La vulgarisation et l’exploitation des amendements visant à promouvoir les exportations liés à l’économie de la connaissance, est aujourd’hui « une priorité pour son application et pour une meilleure compréhension».
C’est du moins ce qui a souligné Louai Zidi, directeur général des changes auprès de la banque d’Algérie, lors de la 4eme Edition du forum Rakmana du groupement Algérien des Acteurs Numériques (GAAN) tenue aujourd’hui à Alger, sous thème « Exportation des services ».
Des propos adressés notamment aux professionnels et aux startups activant dans le domaine numérique présents lors de l’événement ou la majorité ont affirmé que cette nouvelle mesure n’est toujours pas appliquée sur le terrain.
A ce titre, le représentant de la banque d’Algérie a précisé que les textes ne sont pas bien exploités. « La banque d’Algérie ainsi qu’autres banques auront beaucoup d’efforts à engager, malgré que l’instruction qui permet aux exportateurs des services de disposer la totalité des devises est claire ».
Il a ajouté que « ce ne sont pas toutes les banques qui ont bien compris nos instructions », en soulignant que la communauté bancaire à tendance à mettre de temps pour digérer certains changements.
Louai Zidi a d’ailleurs appelé les entreprises a dénoncé les abus de certaines banques primaires auprès de la commission bancaire, afin de prendre en charge leurs doléances, en précisant que la banque d’Algérie est prête de revoir les textes s’ « il y a une difficulté de les appliquer ».
Sur une question relative aux certaines confusions soulevées par des opérateurs dans le règlement de la banque d’Algérie et son instruction d’application, Louai Zidi a expliqué que certains opérateurs « n’ont pas compris la différence entre le compte d’un commerçant appelé auparavant compte moral, et le compte d’un professionnel non commerçant ».
Il a tenu a expliqué qu’un compte professionnel concerne notamment des médecins, des avocats, des journalistes et autres qui peuvent faire des contributions à l’international. Ces derniers qui ne sont pas concernés par la domiciliation peuvent aujourd’hui disposer de la totalité de leurs devises, à condition de déclarer les opérations effectuées. Il a rappelé, qu’avant l’application de ce règlement « la domiciliation a été obligatoire au préalable pour toute opération ».
Selon ces dires, l’exception a été faite pour le compte de devises commerçant qui englobe les entreprises ou l’instruction a précisé, que « 80% de ces recettes doivent être destinés à l’importation des biens et services et 20% doivent être orientés vers la promotion des exportations », a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Boualem Bouadma, directeur régional de l’agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) a souligné que certaines réformes tardent à être appliquées en raison de manque de la communication entre les différents intervenants. « Les institutions publiques et l’administration doivent gérer adéquatement ses relations avec les entreprises », a-t-il noté, invitant les entreprises à se rapprocher d’Algex, afin de tirer profit de ses services d’accompagnement dans leurs démarches et actions d’exportation.
Nacima Benarab
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