Catégorie : Agriculture et Pêche

  • Avec une capacité devant atteindre 270 000 vaches laitières : La méga-ferme Baladna Al Djazair couvrira 50% des besoins en lait

    Avec une capacité devant atteindre 270 000 vaches laitières : La méga-ferme Baladna Al Djazair couvrira 50% des besoins en lait

    « Baladna Al Djazair » est sans doute, c’est l’investissement agricole étranger le plus important enregistré depuis la mise en œuvre de la nouvelle politique de développement de l’agriculture saharienne en 2021, la méga-ferme de production de lait en poudre en partenariat la société qatarie Baladna, entre dans sa phase de concrétisation.

    Signé ce mercredi, respectivement par la directrice générale de l’investissement agricole et du foncier au ministère de l’Agriculture et du développement rural, Souad Assous, et le président du Conseil d’administration de la société Baladna, Mohamad Moutaz Al-Khayyat, l’accord-cadre portant la réalisation de ce projet d’envergure prévoit la création de fermes d’élevage intégrées de vaches laitières et de production de lait en poudre.

    D’un coût global estimé à 3,5 milliards de dollars, le projet s’étendra sur une superficie totale de 117 000 hectares dans la wilaya d’Adrar et permettra de produire 50% des besoins du marché national en poudre de lait, de couvrir une partie de la demande en viandes rouges, mais aussi de créer 5 000 postes d’emploi directs.

    Selon les détails fournis par le ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa, « la production  se fera en 4 phases, la première débutera à l’horizon 2026 et la dernière aura lieu 9 ans après le lancement du projet ».

    Concernant le montage financier de Baladna Al Djazair, le ministre a fait état de la création d’une joint-venture qui gérera le projet. Elle sera détenue à 51% par la partie qatarie et 49% par le Fonds national d’investissement (FNI). Celle-ci détiendra 51% de la future ferme d’élevage laitier et les 49% restants sous forme de crédits de banques algériennes. La société qatarie engagera donc un peu plus de 850 millions de dollars dans ce projet.

    Tel que présentée par le président du Conseil d’administration de Baladna, la ferme, qui est « le plus grand projet agricole et industriel intégré de production de lait en poudre au monde », produira près de 194 000 tonnes de lait en poudre par an.

    Dans la première phase de la concrétisation du projet Baladna Al Djazair, une ferme sera aménagée pour répondre aux besoins en fourrage, une autre d’une capacité d’accueil de 50 000 têtes bovines sera conçue et des lignes de production modernes de lait en poudre installées.

    A la neuvième année du projet, le nombre total de têtes bovines devrait atteindre 270 000, avec une production d’environ 1,7 milliard de litres de lait par an.

    Enfin, Pour faciliter sa réalisation, le projet Baladna Al Djazair bénéficiera des avantages prévus par la nouvelle loi relative à l’investissement, ainsi que de nombreuses facilitations en termes d’accès au foncier et au financement.

    M. N.

  • Pêche : Les conditions d’importation de navires d’occasion définies par décret

    Pêche : Les conditions d’importation de navires d’occasion définies par décret

    Dans le but de renforcer le développement du secteur de la pêche et moderniser sa flottille, le gouvernement vient de donner son feu vert pour l’importation de bateaux d’occasion destinés à la grande pêche.

    C’est ce qui se confirme à travers le décret exécutif 24-134 du 9 avril 2024, fixant les modalités de dédouanement pour la mise à la consommation, à l’état usagé, des navires de grande pêche de moins de cinq (5) ans, qui est désormais en vigueur après sa publication au Journal officiel N° 26.

    Tel que précisé à l’article 2 de ce décret, dont la promulgation vient en application des dispositions de la LFC (loi de Finances complémentaire) de 2022, les principales conditions auxquelles est soumise l’importation de navires de grande pêche de moins de 5 ans, sont l’obligation d’ «être construits en acier», «avoir une longueur égale ou supérieure à quarante mètres» et «avoir subi une inspection technique satisfaisante, effectuée par un organisme reconnu, justifiant que le navire est en bon état de navigabilité et conforme aux normes de sécurité et de sauvegarde de la vie humaine et des biens en mer et de la prévention de la pollution par les navires, conformément aux normes et règles nationales et internationales en vigueur».

    Cependant, les acteurs du secteur de la pêche postulant à l’opération d’importation de navires de pêche d’occasion dans le cadre de ce dispositif doivent justifier leurs capacités financières, outre la fourniture d’autres pièces comme « les plans de construction et les documents techniques du navire », « un certificat d’enregistrement délivré par l’autorité de l’état du pavillon du navire », ainsi que « les certificats de navigation et de sécurité en cours de validité ».

