BID: L’Algérie augmente son capital de 14 068 actions
L’Algérie va participer à la 6ème augmentation générale du capital de la Banque islamique de développement (BID) à hauteur de 14 068 actions.
C’est ce qui ressort du décret présidentiel n° 21-478 signé, le 29 novembre dernier, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Selon ce texte, l’Algérie « est autorisée à concurrence de 14 068 actions, la participation de l’Algérie à la 6ème augmentation générale du capital de la Banque islamique de développement ».
Faisant partie des 57 pays membres de la Banque islamique de développement, l’Algérie figure dans le Top-10 des actionnaires depuis la 5ème augmentation générale du capital et la participation des pays membres de la BID à la fin de l’exercice financier actuel.
Avec un taux de 2,54 % d’actions globales et l’augmentation de 14 068 d’actions pour le prochain exercice de cette institution financière islamique, notre pays vient de démultiplier ses chances et gagne des points en termes de positionnements financiers devant plusieurs pays de la région en assurant un retour sur investissement certain pour les prochaines années.
Du reste, on s’interroge si l’Algérie compte bénéficier des fonds de la BID pour financer des projets d’investissements, d’autant que la BID garantit des taux très importants de bonification sur les crédits.
Il faut savoir que la BID a financé de grands projets dans plusieurs pays musulmans, notamment avec le Programme de développement des jeunes dans les secteurs de l’éducation, l’emploi l’entrepreneuriat et l’engagement efficace. Aussi, l’Algérie pourrait également bénéficier des financements de projets pour améliorer le statut socioéconomique des femmes et la formation.
Bien mieux, la BID offre des opportunités aux pays membres pour concrétiser les Objectifs de développement durable (ODD) tracés en 2015 par les Nations Unies pour atteindre, en 2030, quelques 17 objectifs de haut niveau et 169 objectifs spécifiques, dont les dimensions sociales, économiques et environnementales du développement.
A la BID, ces ambitions sont considérés conformes aux principes et objectifs de développement dans une perspective islamique.
Rabah Nadri
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