Le délai légal de rapatriement de devises passera de 180 à 360 jours. Cette décision de la Banque d’Algérie est explicitée dans une circulaire dont on annonce la prochaine publication.
L’information a été révélée par le Gouverneur de la Banque d’Algérie lors de sa rencontre avec les exportateurs nationaux dans le cadre de la réunion cyclique de la cellule de suivi des exportations que préside le ministre du Commerce, initiateur de cette rencontre.
Les exportateurs qui n’ont eu de cesse de dénoncer cette mesure de la Banque d’Algérie jugée injuste, considèrent les courts délais qui leurs sont accordés pour rapatrier les recettes en devises provenant de l’exportation, dans un délai n’excédant pas les 180 jours à dater du jour de l’expédition des biens sous peines de retrait de l’agrément et de poursuites judiciaires, comme étant une entrave aux opérations des exportations hors hydrocarbures.
« Nous avons une volonté féroce de nous attaquer aux problèmes qui constituent des entraves à l’export. Ces prochaines mesures structurelles vont nous permettre de faire avancer ce processus des exportations » a affirmé Mohamed Loukal, rapporte l’aps.
Le Gouverneur de la Banque d’Algérie dont la nomination en juin dernier avait suscité bien des espoirs chez les exportateurs,-avant sa note sommant les opérateurs économiques à payer sur leurs fonds propres en devises les matières premières importées- a également précisé que la notion du paiement des exportations au comptant et la notion du paiement à crédit avec comme corollaire une assurance-crédit à l’export va être introduite.
« Les opérations dépassant un certain délai, considérées comme paiement à crédit, seront adossées à une garantie crédit en vertu de laquelle la banque commerciale est tenue de financer les inputs puisqu’elle est en possession d’une assurance-crédit » rapporte cette même source qui cite Mohamed Loukal.
R.N.
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