    Pour faciliter les démarches administratives de la mise en œuvre de ce dispositif permettant aux opérateurs du secteur de la pêche l’importation de bateaux de cette catégorie, l’article 4 de ce nouveau décret précise qu’ « il est créé au niveau de la direction de wilaya de la pêche et de l’aquaculture une commission chargée de l’examen des dossiers d’acquisition par voie d’importation de navires de grande pêche de moins de cinq ans ».

    En outre, en plus des formalités habituelles, le dédouanement de ce type de navires est « subordonné à l’autorisation préalable délivrée par l’administration maritime locale compétente (et) au rapport d’inspection de sécurité établi par la commission locale d’inspection des navires attestant que le navire est en bon état de navigation », selon l’article 7 du nouveau décret.

    M. N.

  • Filière avicole : l’ONAB annonce de nouvelles importations d’intrants et fixe les prix

    Filière avicole : l’ONAB annonce de nouvelles importations d’intrants et fixe les prix

    Dans le cadre des mesures prises par le ministère de l’Agriculture et du développement rural pour la relance de la filière avicole et le rééquilibrage du marché des viandes blanches, l’ONAB (Office national des aliments du bétail) vient d’annoncer la poursuite des opérations d’importation d’œufs à couver destinés à la production de poulet de chair.

    «Poursuivant les opérations d’importation d’œufs à couver pour la production de viande, et en exécution des instructions du ministère de l’Agriculture et du développement rural, l’ONAB annonce la réception d’un nouveau lot d’œufs à couver en provenance de Hongrie au niveau de l’entreprise Remchavi, une filiale du Groupe avicole Ouest (GAO) », a annoncé l’office public dans un communiqué rendu public ce jeudi.

    Afin d’assurer la disponibilité de ces intrants avicoles à travers le territoire national, l’office public en charge de l’approvisionnement et de la régulation des filières animales précise dans le même communiqué qu’ « il convient de noter que ce processus est en cours et inclut tous les complexes régionaux affiliés à l’ONAB, dans le but d’approvisionner le marché national en poussins destinés à la production de poulet de chair, et ce, afin de contrôler et de stabiliser les prix ».

    Dans cette perspective, l’ONAB a annoncé dans un autre communiqué, rendu public mercredi, la disponibilité de ces poussins à travers les offices régionaux Ouest, Centre et Est à des prix réduits. « L’Office national des aliments du bétail (ONAB) annonce à tous les éleveurs la disponibilité de poussins de qualité supérieure à des prix compétitifs, et ce à travers les complexes avicoles régionaux Centre, Est et Ouest », est-il souligné dans le communiqué, fixant le prix à 126 dinars l’unité en hors taxe (HT) et à 150 dinars l’unité avec taxes comprises (TTC).

    En outre, dans le but de prévenir les tentatives de spéculation sur le marché libre, l’ONAB soumet la vente de cet intrant à «un engagement à ne pas revendre ces poussins» que les éleveurs doivent signer avant l’acquisition de leur marchandise.

    Avant la Hongrie, plusieurs opérations d’importation d’œufs à couver depuis le marché espagnol ont eu lieu depuis le début de l’année en cours dans le but de renforcer la disponibilité et juguler la forte hausse des prix des poussins qui a contraint plusieurs producteurs à suspendre leur activité, provoquant ainsi une forte flambée des prix des viandes blanches sur le marché national, qui a atteint au début du mois de ramadhan en cours la barre des 700 DA/kg dans certaines régions du pays.

    En janvier dernier, l’ABEF (Association des banques et établissements financiers) a adressé aux établissements bancaires une note les autorisant à reprendre la domiciliation des opérations d’importation d’intrants avicoles depuis le marché espagnol.

    M. N.

  • Recensement général de l’agriculture, électrification des zones industrielles, développement local : Les principaux dossiers examinés en Conseil des ministres

    Recensement général de l’agriculture, électrification des zones industrielles, développement local : Les principaux dossiers examinés en Conseil des ministres

    Les dossiers relatifs à la mise en œuvre des programmes complémentaires de développement au profit des wilayas de Khenchela, Tissemsilt, Djelfa et Tindouf, le rapport d’étape du recensement général de l’agriculture, le programme de raccordement au réseau d’alimentation en électricité des exploitations agricoles, des zones industrielles et zones d’activités, ainsi que les préparatifs pour la participation aux Jeux Olympiques de 2024, viennent d’être examinés en réunion du Conseil des ministres qui a eu lieu ce dimanche.

    Au sujet des programmes complémentaires de développement dont ont bénéficié les quatre wilayas de l’intérieur du pays, le président de la République a souligné « la nécessité de renforcer la cohésion nationale, qui est au cœur de ses priorités, à travers une stratégie basée sur un développement équilibré qui compense le déficit précédemment enregistré dans certaines régions », souligne un communiqué rendu public par la Présidence de la république à l’issue de la réunion.

