Catégorie : National

  • Conseil du Gouvernement : Le stockage des céréales, la numérisation et le logement examinés

    Conseil du Gouvernement : Le stockage des céréales, la numérisation et le logement examinés

    L’état d’avancement des projets de réalisation de nouveaux silos de stockage de céréales, la généralisation de la numérisation, la protection de l’environnement et les mesures prises pour faciliter le financement et l’accès au logement ont été les principaux dossiers examinés par le gouvernement lors de la réunion qu’il a tenue ce mercredi.

    Ainsi, la réunion, présidée par le Premier ministre, Mohamed Nadir Larbaoui, a «examiné les progrès accomplis dans l’exécution du projet de réalisation de silos de stockage des céréales, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives du président de la République relatives au renforcement des capacités nationales (en la matière) dans le cadre de la stratégie nationale de sécurité alimentaire », souligne le communiqué rendu public par les services du gouvernement à l’issue de la réunion.

    A cet égard, il convient de noter qu’en janvier dernier, le ministre de l’Agriculture et du développement rural a indiqué qu’en 2024, il sera procédé à la réalisation de 350 centres de proximité de stockage des céréales pour augmenter les capacités de stockage à 9 millions de tonnes, contre 3,4 millions de tonnes actuellement et la réalisation de chaque centre, d’une capacité de 6 000 tonnes, nécessitera un investissement estimé à 25 milliards de dinars. Le ministre a également précisé que le lancement des travaux de réalisation devait avoir lieu en mars dernier et devront durer 8 mois.

    Au volet relatif au suivi périodique et continu de l’exécution des instructions du chef de l’Etat relatives à l’accélération de l’opération de numérisation, le gouvernement, lors de sa réunion de ce mercredi, « a entendu une communication sur la numérisation du secteur des transports et l’évaluation des mesures prises pour l’amélioration des services de transport, ainsi que les projets en cours pour la prise en charge des différentes préoccupations soulevées dans ce domaine, y compris le projet de réalisation du portail de service public du secteur des transports », ajoute le même communiqué.

    Dans les domaines environnemental et du logement, le gouvernement « a examiné l’adaptation du cadre réglementaire applicable aux établissements classés pour la protection de l’environnement, ainsi qu’un nombre de mesures visant à renforcer le cadre réglementaire relatif à l’accompagnement et à l’appui de l’opération de financement de l’acquisition de logements collectifs et individuels dans certaines régions du Sud et des Hauts Plateaux », selon la même source.

    R. N.

  • Le financement des startups et les retraites au menu du Conseil des ministres

    Le financement des startups et les retraites au menu du Conseil des ministres

    Le dossier relatif au financement des startups, le projet de loi relatif à l’état civil, les statuts des corps médical et paramédical de la santé, ainsi que le suivi de la réalisation et de l’équipement du projet de nouvelle ville médiatique algérienne et la valorisation des retraites viennent d’être examinés lors de la réunion du Conseil des ministres qui s’est tenue ce dimanche.

    Pour ce qui est du financement des startups, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que « l’Etat continuera à financer et à soutenir les entreprises innovantes, qui ont connu un développement important ces dernières années, tout en impliquant le secteur privé dans ce processus à travers des mesures incitatives », selon le communiqué rendu public par la Présidence de la république.

    Cependant, pour le chef de l’Etat, la prochaine étape dans le processus de développement des startups consistera à « travailler sur la qualité et non sur la quantité, car le domaine des startups entre dans le cadre de l’économie de la connaissance, de l’intelligence et de l’efficacité économique », tout en soulignant que « le financement des startups doit cibler les jeunes et prendre en compte la qualité des nouveaux projets. »

    Ainsi, il faut noter qu’ayant inscrit cette catégorie d’entreprises innovantes au registre de ses priorités, le président de la République accorde un grand intérêt aux startups, en décidant ces dernières années une multitude de mesures en faveur des jeunes entrepreneurs.

