et fin février 2024, soit 6.103 projets d’une valeur de 3.068 milliards de DA, permettant la création de 150.000 emplois directs», précisant que «la valeur des investissements étrangers directs s’élève à 38 milliards de DA, tandis que la valeur des projets d’investissement en partenariat a atteint 844 milliards de DA».

    Rabah Nadri

  • Avec l’installation de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement : Un nouveau pas vers la diversification économique

    Avec l’installation de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement : Un nouveau pas vers la diversification économique

    Inscrite dans la continuité du processus mis en place depuis 2022 visant à relancer d’une manière effective l’activité productive dans tous les secteurs, la Haute commission nationale des recours relatifs à l’investissement, installée ce lundi par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aura désormais pour principale tâche de trancher les recours présentés par les investisseurs, ce qui permettra donc de lever toutes les contraintes auxquelles sont encore confrontés certains investisseurs dans la réalisation de leurs projets.

    C’est eu égard à son rôle dans la simplification des démarches des investisseurs que le chef de l’Etat a d’ailleurs souligné «l’intérêt particulier qu’il porte à ce domaine vital», qu’est l’investissement, dans sa déclaration à l’installation de cette haute instance, placée sous la présidence du directeur de Cabinet à la présidence de la République, Boualem Boualem.

    Cependant, loin d’omettre le rôle phare que jouent les opérateurs économiques dans la nouvelle dynamique qu’observe le marché de l’investissement, le chef de l’Etat n’a pas manqué de souligner aussi avec satisfaction «les efforts consentis par le Conseil du renouveau économique algérien pour booster l’investissement, diversifier l’économie nationale et réduire la dépendance aux hydrocarbures».

    Ainsi, tenant compte des différentes réformes menées ces deux dernières années dans le but de donner un nouveau souffle à la promotion de l’investissement, il importe de noter que l’installation de cette Haute commission nationale des recours intervient comme une nouvelle pierre qui vient de s’ajouter à ce nouvel édifice institutionnel et législatif, qui a commencé par la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement en 2022, et dont la finalité est d’accélérer la diversification économique pour consolider davantage la croissance hors hydrocarbures.

    En plus de la loi 22-18 du 24 juillet 2022 relative à l’investissement qui a, d’ailleurs, été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par les opérateurs économiques opérant sur le marché national, tant locaux qu’étrangers, ce nouveau processus ayant pour but d’encourager l’acte d’investir, a connu d’autres réformes et l’entrée en vigueur de nouvelles mesures avant d’aboutir à l’installation de ladite haute commission cette semaine.

    C’est dans ce sens en effet que s’inscrit aussi la promulgation de la loi 23-17 du 15 novembre 2023 fixant les conditions et les modalités d’octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l’Etat destiné à la réalisation de projets d’investissement.

    La réforme de l’AAPI (Agence algérienne de promotion de l’investissement), devenu désormais une sorte de guichet unique fait également partie des mesures prises par les pouvoirs publics dans l’objectif de simplifier les démarches aux porteurs de projets.

    En conséquence, en considérant sa portée, les opérateurs économiques, à travers les organisations au sein desquelles ils sont regroupés, ont été unanimes à souligner l’importance de la Haute commission des recours relatifs à l’investissement qu’ils considèrent comme un nouvel élément qui conforte l’arsenal juridique et les dispositifs mis en place pour améliorer le climat des affaires et encourager l’investissement en Algérie.

    C’est le cas du président de l’UNEP (Union nationale des entrepreneurs publics), Charf Eddine Amara, qui, dans une déclaration à l’APS, a estimé que l’installation de la Haute commission nationale des recours relatifs à l’investissement confirme la volonté et la foi du président de la République envers les investisseurs et son souci de leur offrir la protection nécessaire, ou du président de la CAPC (Confédération algérienne du patronat citoyen), Rahmoune Zergoune, pour qui, cette « Haute commission va encourager l’investissement et rassurer les opérateurs nationaux et étrangers ».