    Entre autres mesures prises à cet effet, le chef de l’Etat « a ordonné que la plus grande importance soit accordée à l’achèvement des programmes de développement pour ces wilayas, qui en ont été privées pendant de nombreuses décennies».

    Concernant le rapport d’étape du recensement général de l’agriculture, le président de la République a demandé au gouvernement d’ « accorder toute l’importance » à cette opération qui représente un «mécanisme important pour connaître les capacités nationales et identifier les besoins pour prendre les bonnes décisions basées sur des données scientifiques précises».

    Au volet relatif à l’élargissement de l’électrification, le président Tebboune a réitéré «la nécessité de renforcer davantage l’approvisionnement en électricité des zones industrielles et d’activités», considérées comme étant «des infrastructures qui soutiennent l’économie nationale» et constituent «un moteur de développement qui garantit la sécurité alimentaire et industrielle du pays », ajoute le même communiqué.

    Dans le même sillage, le chef de l’Etat a réaffirmé « la détermination de l’Etat à poursuivre et à développer l’effort de développement », compte tenu de « son impact positif direct sur la vie des citoyens », rappelant qu’aucun effort ne sera épargné « pour atteindre cet objectif fondamental ».

    Enfin, évoquant les préparatifs des jeux olympiques 2024 de l’été prochain à Paris, le président de la République a, entre autres, affirmé la mobilisation de l’Etat à mettre à la disposition de l’élite nationale tous les moyens nécessaires et à l’accompagner dans sa participation à ces compétitions, y compris la prise en charge de leurs stages à l’étranger.

    R. N.

  • Akli Moussouni, expert agronome au cabinet CIExpert «Les fermes pilotes doivent être totalement reconfigurées»

    Akli Moussouni, expert agronome au cabinet CIExpert «Les fermes pilotes doivent être totalement reconfigurées»

    Les fermes pilotes disposent d’un potentiel agronomique important qui leur permet de contribuer activement à la redynamisation du secteur agricole. Néanmoins, pour y parvenir, ces entités nécessitent une refonte globale et des réformes profondes devant toucher tous les aspects de leur système d’organisation. Telles sont les principales conclusions auxquelles sont parvenus, à l’issue de plusieurs travaux de recherche, les experts du cabinet d’ingénierie CIExpert, Karima Benrabah et Akli Moussouni.

    C’est sur ces points que ce dernier revient dans cet entretien, tout en rappelant le contexte de la création des fermes pilotes et les objectifs qui leur ont été assignés initialement. Mais aussi, il décèlera les raisons qui ont empêché l’aboutissement des différentes réformes initiées durant les années, voire les décennies précédentes.

    D’après les données du ministère de l’Agriculture, le secteur agricole compte 162 fermes pilotes. Quel était l’objectif initial de leur création et quelle est leur situation actuelle ?

    Initialement, ces fermes faisaient partie des 3.400 anciens domaines autogérés, qui ont été démantelés par la loi 83-12 du 13 août 1983 et transformés en 3 400 exploitations agricoles collectives (EAC) et 60.000 exploitations agricoles individuelles (EAI). Parmi ces anciens domaines, 162 ont été conservés par l’Etat pour servir de modèles de gestion, d’où le terme ferme pilote. Cependant, aucune disposition légale n’a été mise en place pour définir un modèle exemplaire à transférer aux milliers d’exploitations privatisées à travers des concessions individuelles dans l’indivision.

    Au fil des années, ces fermes pilotes ont continué à fonctionner comme les anciens domaines autogérés. En avril 1989, le décret 89-52 les a incluses dans un prétendu plan national de production de matériel végétal et animal, mais ce plan n’a jamais été mis en œuvre. Les fermes ont été dotées d’un conseil d’administration de type syndical, avec 60% des bénéfices attribués aux travailleurs. De plus, chaque travailleur a été autorisé à exploiter un lopin de terre personnel d’une surface de 500 m2 pour subvenir aux besoins de sa famille. Ces réformes ont transformé les fermes pilotes en coopératives de bienfaisance, incapables de s’inscrire dans une logique économique.

    Des réformes ont été initiées par la suite dans le but de relancer ces fermes pilotes mais sans résultats. Pourquoi ?

    En 2010, une tentative de partenariat public-privé a été initiée pour les 70 premières fermes pilotes, avec une formule de 34-66%, le secteur privé majoritaire. Cependant, cette initiative n’a pas réussi à évaluer correctement le potentiel de ces fermes pour garantir un investissement effectif. Les soumissions ont largement dépassé la valeur des biens des fermes, révélant une spéculation importante.

    Le programme de restructuration des fermes pilotes, prévu sur cinq ans jusqu’en 2015, s’est estompé en raison d’une absence de maîtrise de la procédure et d’un manque d’objectivité économique. Les quelques attributions qui ont été réalisées fonctionnent de manière dispersée et ne contribuent pas à une amélioration significative du paysage agricole national.

