Les catastrophes naturelles qui ont marqués le pays, telles que les derniers tremblements de terre, les incendies de l’été dernier et les intempéries qui ont prévalu dans le pays, engendrant la mort d’homme et des dégâts inestimables, n’ont pas laissé les institutions internationales indifférentes.
C’est le cas de la banque mondiale qui vient d’annoncer sur son site en ligne une rencontre intitulée « Voyage d’étude virtuel : Mieux prévenir, mieux reconstruire : vers une Algérie plus résiliente».
Initié par le gouvernement algérien, cette rencontre, qui aura lieu le 8 mai 2022, « vise à rassembler des parties prenantes algériennes avec des experts en gestion des risques de catastrophes naturelles du monde entier ».
Selon la banque mondiale, il s’agit d’une série de rencontres virtuelles qui aborderont plusieurs thèmes liés à la gestion des catastrophes naturelles, des risques de séismes, d’inondations, et de feux de forêts.
Lors des débats ouverts, les experts tenteront « de recenser les bonnes pratiques en matière de gestion des risques de catastrophes naturelles en provenance de pays partageant un profil similaire à celui de l’Algérie dans ce domaine », indique la Banque mondiale, soulignant que « le dialogue interactif offert pendant ce voyage d’étude virtuel fournira un aperçu des progrès effectués et des difficultés rencontrées, et offrira aux parties prenantes algériennes l’occasion de discuter et d’affiner leurs stratégies en matière de préparation, de réduction et de réponse aux catastrophes, sur la base des meilleures pratiques internationales ».
Et si chaque année dans le monde, comme le souligne la Banque mondiale, les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles continuent de causer d’énormes dégâts humains et matériels, « en Algérie, les pertes annuelles moyennes associées aux tremblements de terre sont estimées à environ 991 millions de dollars américains. Bien qu’il soit impossible d’empêcher la survenue des tremblements de terre, il est néanmoins envisageable de s’y préparer davantage et de reconstruire en mieux, et ce, en tirant les enseignements d’expériences passées ».
Ce premier webinaire de la série consacrée aux catastrophes naturelles « Mieux prévenir, mieux reconstruire : vers une Algérie plus résiliente » abordera l’importance d’une approche globale et multisectorielle de la gestion des risques de catastrophes, nécessitant l’intégration de différents niveaux de gouvernement et une collaboration étroite avec les communautés, la société civile, les collectivités locales et autres parties prenantes, afin d’augmenter la résilience aux catastrophes.
« L’évènement examinera les bonnes pratiques et leçons apprises en matière de gestion des risques majeurs, spécifiquement les risques sismiques, en provenance de 3 pays : le Japon, la Turquie et le Népal », précise la même source qui annonce que cette rencontre sera modérée par le représentant résident de la Banque mondiale en Algérie, Emmanuel Cuvillier.
« Le projet de stratégie nationale de prévention et de gestion des risques majeurs en Algérie », « La préparation aux risques de séismes au Japon : de la prévention à la résilience », « Le projet d’atténuation des risques sismiques et de préparation aux situations d’urgence à Istanbul » et le « Les tremblements de terre au Népal : leçons apprises et stratégies en place », sont les principales thématiques qui seront abordées.
Pour rappel, dans une récente étude, la Banque mondiale a révélé qu’« un livre blanc de l’administration sur l’impact des changements climatiques en Algérie montre que, bien que les forêts et les arbres couvrent moins de 1 % de la masse terrestre du pays, les feux de forêt constituent l’une des trois plus grandes menaces pour la vie, la propriété et l’activité économique ».
Selon cette étude, entre 2010 et 2019, l’Algérie a recensé près de 3 000 incendies qui dévastent, chaque année, l’équivalent de quelque 30 000 terrains de football.
Nadine. S
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