    M. N.

  • Bâtiment : Holcim s’engage avec succès dans la construction durable

    Bâtiment : Holcim s’engage avec succès dans la construction durable

    Au-delà de ses performances financières et commerciales, tant sur le marché national qu’à l’export, le groupe spécialisé dans la production de ciment et ses dérivés, Holcim El-Djazaïr multiplie ses engagements en faveur de la construction durable.

    Ainsi, parallèlement à sa stratégie de décarbonation de ses produits, l’entreprise vient d’annoncer le succès de la première édition de sa Caravane pour la «Construction durable», menée depuis le 22 octobre dernier à travers plusieurs régions du pays et qui vient d’être clôturée ce lundi.

    Dans un communiqué rendu public à cette occasion, Holcim souligne que «cette initiative d’intérêt public, en accord avec l’engagement de l’entreprise en faveur de la construction durable, a offert des opportunités sans précédent à plus de 15 000 artisans, clients et utilisateurs pour explorer les solutions de construction innovantes et durables déjà disponibles sur le marché algérien ».

    A cet égard, depuis son lancement, en octobre dernier, cette tournée « a couvert 30 communes algériennes, renforçant les liens entre Holcim El-Djazaïr et ses clients grâce à des rencontres directes avec leurs experts », et a été une occasion pour ouvrir des « discussions approfondies sur les dernières avancées en matière de construction durable », ajoute le communiqué.

    Dans le cadre de cette campagne, «Holcim El-Djazaïr a présenté sa gamme de ciments spécialement conçus pour répondre aux exigences de chaque région algérienne, qu’elle soit côtière, humide, aride ou désertique », comme elle a eu aussi à mettre en lumière ses ciments adaptés à la construction parasismique dans les zones à risque élevé», est-il précisé.

    Ainsi, « les experts ont partagé des informations sur la manière de construire de manière plus efficace et respectueuse de l’environnement en utilisant leur solution clé de décarbonisation de l’industrie de la construction, le ciment Chamil TM ECOPlanet ».

    A travers cette initiative, qui sera rééditée dans le cadre d’une deuxième édition, Holcim El-Djazaïr réaffirme son engagement « en faveur de la construction durable et de la réduction des émissions de carbone ».

    Par ailleurs, sur le plan commercial, à noter que Holcim El-Djazaïr a réalisé en 2023 d’importants succès en exportant plus de 3,4 millions de tonnes, soit 30% de l’ensemble des exportations de l’Algérie en ciment et clinker.

    Ce résultat représente ainsi une croissance de 7% par rapport aux 3,2 millions de tonnes enregistrées en 2022 et une augmentation de 17% de son chiffre d’affaires, avait indiqué précédemment l’entreprise.

    R. N.

  • Commerce : Pas de flambée des prix en ce début du mois de Ramadhan

    Commerce : Pas de flambée des prix en ce début du mois de Ramadhan

    Pour la première fois depuis quelques années, le mois de Ramadhan débute sans bruits autour des prix de produits alimentaires et de leur disponibilité sur le marché. Les mesures prises par le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, dont les équipes de contrôles ont multiplié les sorties sur le terrain depuis plusieurs semaines déjà, en sont pour beaucoup dans la stabilisation d’un marché que les consommateurs algériens surveillaient de près et avec beaucoup d’inquiétudes.

    Le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, s’était engagé lui-même à mener cette bataille pour éviter les crises du passé en s’attaquant au problème en amont de la chaîne. Un travail de communication et de sensibilisation, mais aussi de concertation avec les premiers maillons de la chaîne de production et de commercialisation a été fait au début de l’année en cours.

    Le ministre du commerce a rencontré les gestionnaires des marchés de gros des fruits et légumes pour approvisionner le marché de manière régulière et avec des prix abordables.

    Des stocks d’oignons et d’ail séchés et de pommes de terre ont aussi été constitués pour pouvoir être écoulés durant cette période de jeûne.