    Actuellement, une nouvelle tentative est entreprise pour intégrer ces fermes dans le processus de production nationale, en les spécialisant dans la filière des légumineuses pour combler le déficit. Cependant, cette approche risque de compliquer davantage la situation de ces fermes, car la problématique de toutes les exploitations agricoles algériennes, y compris les fermes pilotes, est complexe et ne peut être résolue par une spécialisation particulière.

    En conclusion, la situation des fermes pilotes et du secteur agricole dans son ensemble reste précaire. Les solutions proposées jusqu’à présent n’ont pas permis d’améliorer significativement la situation, et il est nécessaire d’adopter une approche plus réfléchie et concertée pour relever les défis auxquels est confronté ce secteur crucial pour l’économie nationale.

    Pensez-vous que les fermes pilotes nécessitent donc un autre modèle de gestion et doivent jouer un rôle dans l’expérimentation, le développement de semences, des ressources génétiques… ?

    Au cours de nos investigations sur les défis entravant le développement de l’agriculture algérienne et sa capacité à répondre aux besoins du pays malgré ses vastes étendues de terres et les ressources allouées, nous avons constaté une défaillance systémique commune à toutes les composantes du secteur alimentaire : l’organisation des cultures, des productions, des marchés, de la profession, des territoires, etc.

    L’expérimentation, la recherche, la détermination des objectifs millénaires et les stratégies à mettre en œuvre doivent relever des institutions concernés, notamment l’INRAA, l’INA, l’ITAF, le CREAD, les instituts techniques, l’EHEC et l’Université, qui ne font qu’agir dans l’académique, loin de la réalité du terrain, encore moins la mission impossible de pilotage attribuée aux fermes pilotes. Ces dernières, disposant d’un potentiel agronomique important, doivent être reconfigurées totalement sur tous les plans, à condition de les réorganiser, au même titre que le reste du secteur à reconfigurer également, pour agir dans un cadre planifié autour des produits, non pas autour des fellahs. Il n’existe aucune solution partielle, ni une solution circonstancielle.

    La nouvelle réforme qui vient d’être lancée, répond-elle à cette exigence ?

    En négligeant ces conditions, ce secteur se figera dans l’incapacité de progresser, quels que soient la volonté politique et l’effort du soutien de l’Etat. Les mesures et stratégies inappropriées ne font que gaspiller du temps et des ressources, ramenant constamment le secteur à la case départ. Les résultats mitigés des réformes et des programmes successifs, malgré les milliards de dinars et de devises investis, en sont un exemple triste et édifiant pour avoir fait de l’Algérie l’un des rares pays incapable de tirer parti des forums commerciaux internationaux et dépendant largement des productions extérieures pour nourrir sa population en céréales, lait, viande, huiles végétales et autres. Ce qui a fait que le soutien de l’Etat sert directement à doper ces productions étrangères.

    Il est impératif donc de revoir en profondeur toutes les politiques agricoles et les stratégies mises en œuvre jusqu’à présent. Aussi bien par rapport aux fermes pilotes, qu’au reste des exploitations. C’est à travers la vocation des territoires et les avantages comparatifs en termes de réformes et de statuts des entités qu’il serait possible de déterminer de nouvelles configurations capables de s’organiser pour produire des offres collectives planifiables. Lesquelles offres seront en mesure de stabiliser le marché national en termes de disponibilité de produits et des prix. Ce n’est qu’à cette condition que le secteur pourra s’impliquer dans la diversification de l’économie et la réduction drastique de notre dépendance des importations.

    Ce sont là les conclusions de nos recherches à CIExpert, en tant que cabinet d’ingénierie. Nous considérons que seules la recherche et la valorisation du savoir-faire national sont aptes à concevoir des politiques agricoles en mesure d’atteindre les objectifs du millénaire que l’Etat doit se fixer pour recouvrer sa souveraineté alimentaire.

    Propos recueillis par Mohamed Naïli

  • Légumes secs et riz : Les marges bénéficiaires plafonnées par décret

    Légumes secs et riz : Les marges bénéficiaires plafonnées par décret

    Après la définition des prix par l’OAIC (Office algérien interprofessionnel des céréales) à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement, un nouveau décret vient d’être promulgué fixant définitivement les marges bénéficiaires des intervenants de la filière des légumes secs et du riz.

    II s’agit en effet du décret exécutif 24-100 du 7 mars 2024 portant plafonnement des marges bénéficiaires au stade de conditionnement et de distribution en gros et au détail des légumes secs et du riz, publié à l’édition N° 17 du 10 mars courant du Journal officiel.

    Aux termes de ce nouveau texte, signé par le Premier ministre, Mohamed Ennadir Larbaoui, les marges bénéficiaires sont fixées pour les légumes secs et le riz commercialisés après conditionnement ou en vrac.