    C’est pourquoi d’ailleurs le secteur des startups en Algérie a été marqué en 2023 par une évolution fulgurante grâce aux mesures d’accompagnement et les textes législatifs qui ont donné un véritable essor à l’entrepreneuriat basé sur l’économie de la connaissance et l’innovation.

    Le succès des startups sur le marché national est en effet le fruit des décisions fortes et marquantes adoptées par le gouvernement, sous la supervision du chef de l’Etat, soucieux d’assurer la réussite de ce projet de promotion de l’économie de la connaissance.

    Ainsi, entre autres mesures clé prises dans le but de promouvoir l’entrepreneuriat dans le milieu des jeunes et l’inclusion financière, il y a eu la promulgation de la loi qui accorde aux entrepreneurs éligibles à ce statut des avantages fiscaux, avec un régime fiscal préférentiel, au taux de 5%, avant d’être réduit à 0,5% dans la loi de Finances 2024, ainsi qu’une couverture sociale.

    Par ailleurs, le Conseil des ministres a adopté l’autorisation de lancer un appel d’offre international pour le suivi, la réalisation et l’équipement du projet de nouvelle ville médiatique algérienne « Dzair Media City », prévue à Ouled Fayet, dans l’ouest de la capitale.

    Enfin, plusieurs autres mesures ont été annoncées au sujet des statuts des corps médical et paramédical de la santé, ainsi qu’au sujet du régime des retraites dont le président de la République a donné son aval pour sa révision.

    A ce propos, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de « chercher de nouvelles méthodes de financement en appoint à la Caisse nationale des retraites afin que ces augmentations (des pensions) soient en phase avec le développement de l’économie nationale. »

    R. N.

  • Réunion du Gouvernement : Examen de l’avant-projet de loi sur la gestion des déchets

    Réunion du Gouvernement : Examen de l’avant-projet de loi sur la gestion des déchets

    L’avant-projet de loi modifiant la loi 01-19 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets a fait l’objet d’un examen, lors de la réunion du Gouvernement présidée ce mardi par le Premier ministre Nadir Larbaoui, selon le communiqué diffusé par les Services du Première ministère.

    «Le Gouvernement a également examiné un avant-projet de loi modifiant et complétant la loi relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets », lit-on dans ce communiqué.

    La révision de la loi 01-19, promulguée le 12 décembre 2001 et publiée dans le journal officiel en date du 15 décembre de la même année, a pour but de mettre en place un cadre législatif encadrant l’économie circulaire.

    Cela permettre de concrétiser les objectifs de la stratégie nationale de valorisation des déchets, comme cela a été énoncé par le ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb, le 9 mai 2023, lors de l’annonce du lancement officiel de la région de cette loi.

    Les pouvoirs publics cherchent une alternative à l’enfouissement des déchets, à travers leur valorisation afin de parvenir à l’horizon 2035 à l’exploitation de 30% des déchets ménagers, 30% des déchets spéciaux, et 50% de déchets inertes, selon le Plan en question.

    Selon une étude du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, publiée en 2021, la quantité de déchets ménagers et assimilés va passer de 13 millions de tonnes en 2018 à 20 millions de tonnes en 2035, d’où la nécessité de mettre en place un nouveau cadre législatif et les conditions de création d’une économie circulaire qui contribuera à la fois à la sauvegarde de l’environnement et à la création d’emplois et de richesses.

    Pour rappel, une moyenne quotidienne de 0,68 kg de déchets ménager et dérivés sont produit par chaque algérien, à travers le territoire national, selon une étude de l’Agence nationale des déchets (AND) entre 2019 et 2021. En 2021, la quantité de ce type de déchets a dépassé les 11 millions de tonnes, selon la même étude de l’AND, bien que ce chiffre est inférieur à celui avancé par l’étude du ministère, étant donné que cette période a été marquée par la pandémie de Covid-19 qui mis en berne l’économie nationale et réduit drastiquement la consommation des ménages aux besoins essentiels.

    Lyès M.