    Plus de 60.000 tonnes de pommes de terre, 11.000 tonnes d’oignons et 3.500 tonnes d’ail ont été stockés en effet stockés pour le mois de Ramadhan, avait affirmé début février le ministre du Commerce, affirmant que plusieurs points de vente des fruits et légumes allaient être ouverts par le groupe de valorisation des produits agricoles (Gavapro), en plus de 114 points de vente installés pour la commercialisation des légumes et des viandes, rouges et blanches, et relevant du groupe industriel agro-logistique (Agrolog). Même si les prix des viandes ont quelques peu augmenté, il n’y a pas flambée, et ce, grâce à la mise sur le marché d’importantes quantités de viandes rouges et blanches importées.

    Dans la foulée, Tayeb Zitouni a annoncé une réduction des prix à hauteur de 10% durant le mois de ramadhan, une démarche à laquelle ont adhéré de nombreux producteurs locaux, a affirmé le ministre du Commerce qui a aussi associé les associations de protection des consommateurs dans cet effort des pouvoirs publics de stabiliser le marché et de lutter contre la spéculation.

    Outre ces mesures factuelles, prise par le ministère du commerce, mais qui ouvrent la voie à un contrôle plus large et plus régulier du marché, l’adoption fin décembre 2021 de la loi relative à la lutte contre la spéculation illicite a permis d’instaurer de nouvelles pratiques commerciales à travers le pays et mis fin aux pénuries provoquées sur certains produits alimentaires de base.

    Publiée dans le journal officiel daté du 29 décembre 2021, la Loi n°21-15 relative à la lutte contre la spéculation illicite prévoit des peine allant de 3 ans à la perpétuité si les actes de spéculation commis, surtout en temps de grandes crises (pandémie, catastrophes naturelles, etc.) sont commis par des groupes criminels.

    La mise en œuvre de cette loi s’est aussi accompagnée par un important effort de régularisation et d’encadrement de l’activité de stockage des produits alimentaires, même si des efforts sont encore à faire dans un secteur qui a été livré à l’anarchie durant des décennies.

    Le ministre du commerce a affirmé récemment que des espaces commerciaux de distribution seront mis à la disposition des producteurs des produits alimentaires, une initiative visant à réduire le nombre d’intermédiaires dans la chaîne d’approvisionnement.

    « Cette mesure s’inscrit au titre des démarches allant dans le sens de la structuration et l’organisation des marchés à travers le pays d’où l’importance d’établir un plan participatif impliquant tous les intervenants concernés », avait-il expliqué lors de l’un de ses sorties à Ouargla.

    Pour rappel, il existe pas moins de  54 marchés de vente de gros des fruits et légumes, dont 41 relevant directement des collectivités locales et 9 marchés relevant de la société publique de réalisation et de gestion des marchés de gros « MAGROS », alors que trois grands marchés de gros sont la propriété d’opérateurs privés dans les wilayas de Tizi Ouzou, Batna et Sidi Bel-Abbès, ainsi qu’un marché de coopérative agricole (Saida).

    Sophia Rais

  • Signatures de deux conventions entre le groupe YALIDINE et la GAM Assurances

    Signatures de deux conventions entre le groupe YALIDINE et la GAM Assurances

    Le groupe Yalidine et la compagnie GAM Assurances (Générale assurance méditerranéenne) ont procédé ce jeudi à la signature de deux conventions. L’une portant sur l’assurance de «l’ensemble des filiales et le personnel du groupe Yalidine par la compagnie GAM», et la seconde sur des prestations de services pour «la distribution du courrier et des colis, ainsi que toutes autres prestations logistiques, assurée par Sarl e-Logistique, dont le nom commercial est Speed mail au profit de GAM Assurances et son réseau d’agents généraux».

