De l’aveu même de son tout nouveau PDG, la situation d’Algérie Télécom (AT) n’est pas des plus florissantes. Et l’état des lieux, Azouaou Mehmel, le fera sans complaisance devant les travailleurs, lors d’un speech à l’occasion des 10 ans d’AT qui, en une décennie aura « consommée » huit PDG.
«Il est inconcevable que l’opérateur en charge du développement et de la promotion de l’usage des TIC n’en fasse pas usage lui-même dans son activité pour améliorer la qualité de service rendu», s’offusque le nouveau patron d’AT qui, comme son (ses) prédécesseur (s), revient sur « la précarité» de cette entreprise publique qui vit « une situation, caractérisée le plus souvent par le volume des réclamations des clients, la mauvaise qualité de service et le nombre, sans cesse croissant, de dérangements et de demandes insatisfaites. L’ex-PDG de Mobilis estime que « Algérie Télécom n’a pas encore réussi son passage du statut d’opérateur de réseau, régi administrativement, à celui d’opérateur de services, centré sur le client et à l’écoute de ce dernier ». Azouaou Mehmel en est convaincu, «si de l’ordre n’est pas remis dans la maison AT, qui a souffert de l’ouverture du marché de la téléphonie mobile, l’avènement annoncé du haut débit mobile pourrait achever son entreprise, si les travailleurs persistent dans notre façon de faire ».
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