    Pour les produits conditionnés, les marges bénéficiaires sont ainsi plafonnées à 5% aux stades de conditionnement et de la distribution en gros, et à 8% au stade de la distribution au détail, et ce, que ce soit pour les unités de 1 kg ou de 500 grammes, est-il précisé à l’article 2 de ce nouveau décret.

    Pour ce qui est de la vente en vrac, les marge bénéficiaires sont plafonnées à 5% au stade de la distribution en gros et à 8% au niveau de la distribution au détail, ajoute le même texte.

    Dans son article 3, le nouveau décret précise que ces « marges bénéficiaires plafonnées sont appliquées au stade de conditionnement sur la base du prix de revient, de la distribution en gros sur la base du coût d’achat, de la distribution au détail sur la base du prix d’achat ».

    Pour prévenir toute tentative de spéculation sur les prix des légumes secs et du riz sur le marché, le nouveau texte réglementaire met en garde, à son article 4, que « toute infraction aux dispositions du présent décret est constatée et sanctionnée, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur ».

    Avant ce décret, l’OAIC a publié en août dernier une note définissant les prix officiels de ces produits au niveau de ses points de vente, pour les entreprises de conditionnement, les grossistes, les détaillants et les consommateurs.

    Il y est ainsi précisé que les prix des pois chiche sont fixés à 350 dinars/kg pour les entreprises, à 355 DA/kg pour les grossistes, 360 DA/kg pour les détaillants et 380 DA/kg pour les consommateurs. Les prix des lentilles et des haricots blancs sont fixés à 250 DA/kg pour les entreprises, 255 DA/kg pour les grossistes, 260 DA/kg pour les détaillants et 280 DA/kg pour les consommateurs, alors le riz est cédé à 130 A/kg pour les entreprises, à 135 DA/kg pour les grossistes, à 140 DA/kg pour les détaillants et 160 DA/kg pour les consommateurs.

    M. N.

  • Commerce : Pas de flambée des prix en ce début du mois de Ramadhan

    Commerce : Pas de flambée des prix en ce début du mois de Ramadhan

    Pour la première fois depuis quelques années, le mois de Ramadhan débute sans bruits autour des prix de produits alimentaires et de leur disponibilité sur le marché. Les mesures prises par le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, dont les équipes de contrôles ont multiplié les sorties sur le terrain depuis plusieurs semaines déjà, en sont pour beaucoup dans la stabilisation d’un marché que les consommateurs algériens surveillaient de près et avec beaucoup d’inquiétudes.

    Le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, s’était engagé lui-même à mener cette bataille pour éviter les crises du passé en s’attaquant au problème en amont de la chaîne. Un travail de communication et de sensibilisation, mais aussi de concertation avec les premiers maillons de la chaîne de production et de commercialisation a été fait au début de l’année en cours.

    Le ministre du commerce a rencontré les gestionnaires des marchés de gros des fruits et légumes pour approvisionner le marché de manière régulière et avec des prix abordables.

    Des stocks d’oignons et d’ail séchés et de pommes de terre ont aussi été constitués pour pouvoir être écoulés durant cette période de jeûne.

    Plus de 60.000 tonnes de pommes de terre, 11.000 tonnes d’oignons et 3.500 tonnes d’ail ont été stockés en effet stockés pour le mois de Ramadhan, avait affirmé début février le ministre du Commerce, affirmant que plusieurs points de vente des fruits et légumes allaient être ouverts par le groupe de valorisation des produits agricoles (Gavapro), en plus de 114 points de vente installés pour la commercialisation des légumes et des viandes, rouges et blanches, et relevant du groupe industriel agro-logistique (Agrolog). Même si les prix des viandes ont quelques peu augmenté, il n’y a pas flambée, et ce, grâce à la mise sur le marché d’importantes quantités de viandes rouges et blanches importées.

    Dans la foulée, Tayeb Zitouni a annoncé une réduction des prix à hauteur de 10% durant le mois de ramadhan, une démarche à laquelle ont adhéré de nombreux producteurs locaux, a affirmé le ministre du Commerce qui a aussi associé les associations de protection des consommateurs dans cet effort des pouvoirs publics de stabiliser le marché et de lutter contre la spéculation.

    Outre ces mesures factuelles, prise par le ministère du commerce, mais qui ouvrent la voie à un contrôle plus large et plus régulier du marché, l’adoption fin décembre 2021 de la loi relative à la lutte contre la spéculation illicite a permis d’instaurer de nouvelles pratiques commerciales à travers le pays et mis fin aux pénuries provoquées sur certains produits alimentaires de base.

    Publiée dans le journal officiel daté du 29 décembre 2021, la Loi n°21-15 relative à la lutte contre la spéculation illicite prévoit des peine allant de 3 ans à la perpétuité si les actes de spéculation commis, surtout en temps de grandes crises (pandémie, catastrophes naturelles, etc.) sont commis par des groupes criminels.