    Speed Mail est une filiale du Groupe Yalidine spécialisée dans la livraison du Colisage pour les entreprises (factures, contrats, chèques, cahier des charges….), le Fret et le Groupage, les Courses, le Transport de marchandises.  

    La cérémonie de signature présidée par le vice-président de la GAM Assurances, Ahmed Hadj Mahammed, et directeur commercial du groupe YALIDINE, Djamel Eddine Toumiat, a eu lieu ce jeudi au siège de la compagnie d’assurance. Ces deux conventions, consacrent, soutiennent les signataires, le début d’un partenariat gagnant-gagnant.

    Pour rappel, le groupe Yalidine El Djazair service est le premier opérateur de courrier express en Algérie, lancé en 2016, après une expérience de 7 ans dans la distribution et la livraison du courrier (chèque, contrats, cahiers des charges), les colis dans le e-commerce, le transport de marchandise, et enfin le stockage et l’emballage des produits du e-commerce.

    En 2023, Yalidine leader de son marché depuis les années 2000, a atteint 70% de part de marché selon les chiffres de l’ARPCE (Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques).

    La GAM Assurances, quant à elle, est une compagnie d’assurances pratiquant les opérations d’assurances de dommages depuis 2001.

    En 2021, la GAM Assurances, comptant près de 200 agences couvrant l’ensemble du territoire national, a été la première compagnie d’assurance à ouvrir une fenêtre d’assurance islamique (Takaful).

    R. N.

  • GECF : La déclaration d’Alger est «le signe de la place de l’Algérie sur la scène internationale» (UNEP)

    GECF : La déclaration d’Alger est «le signe de la place de l’Algérie sur la scène internationale» (UNEP)

    L’organisation du 7ème Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) du 29 février dernier au 2 mars courant et le succès qui l’a émaillé continue de susciter des réactions des milieux économiques, tant au niveau national qu’international.

    C’est le cas de l’UNEP (Union nationale des entrepreneurs publics) qui vient de s’exprimer suite à la réussite de cet événement à portée internationale, en se félicitant de «l’accueil par notre pays des chefs d’Etat et de gouvernement des pays exportateurs de gaz, membres du Forum (…) et de la Déclaration d’Alger adoptée à l’unanimité», dans un communiqué rendu public ce dimanche.

    L’organisation patronale met l’accent sur les conditions dans lesquelles s’est déroulé cette septième édition du GECF ayant regroupé les principaux acteurs du marché gazier mondial, en notant que «les témoignages de reconnaissance des participants sur les conditions d’accueil, de travail et le contenu de la Déclaration d’Alger témoignent des capacités de notre pays à accueillir et organiser des événements internationaux de première importance».

    Ainsi, relève aussi l’organisation regroupant les chefs d’entreprises publiques, «ce sommet, qui a vu une forte participation et a enregistré de nouveaux membres (…), est le signe de la place et du rôle de notre pays sur la scène internationale en générale et gazière en particulier».

    En se penchant sur le contenu des travaux du sommet, l’UNEP souligne dans son communiqué «la haute teneur et la portée stratégique des discours d’ouverture et de clôture prononcés par le président de la République, qui a notamment souligné la nécessité d’avoir une vision commune pour la préservation des intérêts des producteurs et des consommateurs et le rôle essentiel que joue le gaz dans la réalisation du développement durable et la satisfaction de la demande mondiale de plus en plus croissante d’énergie».

    Concernant les résultats auxquels a abouti le GECF d’Alger, le patronat public met en exergue la Déclaration d’Alger qui, estime l’organisation, «a souligné la volatilité de la demande du gaz naturel, affectant négativement la performance de l’économie mondiale et la nécessité d’assurer des prix équitables et stables qui assurent des investissements viables à même de renforcer et la sécurité énergétique et le besoin impérieux de sécuriser la demande et les approvisionnements à travers des contrats à long terme».

