Catégorie : DZentreprise

  • Avec une capacité devant atteindre 270 000 vaches laitières : La méga-ferme Baladna Al Djazair couvrira 50% des besoins en lait

    Avec une capacité devant atteindre 270 000 vaches laitières : La méga-ferme Baladna Al Djazair couvrira 50% des besoins en lait

    « Baladna Al Djazair » est sans doute, c’est l’investissement agricole étranger le plus important enregistré depuis la mise en œuvre de la nouvelle politique de développement de l’agriculture saharienne en 2021, la méga-ferme de production de lait en poudre en partenariat la société qatarie Baladna, entre dans sa phase de concrétisation.

    Signé ce mercredi, respectivement par la directrice générale de l’investissement agricole et du foncier au ministère de l’Agriculture et du développement rural, Souad Assous, et le président du Conseil d’administration de la société Baladna, Mohamad Moutaz Al-Khayyat, l’accord-cadre portant la réalisation de ce projet d’envergure prévoit la création de fermes d’élevage intégrées de vaches laitières et de production de lait en poudre.

    D’un coût global estimé à 3,5 milliards de dollars, le projet s’étendra sur une superficie totale de 117 000 hectares dans la wilaya d’Adrar et permettra de produire 50% des besoins du marché national en poudre de lait, de couvrir une partie de la demande en viandes rouges, mais aussi de créer 5 000 postes d’emploi directs.

    Selon les détails fournis par le ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa, « la production  se fera en 4 phases, la première débutera à l’horizon 2026 et la dernière aura lieu 9 ans après le lancement du projet ».

    Concernant le montage financier de Baladna Al Djazair, le ministre a fait état de la création d’une joint-venture qui gérera le projet. Elle sera détenue à 51% par la partie qatarie et 49% par le Fonds national d’investissement (FNI). Celle-ci détiendra 51% de la future ferme d’élevage laitier et les 49% restants sous forme de crédits de banques algériennes. La société qatarie engagera donc un peu plus de 850 millions de dollars dans ce projet.

    Tel que présentée par le président du Conseil d’administration de Baladna, la ferme, qui est « le plus grand projet agricole et industriel intégré de production de lait en poudre au monde », produira près de 194 000 tonnes de lait en poudre par an.

    Dans la première phase de la concrétisation du projet Baladna Al Djazair, une ferme sera aménagée pour répondre aux besoins en fourrage, une autre d’une capacité d’accueil de 50 000 têtes bovines sera conçue et des lignes de production modernes de lait en poudre installées.

    A la neuvième année du projet, le nombre total de têtes bovines devrait atteindre 270 000, avec une production d’environ 1,7 milliard de litres de lait par an.

    Enfin, Pour faciliter sa réalisation, le projet Baladna Al Djazair bénéficiera des avantages prévus par la nouvelle loi relative à l’investissement, ainsi que de nombreuses facilitations en termes d’accès au foncier et au financement.

    M. N.

  • Banques : Vers la généralisation du paiement instantané et différé

    Banques : Vers la généralisation du paiement instantané et différé

    Le paysage financier algérien est en pleine mutation, avec une volonté affirmée de promouvoir les paiements électroniques pour faciliter les transactions commerciales et stimuler l’économie. Lors de son intervention, ce lundi à l’Assemblée populaire nationale (APN), le Délégué général de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers (Abef), M. Rachid Belaid, a exposé les avancées significatives dans ce domaine.

    Une des initiatives phares est la mise en œuvre du paiement instantané et différé entre les banques et les institutions financières. Selon M. Belaid, «cette avancée vise à encourager les commerçants à adopter les paiements électroniques, offrant ainsi une plus grande flexibilité et efficacité dans les transactions financières», soulignant qu’« un projet en cours de réalisation permettra le paiement instantané du compte du client à celui du commerçant, une démarche qui simplifiera grandement les échanges commerciaux ».

    Pour concrétiser cette vision, il a révélé qu’une réunion du Centre de pré compensation interbancaire (CPI) a été organisée, aujourd’hui, à la Banque d’Algérie, réunissant les acteurs clés du secteur financier. Cette rencontre avait pour objectif de finaliser les opérations relatives au paiement instantané en préparation de sa généralisation imminente.

