Des mises en demeure ont notifiées à 70 établissements pharmaceutiques de distribution de médicaments anti-Covid-19, notamment pour le non-respect des dispositions des réquisitions visant à garantir l’approvisionnement continu dispositifs médicaux à travers tout le territoire national.
C’est ce qu’a affirmé l’Inspection générale du ministère de l’Industrie pharmaceutique et les brigades mixtes ministère du Commerce sur les 80 investigations dépêchées, entre le 18 janvier et le 2 mars derniers dans ces établissements pharmaceutiques de production et de distribution dans le Centre, l’Est et l’Ouest du pays.
Selon un bilan établi, hier, par ces entités dépendant du département Benbahamed et de celui de Rezig, «ces opérations de contrôle ont été sanctionnées par la notification de deux mises en demeure aux établissements pharmaceutiques de production pour non-respect de l’obligation de communiquer les programmes prévisionnels de livraison».
Ce même bilan qui recense le défaut d’approvisionnement en produits anti-covid, fait savoir que des «inspecteurs ont abouti à la fermeture provisoire de deux sociétés de production», et ce, en attendant les résultats de l’enquête.
Selon le ministère de tutelle, les mêmes équipes ont relevé, lors de ces inspections, en plus du non respect des consignes d’approvisionnement en médicament anti Covid, des infractions liées à la rétention et à la vente concomitante de produits pharmaceutiques. Ce qui est contraire à la législation en vigueur en Algérie.
Selon la même source, le traitement des dossiers de demande d’agrément des différents établissements pharmaceutiques en vue de leur mise en conformité avec les dispositions avec les clauses du décret exécutif N° 21-82 relatif aux établissements pharmaceutiques et les conditions de leur agrément, fait état de 246 visites inopinées, dont 151 au Centre du pays, 63 à l’Est et 32 à l’Ouest.
«Ces inspections s’inscrivent dans le cadre de la mise en exécution du programme d’inspection établi par le ministère de tutelle pour le suivi de l’application des réquisitions du 18 janvier 2022 en vue de garantir la disponibilité et l’approvisionnement continu des pharmacies d’officine en produits pharmaceutiques inscrits au protocole thérapeutique Covid-19», relève-t-on.
Il faut noter que depuis la naissance de ce ministère, les laboratoires ont augmenté leur volume de production pour réduire les importations.
Un défi qui demeure une priorité pour la centaine d’usines qui activent en Algérie et sur lesquelles le gouvernement compte réaliser ses objectifs à moyen terme.
Rabah Nadri
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