    R. N.     

  • Protection de données à caractère personnel : L’ANPDP lance des inspections

    Protection de données à caractère personnel : L’ANPDP lance des inspections

    Six mois après l’entrée en vigueur de la loi relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel, l’Autorité nationale mise sur pied à cet effet vient de se déployer sur le terrain dans le but de constater l’application des dispositions mises en œuvre au titre du nouveau texte législatif.

    Dans ce cadre, l’ANPDP (Autorité nationale de protection de données à caractère personnel) vient d’annoncer dans un communiqué rendu public ce mercredi avoir entamé sa première mission qui concerne dans un premier temps les entreprises relevant du secteur privé, avant d’élargir ces contrôles aux entreprises du secteur public et les personnes physiques.

    « L’ANPDP a entamé le mercredi 28 février, sa première mission de contrôle sur le terrain des personnes morales relevant du secteur privé, avant de procéder ultérieurement au contrôle des établissements publics et des personnes physiques, en vue de la constatation des différents processus de traitement adoptés par ces établissements », souligne le communiqué.

    L’Organisme précise aussi que ce premier travail de terrain, qui entre dans le cadre de l’application de la loi 18-07 du 10 juin 2018, lui permettant de procéder aux investigations requises dans des locaux et lieux où a eu lieu le traitement de ce type de données, vient de débuter auprès des entreprises privées de la wilaya d’Alger, avant sa généralisation à l’ensemble des wilayas du pays.

    Ce déploiement sur le terrain de l’ANPDP, faut-il rappeler, intervient après l’entrée en vigueur au mois d’août dernier de la loi 18-07 relative à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel.

    A cette occasion, l’ANPDP a appelé l’ensemble des organismes publics et privés à entamer l’accomplissement des procédures indispensables afin de procéder à la mise en conformité des traitements de données à caractère personnel aux dispositions de cette nouvelle loi.

    R. N.

  • La souscription au capital du CPA prolongée jusqu’au 14 mars (Cosob)

    La souscription au capital du CPA prolongée jusqu’au 14 mars (Cosob)

    Alors que les investisseurs privés et les particuliers ont exprimé un grand intérêt pour l’opération, la Cosob (Commission d’organisation et de surveillance des opérations en bourse) vient de donner son accord favorable pour la prolongation du délai de la première phase de l’ouverture du capital du CPA (Crédit populaire d’Algérie) à la Bourse d’Alger jusqu’au 14 mars prochain, au lieu du 28 février, délai fixé initialement.

    C’est ce que vient d’annoncer le directeur général de la banque publique, Ali Kadri, ce mardi en précisant que «compte tenu de l’engouement constaté chez les investisseurs et les ménages, nous avons introduit une demande auprès de la Cosob pour une prolongation de 15 jours de l’opération».

    Lors d’une réunion d’évaluation de l’opération d’ouverture de souscriptions au capital de la banque, tenue dimanche dernier sous la présidence du ministre des Finances, Laaziz Faid, le DG du CPA a relevé un «grand engouement du segment des investisseurs particuliers», avant de souligner que «la première étape de cette opération a largement atteint ses objectifs, marquant ainsi une avancée significative dans le processus».

    Le ministre des Finances estime, quant à lui, que cet engouement des investisseurs privés et des ménages «démontre l’intérêt et la confiance manifestés par les investisseurs privés envers cette initiative», ce qui est une dynamique qui « ouvre la voie à des perspectives prometteuses pour le secteur financier et témoigne du potentiel du marché national des capitaux», avait-il déclaré lors de la réunion du dimanche dernier.

    Entamé le 30 janvier dernier, cette première phase consiste en une offre publique de vente (OPV) de 22 millions d’actions au prix de 2 300 dinars l’unité, avant sa révision à la hausse potentiellement dans une seconde étape jusqu’à 60 millions d’actions, soit l’équivalent de 30% du capital du CPA, qui est la part concernée par l’ouverture à de nouveaux investisseurs.