  • Le gouvernement examine un avant projet de loi fixant les règles relatives à la concurrence

    Le gouvernement examine un avant projet de loi fixant les règles relatives à la concurrence

    Les secteurs du commerce, de l’énergie, le tourisme, les technologies numériques, le transport aérien et l’enseignement supérieur viennent d’être examinés à la faveur de la réunion du gouvernement qu’a présidée ce mercredi le Premier ministre, Nadir Larbaoui.

    Selon un communiqué rendu public par les services du Premier ministère, il a ainsi été procédé à « l’examen de l’avant-projet de loi fixant les règles relatives à la concurrence », qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives du président de la République relatives à « la lutte contre la spéculation, à la prévention des situations de monopole et à la promotion de la gouvernance économique.»

    Dans le domaine énergétique, le gouvernement a examiné « le cadre réglementaire relatif à la pré-qualification des bureaux spécialisés et des bureaux d’expertise intervenant dans le domaine des hydrocarbures », dans l’objectif d’aboutir à la sélection de ceux qui répondent au mieux aux « exigences en matière de compétence pour la réalisation des études et des expertises dans ce domaine afin d’accompagner la mise en œuvre des investissements importants (prévus) dans le cadre de la stratégie de valorisation des ressources pétrolières », indique le communiqué.

    Le dossier de l’investissement touristique a également fait l’objet d’un examen dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique relative au développement des secteurs économiques et, à cet égard, un exposé a été présenté sur « l’état d’avancement de l’opération d’assainissement et d’aménagement des zones d’expansion touristique et de la mise à disposition de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI, ndlr) du foncier touristique relevant du domaine privé de l’Etat, destiné à la réalisation de projets d’investissement touristique. »

    En outre, un projet de décret exécutif relatif aux facilitations de transport aérien et aux facilitations aéroportuaires, visant à améliorer le fonctionnement des aéroports afin d’assurer des services de meilleure qualité aux voyageurs, a été également présenté, alors qu’au volet relatif aux technologies numériques, le gouvernement a entendu « une communication sur la numérisation du secteur de la Poste et des télécommunications portant notamment sur les progrès réalisés en matière de renforcement des infrastructures TIC, de développement du paiement électronique et de la généralisation de la certification et de la signature électronique. »

    Enfin, le gouvernement s’est aussi penché sur la relation du secteur de l’enseignement supérieur avec les sphères économiques, en examinant « un projet de décret exécutif fixant les conditions et les modalités de réalisation de la thèse de doctorat en milieu professionnel, ayant pour objectif le renforcement des liens entre l’université et le monde économique, notamment en ce qui concerne le développement de nouveaux mécanismes d’accompagnement des diplômés universitaires hautement qualifiés », ajoute le communiqué du gouvernement.

    R. N.

  • Assurances : Le commerce extérieur booste les sous-branches transport et crédit à l’exportation

    Assurances : Le commerce extérieur booste les sous-branches transport et crédit à l’exportation

    L’assurance transport a enregistré en 2023 une progression de 14,6% avec un chiffre d’affaire global de 8,3 milliards de dinars, selon la Note de conjoncture du Conseil national des assurances (CNA) publiée en fin de semaine dernière.

    Les résultats positifs de cette branche, qui représente une part de marché de 5,8% du chiffre d’affaires des «Assurances de Dommages», sont la «conséquence de la croissance enregistrée en +Transport maritime+ », explique la même source.

    Cette sous-branche a réalisé une hausse de 26,3% en 2023 et représente à elle seule 54,2% de la croissance globale de l’assurance transport.

    «La hausse constatée en +Facultés maritimes+ est à l’origine de cette performance », affirme le CNA, précisant que le nombre de contrats de la branche a augmenté de 18,1%, passant de 8858 en 2022 à 12457 contrats en 2023, soit une évolution de 49,2% de l’assurance Facultés maritimes qui détient 65,6% du chiffres d’affaires global de la branche, selon la note de conjoncture du CNA qui fait état aussi d’un «accroissement de la production des sous-branches +Transport terrestre+ (+9,6%) et +Transport aérien (+0,3%) qui détiennent, ensemble, une part de 45,7% dans la branche ». 