    La mise en œuvre de cette loi s’est aussi accompagnée par un important effort de régularisation et d’encadrement de l’activité de stockage des produits alimentaires, même si des efforts sont encore à faire dans un secteur qui a été livré à l’anarchie durant des décennies.

    Le ministre du commerce a affirmé récemment que des espaces commerciaux de distribution seront mis à la disposition des producteurs des produits alimentaires, une initiative visant à réduire le nombre d’intermédiaires dans la chaîne d’approvisionnement.

    « Cette mesure s’inscrit au titre des démarches allant dans le sens de la structuration et l’organisation des marchés à travers le pays d’où l’importance d’établir un plan participatif impliquant tous les intervenants concernés », avait-il expliqué lors de l’un de ses sorties à Ouargla.

    Pour rappel, il existe pas moins de  54 marchés de vente de gros des fruits et légumes, dont 41 relevant directement des collectivités locales et 9 marchés relevant de la société publique de réalisation et de gestion des marchés de gros « MAGROS », alors que trois grands marchés de gros sont la propriété d’opérateurs privés dans les wilayas de Tizi Ouzou, Batna et Sidi Bel-Abbès, ainsi qu’un marché de coopérative agricole (Saida).

    Sophia Rais

  • Lancement d’une ferme pilote à Khenchela : Ooredoo s’engage en faveur de l’entreprenariat de la femme rurale

    Lancement d’une ferme pilote à Khenchela : Ooredoo s’engage en faveur de l’entreprenariat de la femme rurale

    Après de nombreuses initiatives au profit des entreprises et startups, visant à encourager les initiatives innovantes dans les différents domaines économiques, l’opérateur de la téléphonie mobile Ooredoo se lance dans le soutien de l’entreprenariat féminin en milieu rural.

    Dans le cadre de ses actions citoyennes et de développement durable, l’opérateur vient en effet d’annoncer son soutien au «projet de réalisation de la première ferme d’élevage de bétail en faveur des femmes rurales de la commune de Khirane relevant de la wilaya de Khenchela».

    C’est ce que vient d’annoncer l’opérateur de la téléphonie mobile dans un communiqué rendu public à l’issue de la cérémonie d’inauguration de cette ferme pilote initiée par l’association Mains des femmes rurales, qui active au niveau de cette wilaya pour la promotion des capacités des femmes rurales dans plusieurs activités artisanales, et de les impliquer dans le développement local, ayant eu lieu ce lundi et à laquelle ont pris part les autorités locales de cette wilaya de l’Est du pays, à leur tête le wali, aux côtés du directeur des Affaires corporatives d’Ooredoo, Ramdane Djezairi.

    Avec ce nouvel engagement, à la fois en faveur de l’entreprenariat féminin et le développement rural, Ooredoo confirme ainsi « son statut d’entreprise socialement responsable et engagée dans les projets de développement durable».

    A cet égard, l’opérateur « a accompagné l’association Mains des femmes rurales à travers une contribution financière pour la construction de cette ferme rurale, consacrée à l’élevage laitier ainsi qu’à la production et la vente de produits laitiers dans la région », est-il précisé dans le communiqué.

    Ce projet de ferme pilote, devant contribuer à « la création d’emplois et à l’amélioration de l’environnement rural et de la qualité de vie des habitants de la région », est un projet de grande importance et ambitieux, ayant pour objectif d’accompagner des femmes rurales qui viennent de se lancer « dans l’élevage laitier et de promouvoir la production et la commercialisation de produits laitiers», ajoute le même communiqué.

    Dans sa déclaration à l’occasion de l’inauguration de cette ferme pilote, le directeur général d’Ooredoo, Roni Tohme, a exprimé sa satisfaction de l’initiative que vient de prendre son entreprise, en contribuant à la réalisation de cette ferme d’élevage, tout en estimant que « l’implication d’Ooredoo dans ce projet de développement durable, s’inscrit en droite ligne avec sa stratégie visant l’encouragement de l’entreprenariat féminin, notamment la femme rurale dans les zones reculées du pays».

    Des récompenses au profit de femmes entrepreneurs

    « Je suis convaincu que ce projet aura des répercussions positives sur les habitants de la région et contribuera à la création d’une dynamique économique et des opportunités d’emploi », a-t-il ajouté en conclusion.

    De son côté, exprimant sa reconnaissance à l’opérateur de la téléphonie mobile quant à sa contribution et son soutien pour la concrétisation de ce projet, la présidente de l’association Mains des femmes rurales, Mme Zoulikha Khouni, a déclaré que « nous sommes fiers d’avoir réalisé ce projet qui revêt une importance capitale pour les habitants de la région, notamment les femmes », tout en remerciant Ooredoo « pour son précieux soutien et son engagement à nos côtés afin de concrétiser ce projet dédié à la femme rurale », avant d’ajouter que « nous sommes persuadés que cette ferme pilote contribuera à l’épanouissement des femmes au foyer et des habitants de la localité ».

