Le baril de Brent progressait mardi en direction de la barre symbolique des 50 dollars, le cours de l’or noir étant soutenu par les incendies au Canada et les problèmes de production au Nigeria De nouveaux feux de forêts ont éclaté pendant le week-end dans la province canadienne d’Alberta, menaçant la région des sables bitumineux. Sur la quinzaine d’incendies toujours en activité lundi, trois sont totalement hors de contrôle, selon la Première ministre de la province canadienne de l’Alberta, Rachel Notley.
De son côté, le gouvernement nigérian a rencontré lundi des représentants syndicaux pour tenter d’enrayer un appel à la grève nationale illimitée lancé pour protester contre la hausse de 67% du prix de l’essence à la pompe. Le Nigeria est le premier producteur de pétrole d’Afrique.
“Les gens guettent n’importe quel signe de baisse de l’offre. Le marché est enthousiasmé par toute information sur des perturbations de la production”, a indiqué Peter Lee, analyste chez BMI.
“Un dépassement du seuil des 50 dollars dans les prochains jours est tout à fait possible. Au second semestre, le pétrole devrait osciller entre 45 et 50”, estime-t-il.
Les cours ont également été soutenus par des commentaires encourageants de la banque Goldman Sachs sur les perspectives des cours de l’or noir mettant en avant le fait qu’ils pensent que le surplus de l’offre s’est déjà récemment transformé en léger déficit temporaire.
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