    Contrairement aux autres sous-branches, le bilan de l’assurance +Transport ferroviaire+ est négatif, enregistrant une régression de 17,4%.

    Pour sa part, la branche Assurance-Crédit a enregistré une croissance de l’ordre de 12,3% pour un chiffre d’affaires de 3,2 milliards de dinars en 2023. La sous-branche Crédit à l’exportation a augmenté son chiffre d’affaires de 57,2% par rapport à l’exercice précédent, indique la note du CNA, soulignant que cette «forte évolution trouve son origine dans la souscription d’une nouvelle affaire importante, ainsi que l’augmentation du nombre de polices souscrites en contrats individuels»

    À côté et outre la hausse des résultats générés par la sous-branche Insolvabilité générale (crédit domestique) qui progressé de 6,4%, l’assurance «Crédit immobilier» a enregistré une augmentation de 8,1%.

    La sous-branche «Vente à tempérament (crédit à la consommation», a régressé, quant à elle, de 23,3%.

    Pour rappel, «Le marché des assurances, toutes activités confondues, enregistre un chiffre d’affaires de 169,6 milliards de DA, en croissance de 3,5% par rapport à l’exercice 2022», lit-on dans cette note  qui dresse le bilan de l’exercice du quatrième trimestre du secteur en 2023, alors que le CNA avait tablé sur un taux inférieur de 3,1% et un chiffre d’affaires de 169,5 milliards de DA dans ses prévisions de clôture publiée dans la précédente note pour le troisième trimestre.

    Lyès M.

  • L’inflation alimentaire baisse à 7,2% en Algérie selon la Banque mondiale

    L’inflation alimentaire baisse à 7,2% en Algérie selon la Banque mondiale

    La fin du premier trimestre de l’année en cours a été marquée par une reprise relative de la hausse des cours des produits agricoles sur le marché international, à l’exception des cours des céréales qui ont observé une stabilité, indique la Banque mondiale, qui évalue l’inflation en Algérie, dans sa dernière mise à jour de l’Indice des prix publiée à la fin mars dernier.

    « Les indices des prix agricoles et des exportations ont clôturé en hausse de 8% et 16%, tandis que l’indice des prix des céréales a clôturé au même niveau », souligne l’institution internationale dans sa note, tout en expliquant les raisons de ces nouvelles hausses par des ruptures d’approvisionnement dans les pays producteurs ainsi que des conditions climatiques défavorables pour certaines productions.

    Pour les céréales, la même analyse souligne que « les prix du blé ont clôturé en hausse de 1% et ceux du maïs en baisse de 1%, tandis que les prix du riz ont clôturé au même niveau », en précisant que, sur une base annuelle, les prix du maïs sont inférieurs de 31% et ceux du blé de 21%, alors que les cours du riz sont en revanche en hausse de 27%.

    Pour ce qui est de l’inflation, la Banque mondiale relève un nouveau départ à la hausse des prix des produits alimentaires dans de nombreux pays entre le mois de novembre de l’année précédente et le mois de février de l’année en cours. C’est le cas notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire où l’inflation alimentaire est supérieure à 5% dans 60% d’entre eux.

    La note de l’institution financière précise que l’inflation alimentaire est supérieure à l’inflation globale sur une variation annuelle de l’IPC (Indice des prix à la consommation) dans 58,9% des 168 pays analysés dans le monde.

    Dans le cas de l’Algérie, la Banque mondiale présente dans son bulletin l’évolution de la courbe de l’inflation alimentaire sur une durée d’une année entre mars 2023 et le mois de février 2024. Ainsi, pour l’Algérie, classée dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire, il en ressort que l’inflation alimentaire a baissé quasiment de moitié en variation annuelle, en passant de 14,3% au mois de mars de l’année dernière à 7,2% à la fin janvier 2024.

    Selon l’analyse de la Banque mondiale, l’inflation alimentaire a connu son pic en Algérie durant l’été dernier, en grimpant jusqu’à 16,1% au mois d’août 2023 et 15,2% le mois suivant, avant d’entamer une courbe descendante pour revenir à 10,9% au mois d’octobre de l’année dernière et poursuivre sa baisse durant les premiers mois de l’année en cours.