    En outre, il est à noter qu’Ooredoo n’est pas à sa première initiative en faveur de l’entreprenariat féminin, puisque l’opérateur « a toujours soutenu les différentes initiatives en faveur des femmes à travers notamment le lancement, depuis 2021, du challenge Machrou3i, qui récompense les femmes entrepreneurs et porteuses de projets innovants », alors qu’en collaboration avec l’association Iqraa, l’opérateur « a concrétisé plusieurs projets dédiés aux femmes rurales, à travers notamment des contributions financières pour la dotation en équipements pédagogiques et technologiques des différents Centres d’apprentissage, de formation et d’insertion de la Femme (AFIF) » dans les wilayas de Constantine, Ouargla, Jijel, Tizi Ouzou, Bouira et Béchar, est-il rappelé aussi dans le communiqué.

    R. N.

  • Conseil des ministres : «Intégrer les fermes pilotes au processus de la production nationale»

    Conseil des ministres : «Intégrer les fermes pilotes au processus de la production nationale»

    Les fermes pilotes et l’état d’avancement du processus de numérisation ont été les principaux dossiers examinés lors de la réunion du Conseil des ministres de ce dimanche, à l’occasion de laquelle le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné de nouvelles instructions aux responsables sectoriels respectifs.

    Au sujet du dossier relatif aux fermes pilotes, le chef de l’Etat a ainsi enjoint au ministre de l’Agriculture et du développement rural de changer leur concept, «à commencer par leur appellation jusqu’à leur vocation agricole et économique de manière globale», comme il a ordonné aussi d’ «intégrer les fermes pilotes au processus de la production nationale, notamment les fermes de grandes surfaces, en vue de combler le déficit, particulièrement dans la filière des légumineuses», indique le communiqué de la Présidence de la république rendu public à cet effet.

    Ainsi, avec cette approche, c’est un nouveau processus de valorisation et d’optimisation de l’exploitation des fermes pilotes qui est recherchée afin qu’elles puissent enfin jouer le rôle qui devait être le leur dans le développement du secteur agricole et le renforcement de la sécurité alimentaire du pays.

    Il est à noter que, selon les données du ministère de tutelle, le secteur agricole comprend un nombre total de 162 fermes pilotes qui totalisent une superficie de 160 000 hectares de terres à haute valeur agricole.

    Néanmoins, faute d’une stratégie d’exploitation efficace et adaptée, ces entités ont souvent été confrontées à des difficultés les empêchant d’atteindre les objectifs qui leur ont été tracés, à savoir, « développer la production agricole, garantir l’approvisionnement des agriculteurs en produits stratégiques et préserver le patrimoine génétique animal et végétal du pays ».

    Cependant, depuis les années 1990, les fermes pilotes ont subi de multiples réformes et des changements dans le mode de leur gestion. A titre indicatif, après avoir été dotées de statut d’Epic (établissement public à caractère industriel et commercial) à leur création dans le cadre de la restructuration des domaines autogérés, certaines d’entre elles ont été converties en EPE (entreprises publiques économiques) à la fin des années 1990.

    En 2010, le CPE (Conseil des participations de l’Etat) opte pour leur ouverture au partenariat avec le privé, national et/ou étranger, tout en les mettant sous la tutelle de la Société de gestion de participation de développement rural (SGP SGDA).

    162 fermes sur 160 000 hectares de haute valeur agricole

    Dans le cadre de cette démarche, le CPE a défini trois activités principales aux fermes pilotes, qui sont la production de semences et de plants de qualité, de l’aliment de bétail, comme elles ont aussi le feu vert pour lancer des investissements agricoles avec des partenaires, nationaux ou étrangers, dans le but d’intensifier la production nationale et contribuer à la satisfaction des besoins exprimés.

    A la fin 2014, le ministère de tutelle émet une circulaire qui souligne que, dans le cadre du plan quinquennal 2015-2019, « les Sociétés de gestion des participations de l’Etat (SGP), en collaboration avec les instituts techniques, les Directions des services agricoles des wilayas et les services de l’administration centrale concernés, sont chargées d’établir un plan d’action visant la réhabilitation du réseau des fermes pilotes pour rentabiliser les moyens de production et développer davantage le programme de semences plants et géniteurs ».

    En 2016, le ministère de l’Agriculture tente de relancer le processus de partenariat avec des opérateurs privés, annonçant que sur les 162 fermes pilotes, 87 sont mises sous la tutelle de la Société d’exploitation et de valorisation des fermes pilotes et périmètres agricoles (SEVFPA) et les 75 qui restent sont confiées au groupe des semences et pépinières.

