Réalisant un chiffre d’affaires de plus de 5,4 milliards DA : Alliance Assurances confirme ses performances

Avec une croissance de 13% de son chiffre d’affaires en 2022, la compagnie Alliance Assurances vient de confirmer une nouvelle fois ses performances.

Tel qu’il ressort du bilan annuel de l’entreprise, adopté jeudi dernier par l’Assemblée générale ordinaire de l’entreprise, Alliance Assurances a réalisé un chiffre d’affaires de 5,448 milliards de dinars durant l’exercice 2022, contre 4,823 milliards de dinars durant l’exercice d’avant, ce qui fait ressortir une progression de 625 millions de dinars, soit une taux de croissance de 13% par rapport à 2021.

Les états financiers de l’entreprise ont également dégagé un résultat net bénéficiaire de 567 millions de dinars durant le même exercice, contre 502 millions de dinars durant l’exercice 2021, faisant ressortir une augmentation de 65 millions de dinars, soit une croissance de près de 13% sur une année.

Etant cotée à la Bourse d’Alger, cette évolution positive des résultats obtenus durant l’année 2022 s’est répercutée sur l’action d’Alliance Assurances. En effet, selon le communiqué rendu public à l’issue de son Assemblée générale ordinaire, l’entreprise a fait savoir que « l’Assemblée a approuvé la distribution d’un dividende de 35 DZD par action au titre de l’exercice 2022 (le même dividende a été arrêté en 2021), ce qui vaut une rentabilité nette d’environ 8 % par action, selon le cours de la bourse d’Alger fixant la valeur de l’action d’Alliance Assurances à 447 DA». 

Par segments, le bilan de l’année dernière d’Alliance Assurances laisse apparaitre que le marché « dommages » a progressé de 4,7% en 2022, selon les prévisions du CNA (Conseil national des assurances), tandis que le portefeuille de l’entreprise « a été amélioré et équilibré à 50 % en risques particuliers et 50 % en risques entreprises et professionnels », selon le même communiqué qui précise aussi que « le taux d’encaissement/recouvrement a également été amélioré pour atteindre les 97,5 % sur la production annuelle TTC ».

« Bannir les pratiques de discrimination et de concurrence déloyale »

Néanmoins, Alliance Assurances estime qu’elle était en mesure de réaliser durant l’exercice 2022 un résultat beaucoup plus positif si ce n’est « un fait fiscal hors de sa volonté et de celle de son management ».

En effet, selon le communiqué de la compagnie, « au début de l’exercice 2022, la compagnie a été notifiée par les services de la Direction Générale des impôts/Direction des Grandes Entreprises (DGI/DGE) d’un redressement d’IBS (impôt sur le bénéfice des sociétés) d’un montant qui avoisine les 90 millions DA sur les exercices 2019/2020 ».

Selon l’Assemblée générale de la compagnie, ce redressement a été motivé par la DGE/DGI par « la perte de bénéfice d’un abattement de l’IBS sur la part du capital coté en bourse », qui est « un avantage fiscal pour encourager les opérations en bourse et les porteurs d’actions », mais, bien qu’il soit « accordé par le législateur et renouvelé chaque 5 ans », il ne l’a pas été pour les exercices 2019/2020, et ce, « malgré la promesse d’y remédier ».

Malheureusement, regrette la compagnie dans son communiqué, « tous nos efforts auprès des autorités concernées et des structures centrales habilitées du ministère des Finances n’ont pas abouti ». Après s’en être acquittée, cette charge inattendue a donc « amputé le résultat de l’exercice (2022) qui aurait pu être meilleur et donner la possibilité à la compagnie d’améliorer sa distribution de dividendes par action ».

Outre les résultats financiers, l’Assemblée générale de la société a adopté une série de mesures concernant plusieurs volets, dont le management, les plans de développement ou les perspectives du marché des assurances.

Entre autres, les membres de l’AGO d’Alliance Assurances « ont exprimé leurs souhaits de l’accélération des réformes structurelles profondes et irréversibles ainsi que la concrétisation du point 23 du programme électoral de M. le Président de la République qui insiste sur la modernisation et la numérisation du secteur des assurances », « bannir les pratiques de discrimination et de concurrence déloyale toujours en pratique malgré un discours officiel et des directives claires des plus hautes autorités politiques ».

M. N.

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