L’avant-projet de loi modifiant la loi 01-19 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets a fait l’objet d’un examen, lors de la réunion du Gouvernement présidée ce mardi par le Premier ministre Nadir Larbaoui, selon le communiqué diffusé par les Services du Première ministère.
«Le Gouvernement a également examiné un avant-projet de loi modifiant et complétant la loi relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets », lit-on dans ce communiqué.
La révision de la loi 01-19, promulguée le 12 décembre 2001 et publiée dans le journal officiel en date du 15 décembre de la même année, a pour but de mettre en place un cadre législatif encadrant l’économie circulaire.
Cela permettre de concrétiser les objectifs de la stratégie nationale de valorisation des déchets, comme cela a été énoncé par le ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb, le 9 mai 2023, lors de l’annonce du lancement officiel de la région de cette loi.
Les pouvoirs publics cherchent une alternative à l’enfouissement des déchets, à travers leur valorisation afin de parvenir à l’horizon 2035 à l’exploitation de 30% des déchets ménagers, 30% des déchets spéciaux, et 50% de déchets inertes, selon le Plan en question.
Selon une étude du ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, publiée en 2021, la quantité de déchets ménagers et assimilés va passer de 13 millions de tonnes en 2018 à 20 millions de tonnes en 2035, d’où la nécessité de mettre en place un nouveau cadre législatif et les conditions de création d’une économie circulaire qui contribuera à la fois à la sauvegarde de l’environnement et à la création d’emplois et de richesses.
Pour rappel, une moyenne quotidienne de 0,68 kg de déchets ménager et dérivés sont produit par chaque algérien, à travers le territoire national, selon une étude de l’Agence nationale des déchets (AND) entre 2019 et 2021. En 2021, la quantité de ce type de déchets a dépassé les 11 millions de tonnes, selon la même étude de l’AND, bien que ce chiffre est inférieur à celui avancé par l’étude du ministère, étant donné que cette période a été marquée par la pandémie de Covid-19 qui mis en berne l’économie nationale et réduit drastiquement la consommation des ménages aux besoins essentiels.
Lyès M.
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