    A ce propos, il est utile de noter que, tel que l’ont souligné dans d’autres analyses les deux institutions de Bretton Woods, la BM et le FMI, la hausse du taux d’inflation global en Algérie durant l’année précédente, ayant été de 9,3% en moyenne, a été tirée essentiellement par l’inflation alimentaire.

    En outre, face à ces fluctuations des cours mondiaux des produits agricoles de base, la Banque mondiale se joint aux différentes instances de l’Organisation des Nations Unies pour réitérer l’urgence de « transformer les systèmes agroalimentaires dans un contexte d’exacerbation de la crise climatique, tel que souligné dans le dernier rapport de l’ONU sur le climat. »

    A cet égard, la BM revient dans son dernier bulletin sur les recommandations de la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) axées principalement sur la nécessité de prendre à l’échelle mondiale « des mesures de transformation des systèmes agroalimentaires pour lutter contre l’impact croissant de la crise climatique sur la sécurité alimentaire et l’agriculture ».

    L’appel de la FAO, rappelle-t-on, fait suite aux conclusions préoccupantes du dernier rapport de l’Organisation météorologique mondiale (WMO) sur l’état du climat mondial, qui met en évidence les records enregistrés fréquemment en matière d’effets du changement climatique, hausse des températures ou émission de gaz à effet de serre.

    M. N.

  • Investissements, dinar, inflation, croissance : Les projections du président Tebboune

    Investissements, dinar, inflation, croissance : Les projections du président Tebboune

    La dynamique que connaissent les investissements, l’objectif tracé en matière de croissance et de maîtrise de l’inflation, la réévaluation du dinar, la stabilisation du marché des produits de large consommation ou encore les perspectives du secteur énergétique, ont été les principaux sujets sur lesquels le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu ce samedi lors de sa rencontre périodique avec des représentants des médias.

    Evoquant le redressement de la courbe que suit l’évolution du PIB (produit intérieur brut) du pays, le chef de l’Etat a exprimé son optimisme en tablant sur plus de 400 milliards de dollars au premier trimestre de l’année 2026, ce qui ne fera, en conséquence, que consolider la croissance, estimée à 4,2% durant l’année précédente, comme l’ont confirmé d’ailleurs les institutions internationales, comme le FMI (Fonds monétaire international) ou la Banque mondiale. Le chef de l’Etat y voit justement «une reconnaissance de la part des instances internationales » et, pour lui, « cela signifie que nous sommes sur la bonne voie».

    Dans l’ensemble, pour le président Tebboune, les indicateurs prévisionnels de l’économie nationale à moyen terme, tels qu’ils se présentent, confirment que l’Algérie est en phase de devenir une économie émergente.

    Parmi les facteurs ayant favorisé ces indicateurs positifs de l’économie nationale, il y a sans doute la tendance à la hausse que connaissent ces dernières années les investissements dans les secteurs productifs.

    Sur ce point, le chef de l’Etat a relevé une augmentation du volume des investissements, avec un nombre important de projets inscrits au niveau de l’AAPI (Agence algérienne de promotion de l’investissement), estimés à près de 6 000, dont «la moitié a été lancée» et le reste devant se concrétiser à l’horizon 2026, ce qui permettra, estime le président de la République, de créer davantage de richesses et de postes d’emploi, avant de faire remarquer aussi un afflux d’investisseurs étrangers vers le marché algérien, en raison de la stabilité qu’il a retrouvé.

    Les décisions de la Haute commission des recours sont « exécutoires »

    Dans ce sillage, revenant sur les mesures prises dans le cadre de la nouvelle politique visant à lever les contraintes auxquelles sont confrontés les opérateurs économiques, le président Tebboune a évoqué la Haute commission nationale des recours liés à l’investissement, récemment installée, qui, pour lui, fait partie des mesures prises pour « rassurer les investisseurs et éliminer les obstacles administratifs afin d’accélérer la réalisation des investissements », avant de préciser que ses décisions seront « exécutoires ».