    Dans le même élan, M. Belaid a annoncé le lancement prochain, en collaboration avec la Société d’automatisation des transactions interbancaires et de la monétique (Satim) et le Groupement d’intérêt économique monétique (GIE Monétique), de cartes de paiement à débit différé. Cette innovation permettra, selon lui, aux clients « de réaliser des opérations de paiement sans que celles-ci ne soient débitées immédiatement, mais à une date ultérieure, similaire au crédit à la consommation. Cette démarche favorisera notamment le développement du e-commerce en offrant une plus grande souplesse dans les transactions financières ».

    L’interopérabilité des paiements mobiles étendue à tous les clients

    Par ailleurs, l’interopérabilité des paiements mobiles représente une avancée majeure dans le secteur financier algérien. Actuellement limitées aux clients d’une même banque, ces solutions de paiement seront étendues aux clients de différentes banques grâce à cette nouvelle initiative, a révélé M. Belaid. Ainsi, les transactions pourront être effectuées via des codes QR et des virements de compte à compte, offrant une plus grande accessibilité et fluidité dans les échanges monétaires.

    En outre, M. Belaid a souligné que « le paiement sans contact sera généralisé dès la réception des cartes appropriées par Algérie-poste », une évolution qui, selon l’intervenant, « contribuera à moderniser davantage le système financier du pays en facilitant les transactions au quotidien ».

    « Cette méthode permet de réaliser un achat de manière rapide auprès des commerçants équipés d’un Terminal de paiement électronique (TPE) sans insérer la carte dans ce boîtier et sans composer de code secret. Il suffit simplement d’approcher la carte du TPE », a souligné » M. Belaid, rappelant que le parc TPE compte près de 54 000 appareils, avec plus de 500 commerçants électroniques inscrits, tandis que le nombre de cartes électroniques en circulation a dépassé 16 millions de cartes (Algérie Poste et banques).

    Abordant le financement de l’investissement, il a précisé que « l’Abef a enregistré, au 31 décembre 2023, un financement de près de 10 000 milliards de dinars, dont 460 milliards de dinars dans le cadre de la Finance islamique couvrant de grands projets d’investissement ».

    Farid Belgacem

  • Stellantis : Rencontre stratégique pour l’industrie automobile en Algérie

    Stellantis : Rencontre stratégique pour l’industrie automobile en Algérie

    C’est hier que les travaux de la Convention sur la sous-traitance automobile ont débuté à Oran, un événement organisé par le Groupe Stellantis sur deux jours. Cette initiative fait suite à un forum économique tenu à Turin le 29 mai 2023, sous l’égide de l’ambassade d’Algérie en Italie, axé sur «les perspectives de développement de l’industrie automobile en Algérie». L’objectif principal de cette convention est d’encourager les équipementiers italiens à étendre leurs activités en Algérie, notamment suite à l’investissement engagé par Stellantis, dont Fiat fait partie.

    En partenariat avec l’Association nationale de la filière de l’industrie automobile italienne (Anfia) et le Groupe Stellantis, ce forum avait rassemblé environ une centaine d’acteurs économiques et institutionnels algériens et italiens opérant dans la production de composants automobiles. Les autorités algériennes et les responsables de Stellantis ont mené une campagne de sensibilisation auprès des équipementiers italiens pour les inciter à s’implanter en Algérie, mettant en avant les avantages offerts par le pays en termes d’énergie, de coût de la main-d’œuvre qualifiée, de situation géographique stratégique en Afrique et par rapport à l’Europe, ainsi que les nouvelles règles en matière d’investissement et de finances.

    Dans son allocution, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a mis en lumière « l’importance stratégique de la création d’un solide réseau de sous-traitance dans le secteur de l’industrie automobile en Algérie ». L’objectif est clair : établir un écosystème robuste capable de répondre aux normes internationales en matière de qualité et de sécurité, tout en favorisant l’intégration locale.

    Avec la participation de 90 opérateurs algériens et étrangers provenant de sept pays différents, dont l’Algérie, la Turquie, la France, l’Italie, la Tunisie, le Portugal et la Chine, cette rencontre vise à présenter la stratégie du groupe Stellantis en matière d’approvisionnement en pièces et composants automobiles. Cela reflète une volonté claire de favoriser la collaboration et les partenariats durables, qui devraient se concrétiser par des relations contractuelles entre Stellantis et les fournisseurs présents.

    En ce sens, M. Aoun a exprimé la détermination de son ministère «à établir des partenariats solides dans le domaine de la sous-traitance, que ce soit localement ou en joint-venture, afin de répondre à la demande nationale et d’exportation», précisant que « cette approche est essentielle pour créer une base de PME sous-traitantes et assurer une intégration locale plus poussée, favorisant ainsi l’utilisation des matières premières nationales et encourageant le progrès technologique et l’innovation».