    Pour rappel, les 22 millions d’actions du CPA mises en vente dans cette première phase sont destinés à trois types de souscripteurs, à savoir les particuliers et les ménages (personnes physiques) à qui un quota de 30% est réservé, les entreprises de différentes catégories (personnes morales), pouvant acquérir jusqu’à 40%, ainsi que les investisseurs institutionnels (30%).

    R. M.

  • Vers la révision de la loi minière pour rendre le secteur plus attractif

    Vers la révision de la loi minière pour rendre le secteur plus attractif

    Dans le but de valoriser et d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles du pays, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est penché ce samedi sur les potentialités que renferme le secteur minier et le rôle qu’il est appelé à jouer dans la nouvelle stratégie de diversification de l’économie nationale, abordant la question de la révision de la loi minière, dans l’allocution qu’il a prononcée à l’occasion de la double célébration du 68ème anniversaire de la création de l’UGTA et du 53ème anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.

    A cet égard, dans l’optique visant à «assurer l’exploitation optimale des richesses nationales, nous avons lancé un méga programme pour la valorisation et le développement des capacités minières de notre pays, à travers les trois projets structurants de ce secteur, à savoir l’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, le projet intégré du phosphate à Bled El Hadba et le projet zinc-plomb de Oued Amizour, qui, en sus de leur contribution à la diversification de l’économie nationale, constitueront une locomotive de développement dans les régions qui les abritent, à travers la création de postes d’emploi et le développement de l’infrastructure, à l’instar du réseau ferroviaire», a souligné le chef de l’Etat dans son allocution, lue en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, dans la wilaya de Timimoun.

    «Nous aspirons en toute confiance à la consolidation de la dynamique, que connait le secteur, à travers la révision de la loi minière prévue prochainement, pour l’adapter aux nouveautés que connait cette activité et améliorer son attractivité pour les investisseurs, avec préservation des intérêts nationaux», affirme, dans son message, le président de la République.

    En plus de l’annonce de la révision de la loi minière, le président de la République a tenu à réaffirmer à cette occasion l’engagement de l’Algérie à relever les défis du développement durable «à travers la mise en place d’une nouvelle stratégie énergétique, basée sur la vision de développement de son économie à moyen et long terme, et accompagnant le processus de réalisation d’une transition énergétique réussie, à travers le lancement de nouveaux projets dans le domaine des énergies renouvelables, et le positionnement en tant qu’acteur principal dans la production d’électricité, à partir de l’énergie solaire et l’intégration de l’hydrogène, en sus des efforts consentis pour le renforcement de la préservation des systèmes environnementaux et naturels, le soutien au reboisement, la protection de la biodiversité et la préservation de ses ressources naturelles, pour un avenir durable».

    R. N.

  • Alors que son portefeuille clients a atteint 15,6 millions d’abonnés : Djezzy réalise un chiffre d’affaires de 102,4 milliards DA en 2023

    Alors que son portefeuille clients a atteint 15,6 millions d’abonnés : Djezzy réalise un chiffre d’affaires de 102,4 milliards DA en 2023

    L’opérateur de la téléphonie mobile Djezzy vient d’annoncer un niveau de performance appréciable avec lequel il a bouclé l’exercice précédent, 2023.

    En effet, le bilan financier et des innovations introduites sur le marché national des communications mobiles et numériques, que l’opérateur vient de publier ce mardi fait ressortir des résultats positifs à tous les niveaux.

    « Djezzy, leader de l’innovation technologique, annonce ses résultats financiers du quatrième trimestre de l’année 2023, ainsi que pour l’ensemble de l’exercice, comparés à la même période en 2022 », annonce l’opérateur dans son communiqué, où il estime que ces résultats « illustrent une performance financière solide, une forte augmentation du nombre des clients et une bonne rentabilité ».

    En effet, rien qu’au dernier trimestre de l’année précédente, le deuxième opérateur de la téléphonie mobile sur le marché national a réalisé un chiffre d’affaires qui a avoisiné les 27 milliards de dinars. «Au 4ème trimestre 2023, Djezzy a enregistré un chiffre d’affaires de 26,8 milliards de dinars, soit une augmentation de 10,4% par rapport à la même période en 2022», indique l’entreprise dans son document.