    En outre, parmi les secteurs privilégiés pour l’intensification des investissements, il y a en premier lieu celui de l’énergie et, à ce propos, le chef de l’Etat a affirmé que « nous allons investir et produire encore plus dans le domaine du gaz naturel».

    En outre, au chapitre des défis qui restent encore à relever, le chef de l’Etat a évoqué la question de l’inflation et la valeur du dinar, en soulignant l’impératif de « réduire le taux d’inflation, qui oscille actuellement entre 7% et 8%, à 4% au maximum ».

    Liée elle aussi à l’inflation, la question de la valeur du dinar constitue elle aussi une priorité pour le chef de l’Etat, pour qui, sa détérioration a été provoquée par les politiques monétaires antérieures dans des « circonstances illogiques marquées par l’injection de fonds via la planche à billets, dont nous subissons aujourd’hui les répercussions ».

    Pour sortir de cette situation, le chef de l’Etat estime que la réévaluation de la monnaie nationale se fera « à travers des mesures économiques, y compris les mécanismes de taux de change au niveau de la Banque centrale », avec comme objectif la réduction de la facture des importations.

    M. N.

  • Algérie Poste : Le nombre d’utilisateurs de la carte Edahabia atteint 13 millions

    Algérie Poste : Le nombre d’utilisateurs de la carte Edahabia atteint 13 millions

    Les moyens de paiements dématérialisés continuent leur progression à un rythme accéléré sur le marché national à la faveur de la généralisation encours de la numérisation dans les sphères économiques et commerciales du pays. A l’ombre de ces évolutions, le nombre de clients d’Algérie Poste détenteurs de la carte Edahabia vient d’enregistrer une nouvelle hausse pour atteindre désormais 13 millions, vient d’annoncer l’opérateur public.

    En atteignant ce cap, le nombre d’utilisateurs de ce type de carte de paiement d’ Algérie Poste a ainsi enregistré une nouvelle hausse d’un million par rapport au niveau de 12 millions atteint à la fin du troisième trimestre de l’année 2023, et 2 millions d’utilisateurs supplémentaires en l’espace de 10 mois, car à la fin du mois de mai de l’année dernière, Algérie Poste a annoncé le nombre de 11 millions de détenteurs de la carte Edahabia.

    Sur une période pluriannuelle, le nombre d’utilisateurs de la carte de paiement d’Algérie Poste a connu une croissance de plus de 100% en l’espace de 4 années, par rapport aux 6 millions seulement enregistrés en 2020.

    Cependant, la croissance du nombre d’utilisateurs de ce moyen de paiement basé sur les technologies numériques est accompagnée d’une extension du réseau de commerçants utilisant ce système de règlement électronique d’opérations d’achat.

    A titre indicatif, à la fin février dernier, la Banque d’Algérie a fait état d’une croissance de 56,5% des transactions commerciales effectuées par carte de paiement entre 2022 et 2023, alors que les paiements sur TPE (terminal de paiement électronique) ont augmenté de 54,6% durant la même période.

    En nombre, le Groupement d’intérêt économique monétique, GIE Monétique, a fait état de près de 4 millions d’opérations enregistrées sur les TPE durant l’année précédente, considérant que 2023 a été « une année exceptionnelle dans le domaine du paiement électronique. »

    Sur la base de ces données, GIE Monétique évalue à plus de 31,5 milliards de dinars la valeur générée par ce volume d’opérations de paiement électronique durant l’année précédente.

    M. N.

  • Recensement général de l’agriculture, électrification des zones industrielles, développement local : Les principaux dossiers examinés en Conseil des ministres

    Recensement général de l’agriculture, électrification des zones industrielles, développement local : Les principaux dossiers examinés en Conseil des ministres

    Les dossiers relatifs à la mise en œuvre des programmes complémentaires de développement au profit des wilayas de Khenchela, Tissemsilt, Djelfa et Tindouf, le rapport d’étape du recensement général de l’agriculture, le programme de raccordement au réseau d’alimentation en électricité des exploitations agricoles, des zones industrielles et zones d’activités, ainsi que les préparatifs pour la participation aux Jeux Olympiques de 2024, viennent d’être examinés en réunion du Conseil des ministres qui a eu lieu ce dimanche.