    En outre, il a souligné que «les conditions actuelles sont propices à l’attraction des investissements nationaux et étrangers dans l’industrie automobile en Algérie, mettant en avant les avantages offerts par la loi sur la promotion de l’investissement».

    Cette déclaration témoigne de la volonté du Gouvernement de créer un environnement favorable aux investissements et à la croissance économique, tout en soulignant l’engagement à soutenir le développement de l’industrie automobile.

    De son côté, Samir Cherfan, chef d’opération Moyen-Orient et Afrique du groupe Stellantis, a mis en exergue le projet Fiat Algérie « comme étant le premier écosystème automobile intégré dans le pays, auquel les sous-traitants peuvent se joindre. Cela témoigne de la vision à long terme du groupe et de son engagement envers le développement de l’industrie automobile en Algérie ».

    Présent à cet événement, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Alberto Cutillo, a également souligné «l’intérêt particulier du gouvernement italien pour le projet Fiat Algérie», notant «la volonté continue de l’Italie d’accompagner l’Algérie dans son développement industriel, à travers un partenariat mutuellement bénéfique».

    Une chose est sure, cette rencontre marque une étape importante dans le développement de l’industrie automobile en Algérie. En favorisant la collaboration entre les acteurs nationaux et internationaux, elle ouvre la voie à la création d’un écosystème dynamique et compétitif, capable de répondre aux défis et aux exigences du marché mondial de l’automobile.

    Farid Belgacem

  • Une plateforme britannique sélectionne 10 startups algériennes innovantes

    Une plateforme britannique sélectionne 10 startups algériennes innovantes

    Même si que son émergence est récente, le secteur algérien des startups commence à produire des effets retentissants à l’international. La plateforme britannique TechRound, spécialisée dans l’actualité et des progrès de l’univers des entreprises innovantes, vient en effet de faire une sélection d’une dizaine de startups algériennes qu’elle recommande de «suivre» en raison de leur dynamisme et de leurs stratégies innovantes, estimant qu’elles «font des vagues en Algérie et au-delà».

    «Le paysage entrepreneurial algérien se développe d’année en année, avec des entreprises qui innovent dans divers secteurs», souligne TechRound, soulignant que «des plateformes technologiques aux entreprises durables, ces entités sont au cœur de la croissance économique de l’Algérie».

    En tête de la sélection de la plateforme britannique vient la startup spécialisée dans les services de transport Yassir, considérée comme une «super application», car «Yassir change la façon dont les Algériens peuvent accéder aux services à la demande grâce à sa super application», écrit TechRound sur son site, avant de la décrire comme un « guichet unique, Yassir propose une large gamme de services, notamment des services de covoiturage, de livraison de nourriture et des services financiers», ce qui a fait qu’elle «est devenue un nom bien connu et un acteur majeur de l’économie numérique algérienne».

    En deuxième position vient l’application spécialisée dans l’économie de l’eau Goutra qui est « un système technologique d’économie d’eau qui se connecte à un robinet et télécharge des données en temps réel sur la consommation d’eau».

    En 3ème position, c’est la bibliothèque numérique Wajeez qui est sélectionnée par la plateforme britannique, estimant qu’ «avec plus de 6 500 titres renouvelés chaque mois, ainsi que des résumés sur des sujets tels que la science, l’histoire et les affaires, Wajeez est une plateforme d’apprentissage audio qui rend les livres plus attrayants.»

    A la 4ème place c’est la plateforme numérique spécialisée dans la recherche et le recrutement de compétences Go Platform qui arrive, présentée comme un espace d’ «évaluation des talents qui aide les entreprises à recruter de nouveaux talents en utilisant la puissance de l’IA ».

    Vient en suite l’application Garini destinée à gérer le « stationnement intelligent, permettant aux utilisateurs de trouver, réserver et payer leur place de stationnement. »

    L’application Maksab, spécialisée dans le commerce électronique B2B est classé à la 6ème place par la plateforme britannique. Elle est considérée comme étant une plateforme qui «révolutionne le fonctionnement des chaînes d’approvisionnement» en Algérie.