    Cependant, dans le cadre de la démarche qui est en cours, visant l’optimisation effective du potentiel de ces entités, le ministère de tutelle a indiqué en 2023 que l’objectif recherché est d’« orienter l’activité de ces fermes dans une perspective qui tend à mettre en place progressivement des exploitations agricoles de référence qui contribuent de manière tangible au renforcement des bases de la sécurité alimentaire nationale ».

    Enfin, pour ce qui est de l’état d’avancement du processus de numérisation, « après présentation du premier rapport d’étape par la Haut-commissaire à la numérisation, le président de la République a ordonné l’accélération de la cadence du travail pour entamer la deuxième phase du projet et soumettre ensuite ledit rapport pour présentation à la prochaine réunion du Conseil des ministres », a précisé le même communiqué de la Président de la république.

    M. N.

  • Le foncier agricole, les fermes pilotes, la filière céréales et les oléagineux : Les principaux dossiers examinés par le Conseil des ministres

    Le foncier agricole, les fermes pilotes, la filière céréales et les oléagineux : Les principaux dossiers examinés par le Conseil des ministres

    Les dossiers relatifs à la production d’huiles alimentaires, aux fermes pilotes, au foncier agricole et à la nouvelle saison céréalière viennent d’être débattus lors de la réunion du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi, et à l’occasion de laquelle le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a donné de nouvelles instructions afin d’accélérer leur traitement.

    Concernant la production d’huile, le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique a présenté lors de cette réunion un exposé sur l’état d’avancement du projet de trituration de graines oléagineuses Kotama, sis dans la wilaya de Jijel.

    A cet égard, après avoir rappelé que «l’Etat a consenti de grands efforts» pour ce projet, le président de la République a affirmé que cette nouvelle unité industrielle «entrera en phase de production effective en juin prochain, ce qui constituera une plus-value importante pour les capacités de production nationale et l’approvisionnement du marché en huile», indique le communiqué rendu public par la Présidence.

    «Réduire le recours abusif aux devises»

    Cependant, le président Tebboune « a donné des instructions à l’effet de coordonner entre tous les secteurs gouvernementaux et élaborer une vision cohérente pour l’exploitation des résidus des graines oléagineuses dans la production de fourrage, en accordant la priorité à l’Office national des aliments de bétail (ONAB) et aux coopératives privées dans la wilaya de Jijel », poursuit le communiqué.

    Au volet relatif à l’amont de la trituration, et dans le but de renforcer la disponibilité de matières premières sur le marché local, le chef de l’Etat a instruit de mettre en place des «fermes pilotes pour la culture des graines oléagineuses, afin de contrôler l’ensemble de la chaîne de production, de la ferme au consommateur, dans le cadre de la stratégie de sécurité alimentaire», tout en demandant d’ «élaborer une nouvelle vision sur (ces fermes, qui doit être) en droite ligne de l’orientation du pays vers la modernisation, visant à créer une intégration et une complémentarité entre l’Agriculture, l’Industrie et l’ensemble des secteurs du gouvernement ».

    En dernier, concernant ce dossier, le président de la République a souligné que «toutes ces procédures vont dans le sens de la garantie de la sécurité alimentaire en s’appuyant sur les capacités nationales, en vue de réduire l’importation et limiter le recours abusif aux devises».

    Changer les mentalités et augmenter les rendements

    Pour ce qui est de la filière céréales, le Conseil des ministres de ce mercredi s’est penché sur le déroulement de la campagne labours-semailles de la saison agricole 2023/2024 et, à ce propos, selon la même source, le chef de l’Etat «a mis l’accent sur l’impératif d’accompagner les professionnels du secteur agricole, à travers l’introduction de techniques de pointe et le changement des mentalités, à même de générer de la richesse dans ce domaine stratégique sur lequel mise l’Etat dans le cadre du développement de l’économie nationale».

    Pour l’amélioration des niveaux de la production locale, le président de la République a souligné également la «nécessité de revoir à la hausse le rendement de la production des céréales par hectare, d’encourager les agriculteurs à travers la valorisation des avantages octroyés par l’Etat et de généraliser l’usage des moyens scientifiques».

    Il a également réitéré son appel à «encourager l’investissement agricole dans le Sud, où toutes les conditions et potentialités nécessaires sont réunies, tout en accélérant la régularisation des cas en suspens depuis des années, au titre du dossier de mise en valeur des terres, en délivrant aux bénéficiaires des actes de propriété, conformément à la législation sur la mise en valeur des terres».

    En outre, le Conseil des ministres de ce mercredi a procédé à l’approbation de «l’exposé du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sur les statuts et régimes indemnitaires des fonctionnaires appartenant aux corps particuliers de ce secteur», souligne le communiqué de la Présidence.

    R. N.