    Au sujet des programmes complémentaires de développement dont ont bénéficié les quatre wilayas de l’intérieur du pays, le président de la République a souligné « la nécessité de renforcer la cohésion nationale, qui est au cœur de ses priorités, à travers une stratégie basée sur un développement équilibré qui compense le déficit précédemment enregistré dans certaines régions », souligne un communiqué rendu public par la Présidence de la république à l’issue de la réunion.

    Entre autres mesures prises à cet effet, le chef de l’Etat « a ordonné que la plus grande importance soit accordée à l’achèvement des programmes de développement pour ces wilayas, qui en ont été privées pendant de nombreuses décennies».

    Concernant le rapport d’étape du recensement général de l’agriculture, le président de la République a demandé au gouvernement d’ « accorder toute l’importance » à cette opération qui représente un «mécanisme important pour connaître les capacités nationales et identifier les besoins pour prendre les bonnes décisions basées sur des données scientifiques précises».

    Au volet relatif à l’élargissement de l’électrification, le président Tebboune a réitéré «la nécessité de renforcer davantage l’approvisionnement en électricité des zones industrielles et d’activités», considérées comme étant «des infrastructures qui soutiennent l’économie nationale» et constituent «un moteur de développement qui garantit la sécurité alimentaire et industrielle du pays », ajoute le même communiqué.

    Dans le même sillage, le chef de l’Etat a réaffirmé « la détermination de l’Etat à poursuivre et à développer l’effort de développement », compte tenu de « son impact positif direct sur la vie des citoyens », rappelant qu’aucun effort ne sera épargné « pour atteindre cet objectif fondamental ».

    Enfin, évoquant les préparatifs des jeux olympiques 2024 de l’été prochain à Paris, le président de la République a, entre autres, affirmé la mobilisation de l’Etat à mettre à la disposition de l’élite nationale tous les moyens nécessaires et à l’accompagner dans sa participation à ces compétitions, y compris la prise en charge de leurs stages à l’étranger.

    R. N.

  • Le corps électoral convoqué le 08 juin : Le président décide l’organisation d’une élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain

    Le corps électoral convoqué le 08 juin : Le président décide l’organisation d’une élection présidentielle anticipée le 7 septembre prochain

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, vient d’arrêter ce jeudi la date du 7 septembre 2024 pour l’organisation de l élection présidentielle anticipée, alors que le corps électoral sera convoqué pour le 08 juin prochain.

    Selon un communiqué rendu public par la présidence de la République, la date a été arrêtée à l’issue d’une réunion qu’a tenue ce jeudi le chef de l’Etat consacrée à «l’examen des préparatifs des prochaines élections présidentielles».

    La réunion a regroupé les responsables des plus hautes instances de l’Etat, comprenant les présidents du Conseil de la nation, de l’Assemblée populaire nationale et de la Cour constitutionnelle, le Premier ministre, le chef d’état-major de l’ANP, le directeur de cabinet à la présidence de la République, le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, ainsi que le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, est-il précisé dans le même communiqué.

    A l’issue de cette réunion, « il a été décidé d’organiser des élections présidentielles anticipées, dont la date a été arrêtée pour le samedi 7 septembre 2024, et le corps électoral sera convoqué pour le 08 juin 2024 », conclu le même communiqué.

    Le prochain scrutin pour l’élection du nouveau président de la République vient ainsi d’être avancé de trois mois, étant donné que les dernières présidentielles, à l’issue desquelles Abdelmadjid Tebboune a été élu à la magistrature suprême pour un mandat de cinq ans, ont eu lieu en décembre 2019, après plusieurs mois de manifestations populaires, menées par le mouvement du Hirak, pour s’opposer au cinquième mandat que briguait feu Abdelaziz Bouteflika.

    R. N.