    Maksab est suivie par une autre application spécialisée elle aussi dans le commerce électronique, qui est Linble, permettant de « rechercher et trouver des partenaires, ce qui permet de créer des liens plus significatifs. »

    La 8ème place est occupée par l’application spécialisée dans le développement durable My Tree (Mon arbre) qui fait dans la promotion de l’investissement forestier, suivie de l’application Longli d’apprentissage de l’anglais, et enfin la première banque mobile algérienne Banxy ferme ce top 10 élaboré par la plateforme britannique TechRound.

    M. N.

  • Bâtiment : Holcim s’engage avec succès dans la construction durable

    Bâtiment : Holcim s’engage avec succès dans la construction durable

    Au-delà de ses performances financières et commerciales, tant sur le marché national qu’à l’export, le groupe spécialisé dans la production de ciment et ses dérivés, Holcim El-Djazaïr multiplie ses engagements en faveur de la construction durable.

    Ainsi, parallèlement à sa stratégie de décarbonation de ses produits, l’entreprise vient d’annoncer le succès de la première édition de sa Caravane pour la «Construction durable», menée depuis le 22 octobre dernier à travers plusieurs régions du pays et qui vient d’être clôturée ce lundi.

    Dans un communiqué rendu public à cette occasion, Holcim souligne que «cette initiative d’intérêt public, en accord avec l’engagement de l’entreprise en faveur de la construction durable, a offert des opportunités sans précédent à plus de 15 000 artisans, clients et utilisateurs pour explorer les solutions de construction innovantes et durables déjà disponibles sur le marché algérien ».

    A cet égard, depuis son lancement, en octobre dernier, cette tournée « a couvert 30 communes algériennes, renforçant les liens entre Holcim El-Djazaïr et ses clients grâce à des rencontres directes avec leurs experts », et a été une occasion pour ouvrir des « discussions approfondies sur les dernières avancées en matière de construction durable », ajoute le communiqué.

    Dans le cadre de cette campagne, «Holcim El-Djazaïr a présenté sa gamme de ciments spécialement conçus pour répondre aux exigences de chaque région algérienne, qu’elle soit côtière, humide, aride ou désertique », comme elle a eu aussi à mettre en lumière ses ciments adaptés à la construction parasismique dans les zones à risque élevé», est-il précisé.

    Ainsi, « les experts ont partagé des informations sur la manière de construire de manière plus efficace et respectueuse de l’environnement en utilisant leur solution clé de décarbonisation de l’industrie de la construction, le ciment Chamil TM ECOPlanet ».

    A travers cette initiative, qui sera rééditée dans le cadre d’une deuxième édition, Holcim El-Djazaïr réaffirme son engagement « en faveur de la construction durable et de la réduction des émissions de carbone ».

    Par ailleurs, sur le plan commercial, à noter que Holcim El-Djazaïr a réalisé en 2023 d’importants succès en exportant plus de 3,4 millions de tonnes, soit 30% de l’ensemble des exportations de l’Algérie en ciment et clinker.

    Ce résultat représente ainsi une croissance de 7% par rapport aux 3,2 millions de tonnes enregistrées en 2022 et une augmentation de 17% de son chiffre d’affaires, avait indiqué précédemment l’entreprise.

    R. N.

  • 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) : Les attentes de la rencontre d’Alger

    7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) : Les attentes de la rencontre d’Alger

    C’est ce jeudi que le 7e Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) a ouvert ses travaux au Centre International des Conférences (CIC) «Abdelatif Rahal».

    Au premier jour, le groupe de travail ad-hoc de haut niveau, dédié aux préparatifs de cette rencontre, a décliné, à huis-clos, le programme du 7e Forum des pays exportateurs de gaz, ainsi que le projet de la «Déclaration d’Alger» qui sera soumis vendredi à l’examen de la réunion ministérielle extraordinaire, pour être adopté samedi par les chefs d’Etat et Gouvernement.

    Une ambiance particulière a marqué le premier jour de ce sommet avec l’annonce des prix du gaz qui ont connu une hausse de 18% sur le marché américain et de 15% sur le marché européen.

    Pour les présents, experts, académiciens et représentants des médias nationaux et étrangers, cette nouvelle constitue, à elle seule, signe majeur du succès du sommet d’Alger.

    En ce sens, l’analyste et expert boursier, Noureddine Legheliel, a considéré « que le marché a réagi positivement à la tenue du sommet d’Alger. En d’autres termes, le marché a anticipé le succès du sommet d’Alger !».

