L’Accord-cadre signé ce mercredi : Feu vert pour la réalisation de la méga-ferme laitière de la société qatarie Baladna
Annoncé il y a quelques mois, le projet de réalisation d’une méga-ferme laitière en Algérie par le groupe qatari Baladna, spécialisé dans les productions agricoles et agroalimentaires, entre dans sa phase de concrétisation.
Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Youcef Cherfa, le ministre des Finances, Laaziz Faid, en compagnie de l’ambassadeur du Qatar en Algérie, Abdulaziz Ali Al-Naama, président en effet aujourd’hui à Alger, la cérémonie de signature de l’accord-cadre entre le ministère de l’Agriculture et la société qatarie pour la réalisation de ce «projet intégré pour la production du lait en poudre dans le sud algérien», avons nous après du ministère de l’Agriculture.
Au début de ce mois d’avril, des responsables de la société qatarie ont révélé certains éléments de la consistance du projet en question, faisant savoir qu’il s’étendra sur 100 000 hectares et vise comme objectif la production de 200 000 tonnes de poudre de lait par an.
Quelques jours auparavant, lors de sa rencontre avec des représentants de médias nationaux, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé l’arrivée prochaine d’ «un partenaire arabe très respecté, en vue de la réalisation d’un grand projet de ferme de 100 000 hectares à Adrar.»
Avant d’aboutir à la signature de l’accord-cadre d’aujourd’hui, une délégation de la société Baladna avait été reçue au ministère de l’Agriculture et du développement rural en octobre dernier pour «examiner les voies et moyens de renforcer le partenariat et la coopération dans le domaine de l’agriculture», selon un communiqué du ministère de tutelle, et à l’issue de cette rencontre, le PDG de la firme qatarie a déclaré que «Baladna est prête à investir en Algérie dans le domaine agricole, en exploitant toutes les opportunités offertes au mieux des intérêts des deux pays»
Outre les bâtiments d’élevage pour vaches laitières, le mégaprojet de Baladna, dont le coût de réalisation n’est pas encore annoncé, devra comprendre également de grandes surfaces pour la production de fourrage ainsi que des unités industrielles pour la transformation du lait mais aussi pour la production d’aliments de bétail.
M. N.
Les commentaires sont fermés.