    Cependant, pour l’ensemble de l’année 2023, l’opérateur a réalisé un chiffre d’affaires total de 102,4 milliards de dinars, ce qui représente une valeur de 760 millions de dollars. Atteignant ce niveau, le chiffre d’affaires de l’entreprise a ainsi enregistré une croissance de 9,5% par rapport celui de l’exercice d’avant.

    Le même bilan fait ressortir aussi un EBITDA (Earnings before interest, taxes, depreciation, and amortization), ce qui signifie le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement, qui s’est élevé à 45,5 milliards de dinars durant l’année 2023, représentant une hausse de 8,4% par rapport à ce qui a été réalisé durant l’exercice 2022.

    Pour atteindre ce niveau de performances financières, il y a lieu de relever que l’opérateur à accentué ses investissements durant l’année précédente, qui ont atteint un quart du chiffre d’affaires réalisé durant la même période. Ainsi, indique la société dans son bilan, «Djezzy a fortement investi en 2023 avec plus de 24,9 milliards de dinars, soit une hausse annuelle de 38,5%, ce qui représente un ratio de 25% du chiffre d’affaires».

    700 000 nouveaux clients en l’espace d’une année

    Ne comptant pas s’arrêter là, Djezzy exprime une volonté de poursuivre sa politique d’investissement durant les années à venir, soulignant qu’avec l’appui du Fonds national d’investissement (FNI), la société « poursuit sa stratégie visant à accélérer les programmes de digitalisation, en vue de contribuer au développement numérique du pays, tandis qu’en sa qualité d’acteur engagé dans l’industrie des télécommunications, elle « a consolidé ses partenariats stratégiques avec Algérie Télécom et Algérie Télécom Satellite pour le développement de solutions technologiques innovantes ».

    Dans le même registre, l’opérateur rappelle que « des accords ont été signés avec des institutions majeures, dont le ministère de l’Enseignement supérieur et la recherche scientifique, l’Agence nationale des parcs technologiques (ANPT) et l’Algerian Startup Fund (le Fonds algérien des startups, ASF), pour accompagner les jeunes porteurs de projets dans leur nouveau parcours professionnel ».

    En conséquence, ce volume important des investissements n’a pas manqué d’avoir un effet sur la consolidation de la position de l’opérateur sur le marché national, et ceci s’est traduit par un renforcement appréciable de son portefeuille clients.

    En effet, « la base d’abonnés a également connu une hausse notable avec plus de 700 000 nouveaux clients, portant le nombre des clients à 15,6 millions, soit une croissance de 4,5% par rapport à la même période en 2022 ». Avec ce réseau de clients, Djezzy consolide ainsi sa position de deuxième opérateur de la téléphonie mobile en Algérie.

    Dans son analyse des résultats obtenus durant l’exercice précédent, l’opérateur estime que « la performance enregistrée en 2023 représente la meilleure croissance du marché de la téléphonie mobile en Algérie », une performance qui est, outre les investissements consentis pour l’amélioration de son produit, « le fruit d’une stratégie commerciale axée sur les clients, avec un portefeuille d’offres adaptées à leurs besoins et une qualité de réseau à la hauteur de leurs attentes », souligne la société.

    Au chapitre de ces améliorations justement, Djezzy estime que les investissements déployés à tous les niveaux, et l’introduction de plusieurs innovations dans les services fournis à la clientèle, ont permis d’ « étendre significativement la couverture 4G et d’améliorer le débit et la latence pour assurer une meilleure qualité de service aux clients ». Dans l’objectif de se rapprocher davantage du client, l’opérateur annonce également avoir étendu davantage « son réseau de boutiques, notamment dans les nouvelles wilayas du sud ».

    R. N.