    Dans les coulisses du sommet où on annonce plus de 300 journalistes et photographes de presse, les discussions allaient bon train et évoquaient notamment un «Sommet des grands défis» sous le signe « Alger, capitale du gaz ».

    Et si la réunion ministérielle extraordinaire de vendredi sera sanctionnée par la signature de plusieurs mémorandums d’entente entre les 12 membres permanents du GECF, à savoir l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée Equatoriale, l’Iran, Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago, les Emirats arabes unis et le Venezuela, outre les 7 membres observateurs (Angola, Azerbaïdjan, Irak, Malaisie, Mauritanie, Mozambique, Pérou), l’inauguration de l’Institut de recherche sur le gaz du GECF, situé au ministère de l’Energie et des Mines à Alger, a également capté l’attention des présents qui estiment que cet établissement de haute facture devra, sans doute apporter, son expertise et servira de centre d’innovation et de recherche pour améliorer les technologies liées au gaz.

    Relavant « l’excellence de l’organisation de ce rendez-vous international », le Pr doyen de la faculté des hydrocarbures et de la chimie de Boumerdes, Boudjema Hamada, a indiqué que « ce sommet qui intervient à un moment crucial, vue la conjoncture internationale et peut résoudre de nombreux problèmes et rapprocher les points de vue », outre précise-t-il, « l’enjeu de mobiliser les moyens pour atteindre la stabilité du marché énergétique ».

    « L’Algérie a dans son répertoire une diplomatie connue, qui travaille dans l’ombre, qui est très active à l’occasion de ce type d’évènements et qui a toujours réussi à surmonter les problèmes et à rapprocher les points de vue », a souligné M. Hamada.

    Pour sa part, le vice-ministre bolivien des Affaires étrangères, Esteban Elmer Catarina Mamani, a souligné « ce Sommet est très important », félicitant l’Algérie pour « la bonne organisation de l’évènement ».

    Autre moment cruciale de ce sommet, la publication du « Global Gas Outlook », qui démontre la place stratégique qu’occupera le gaz naturel en tant que source d’énergie incontournable d’ici à 2050.

    Selon le dit document, présenté à huis-clos dans l’après-midi, a relevé la demande mondiale de l’énergie primaire suivra l’augmentation du nombre d’habitants avec un taux de 22% d’ici 2050. Une augmentation où la part du gaz naturel sera située entre 23% et 26%, et dépassera le charbon dès 2024, et ce, grâce à sa part dans le mix énergétique pour la production de l’électricité, des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.

    Ainsi, le commerce mondial du gaz naturel devrait augmenter de 36%, dépassant les 1 700 milliards de mètres cubes d’ici 2050, tiré par le GNL. Aussi, l’UE, partenaire et client historique de l’Algérie, envisage de centraliser le GNL dans sa stratégie de diversification.

    Farid Belgacem

  • CAAT / ASF : Un partenariat pour consolider l’écosystème des startups

    CAAT / ASF : Un partenariat pour consolider l’écosystème des startups

    En septembre dernier, la compagnie d’assurance la CAAT avait fait un premier pas en direction des startups en lançant en exclusivité un nouveau produit appelé E-Pack Startups et TPE, dans le cadre d’une démarche visant à accompagner les jeunes innovateurs.

    La Compagnie algérienne des assurances (CAAT) a conclu ce lundi un nouveau partenariat avec le Fond algérien de soutien aux startups Algerian Startup Fund (ASF), consolidant ainsi sa position dans un secteur en pleine croissance en Algérie et bénéficiant d’un important appui de la part des pouvoirs publics.

    Ce nouvel accord de partenariat a été par le président- directeur général (PDG) de la CAAT, Nacer Saïs, et le directeur général (DG) de l’ASF, Okba Hachani.

    Présent à la cérémonie de signature, le ministre des Finances, Laaziz Faid, a affirmé que ce partenariat «a exclu une partie des risques qui peuvent affecter négativement les startups et influer sur leurs capacités de préserver leurs équilibres financiers».

    Tout en rappelant et réitérant l’engagement de l’Etat, M. Faid a estimé que cette collaboration va profiter, même de manière indirecte, à l’ASF.

    «Le partenariat initié par l’ASF et la CAAT, a pour objectif principal de faire profiter l’ensemble des start-ups qui ont bénéficié d’un financement du fonds, des avantages offerts par le contrat d’assurance « E-Pack », conçu pour les besoins de couverture des start-ups», a affirmé Nacer Sais, dans son allocution, expliquant que «Ce partenariat se traduira, sur le terrain, par des actions concertées, telles que l’accompagnement et le conseil en gestion des risques et l’assurance, le partage de ressources et d’expertises, ainsi que la promotion mutuelle au sein des réseaux respectifs des deux parties » qui vont travailler pour répondre aux besoins spécifiques des startups.

    «L’accord conclu vise à assurer  de l’accompagnement en créant un cercle vertueux entre l’ASF, les start-up et la CAAT, en facilitant le démarchage qui aidera les start-up à trouver des solutions et des ressources matérielles, du conseil et une couverture en matière d’assurance », lit-on dans le communiqué transmis à la presse.

    L’engagement de la CAAT, à travers l’E-Pack Startup et TPE et cet accord avec l’ASF, est l’expression de la volonté de cette compagnie d’assurance à contribuer à la concrétisation de la politique des pouvoirs publics concernant l’Open innovation, «l’objectif étant d’amener les entreprises à favoriser cette option au lieu d’aller vers le développement du métier en interne ou d’acheter des solutions », a ajouté le communiqué de cette compagnie, dont le bilan d’activité en 2022 lui a valu, et, pour la troisième année consécutive, la notation de solidité financière de B (satisfaisant) et la notation de crédit émetteur à long terme de Bb+ (satisfaisant), avec des perspectives stables.

    «Nous ne pouvons  pas parler aujourd’hui de startup, c’est-à-dire de business, sans parler d’assurance. Et c’est l’objectif de ce partenariat qui va consolider cet écosystème », a affirmé pour sa part le DG de l’ASF, Okba Hachani, dans son intervention, expliquant l’institution qu’il dirige va aussi profiter de l’expertise de la CAAT.

    «On va identifier conjointement les problématiques qui existent en matière d’assurance », a-t-il encore ajouté.

    Depuis la création de ce fond, qui compte dans son actionnariat six banques publiques avec capital social de départ de 1 milliard de dinar, plus de 1800 startups ont été labélisées et bénéficié d’importants financements.

    L’ASF finance des startups opérant dans au moins 22 domaines d’activité, a précisé M. Hachani.

    Pour rappel, l’idée de ce partenariat est née suite à la participation de la CAAT au Salon du e-commerce et des services en ligne qui a eu lieu du 20 au 24 septembre 2023.  Lors de cet événement, la CAAT a lancé officiellement le produit E-Pack Start-up et TPE. Une offre d’assurance  adoptée et conçue en exclusivité par la CAAT.

    Lyès Menacer

  • Sécurité alimentaire : Assainir définitivement le dossier du foncier agricole

    Sécurité alimentaire : Assainir définitivement le dossier du foncier agricole

    La préservation et la valorisation du foncier agricole est au cœur de la politique et stratégie de l’Etat, engagé dans un laborieux processus de préservation de la sécurité alimentaire du pays.

    Au moins 50.100 hectares de terres agricoles, relevant du domaine privé de l’Etat, ont été récupérés sur un total de 63.481 hectares recensés à l’échelle nationale, a indiqué ce mardi à Alger le directeur de de l’organisation foncière et de la mise en valeur des terres au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Tefiani Wahid.

    Ce dernier a précisé, devant les membres de la Commission de l’agriculture, de la pêche et de la protection de l’environnement de l’Assemblée populaire nationale (APN), que 2.463 ha de la superficie récupérée était non exploitées contre 34.787 ha exploitées illégalement, alors que 12.850 ha était en cours de recensement par l’Office national des terres agricoles (ONTA).

    Les terres récupérées seront attribuées par voie de concession, a annoncé la même source.

    L’ONTA a d’ailleurs débuté l’opération d’attribution via une nouvelle plateforme numérique, lancé le 1er novembre 2023 et destinée aux investisseurs désireux de bénéficier de fonciers agricoles.

    La première phase de cette opération concerne 39 périmètres, cumulant une superficie totale de 13.574 ha relevant de de cinq wilayas des hauts-plateaux et du sud du pays : Naâma (7.176 hectares répartis sur trois (03) périmètres), Laghouat (450 hectares), Ghardaïa (2.947 hectares répartis sur 24 périmètres), El Bayadh (496 hectares répartis sur quatre (04) périmètres) et Djelfa (2.505 hectares répartis sur sept (07) périmètres).

    En mai 2023, le ministère de l’Agriculture et du développement rural avait annoncé l’affectation d’une troisième assiette foncière destinée aux investisseurs intéressés par les cultures stratégiques à travers les wilayas du sud, d’une superficie globale de 227.000 hectares, réparties sur 40 périmètres et relevant de 40 wilayas. Le ministère de tutelle a annoncé dans la foulée le lancement de cette plateforme numérique en direction des investisseurs intéressés par les cultures stratégique.

    Mais les terres relevant de l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS) ne sont pas concernées par cette opération de l’ONTA, comme l’a expliqué directeur général de l’ONTA, Mohamed Ameziane Lanasri dans une déclaration à l’APS.

    Il a été également exclu du foncier agricole relevant de l’ODAS tout projet concernant les énergies renouvelables, sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboue, lors de la réunion du Conseil des ministres tenue le 19 juin 2022.

    Le président de la République a demandé en effet d’« Exclure le foncier agricole, situé dans les zones stratégiques, de l’exploitation dans des projets d’énergies renouvelables », lit-on dans le communiqué qui a sanctionné cette réunion.

    Pour rappel, l’assainissement de la situation concernant le foncier agricole entre dans le cadre d’une vaste opération des autorités qui touche aussi le foncier industriel et touristique.

    Lyès Menacer

  • Prévoyant l’ouverture du secteur à l’investissement et prônant la fermeté dans sa protection : La loi relative aux forêts promulguée

    Prévoyant l’ouverture du secteur à l’investissement et prônant la fermeté dans sa protection : La loi relative aux forêts promulguée

    Après son adoption par les deux chambres du Parlement, la 23-21 du 23 décembre 2023, relative aux forêts et aux richesses forestières, vient d’être publiée au Journal officiel, dans son édition N° 83.

    Destinée à remplacer la loi 84-12 du 23 juin 1984, jugée souvent comme étant dépassée et non adaptée aux défis actuels auxquels est confronté le secteur, le nouveau texte de loi se distingue par les mesures favorisant l’ouverture des ressources forestières à l’investissement et à l’exploitation économique qui y sont contenues, mais tout en prônant davantage de fermeté dans la lutte contre les actes de dégradation et d’atteinte au patrimoine forestier, sous différentes formes.

    Tel qu’il ressort de ses différentes dispositions, la teneur principale de la nouvelle loi, à travers ses 165 articles, vise ainsi à instaurer un cadre adéquat pour la préservation, la valorisation et l’exploitation rationnelle des richesses forestières dans le cadre d’une vision globale et durable.

    L’objectif clé assigné à la loi relative aux forêts est en effet «de définir et de fixer les règles de gestion, de protection, d’extension et de développement du patrimoine forestier national dans le cadre d’un développement durable, ainsi que l’exploitation des forêts et des terres à vocation forestière et leur protection de la déforestation et de l’érosion (…)», tel qu’énoncé à son premier article.

    Cependant, le patrimoine forestier  y est défini comme étant «une richesse nationale et un bien de la collectivité nationale», et du coup, «il est du devoir de tout citoyen et de tout résident sur le territoire national de protéger ce patrimoine et de contribuer à son développement durable», est-il souligné aussi, tout en considérant comme «une priorité fondamentale de la politique nationale de développement économique et social» la gestion durable des forêts, bois et des terres à vocation forestière. En conséquence, cette approche de durabilité est désormais intégrée au processus d’aménagement du territoire au sens de la loi en question.

    L’inventaire périodique des richesses forestières devient obligatoire

    Pour asseoir un contrôle permanent et renforcer la préservation de ce patrimoine contre toute forme de dégradation ou détournement de sa vocation, la loi 23-21 donne un caractère obligatoire à la mise en œuvre d’un inventaire des richesses forestières nationales, qui doit être établi «tous les dix ans» et mis à jour périodiquement. Ceci devra ainsi permettre d’élaborer le plan national de développement forestier et d’orienter la stratégie nationale des forêts, stipule encore le texte.

    Dans le souci de renforcer la protection du patrimoine forestier et prévenir tout changement abusif de sa vocation, l’article 27 de la nouvelle loi stipule que « le déclassement d’une terre relevant du domaine public forestier, pouvant aboutir à la perte de sa qualité de bien public de l’Etat, ne peut être effectué qu’en vertu d’un décret pris en Conseil des ministres », alors que l’article 28 précise que « le déclassement des terrains relevant du domaine public forestier, se trouvant dans les aires protégées et les forêts ayant subies un incendie, est interdit».

    Instaurant plus de sévérité dans la lutte contre les atteintes portées au patrimoine forestier, la loi en question prévoit de lourdes peines de prison et des amendes à l’encontre de tout auteur d’infractions relatives aux incendies et aux dégradations des forêts, infractions relatives aux défrichements, pâturages et labours, aux constructions et occupations illicites dans le domaine public forestier ou celles relatives aux prospections, sondages, fouilles et extractions minières illicites ou de dépôt de matériaux de construction et gravats outre les infractions liées aux exploitations ou usages illicites des produits forestiers ligneux et celles relatives aux atteintes à la faune et la flore.

    En outre, en attendant la préparation et la promulgation des textes d’application de cette nouvelle loi, dont le délai peut aller jusqu’à un an, il est précisé aussi que les dispositions prévues dans les textes d’application de la loi de juin 1984 (loi 84-12) restent toutefois en vigueur.

    R. N.

  • Accélérant le processus de sa digitalisation : La BDL lance un nouveau service en ligne dès ce dimanche

    Accélérant le processus de sa digitalisation : La BDL lance un nouveau service en ligne dès ce dimanche

    Déclarée année de la réforme bancaire, 2024 s’annonce cruciale pour les banques publiques, accélérant le processus de modernisation et de numérisation de leurs services. C’est le cas de la BDL (Banque de développement local) qui vient d’annoncer le lancement dès ce dimanche 7 janvier de «la pré-ouverture d’un compte bancaire en ligne», conçu comme un procédé destiné aux particuliers et qui permet l’ouverture en ligne de «différents types de comptes».

    Comme elle vient d’être déclinée dans un communiqué émanant de la banque en question, «cette nouvelle solution, accessible 24h/24 et 7j/7 via l’application mobile Digit BDL, le site e-banking de la BDL, et également à travers un lien de redirection sur le site web de la Banque https://www.bdl.dz, vise à simplifier le processus d’ouverture de compte».

    Dans les détails fournis concernant la procédure à mener pour accéder à ce nouveau service, le communiqué de la banque publique précise que, dans une première étape, «le client devra remplir un formulaire disponible en ligne, puis transférer les documents requis sur la plateforme».

    En seconde étape, le client procédera à la prise d’un rendez-vous dans l’une des agences de la banque pour la finalisation de « la procédure d’ouverture de compte en ligne».

    En marquant le début de cette année 2024 avec une innovation de ce type, la banque, est-il souligné dans le même communiqué, «affirme sa volonté de poursuivre sa politique de modernisation et de digitalisation de ses activités en proposant à sa clientèle une gamme de produits et services innovants, offrant ainsi davantage d’alternatives pour effectuer les opérations bancaires».

    La modernisation des services bancaires par le biais de l’ouverture du capital

    Cette nouvelle orientation s’inscrit ainsi dans la vision tracée pour le secteur bancaire, conformément aux orientations données par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ayant instruit en réunion du Conseil des ministres en novembre dernier, de faire de l’année 2024, celle de la réforme bancaire, ce qui permettra à l’Algérie d’aller de l’avant vers le drainage des fonds circulant hors-circuit bancaire, parallèlement à l’amélioration de la gouvernance de ce secteur vital.

    En outre, il faut noter que l’introduction de ce nouveau service, entrant dans le cadre du processus de numérisation auquel sont soumises les banques publiques actuellement, intervient dans un contexte où la BDL s’apprête à connaitre une opération d’ouverture de son capital à l’investissement privé.

    Au même titre que le CPA (Crédit populaire d’Algérie), la BDL se prépare en effet pour l’ouverture de son capital à hauteur de 30% d’ici la fin du premier semestre de l’année en cours, tel que cela a été confirmé en novembre dernier par le ministre des Finances, Laaziz Faid.

    Toutefois, considérant le recours à l’ouverture du capital comme un des leviers devant permettre d’accélérer le processus de modernisation du secteur, le chef de l’Etat, rappelle-t-on, n’a pas manqué d’instruire les responsables du secteur de tenir compte, lors de l’opération d’ouverture du capital des deux banques publiques, à savoir le CPA et la BDL, des «méthodes de gestion modernes, d’autant que l’opération vise à associer le secteur privé à la gestion de ces importants établissements financiers, la prise de décisions économiques et la création d’un climat concurrentiel avantageux pour nos concitoyens parmi les clients des banques».

    R. N.