C’est en travaillant en étroite collaboration avec les organisations patronales que l’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC) compte atteindre plus d’entreprises économiques pour les sensibiliser sur la nécessité d’adopter l’accréditation.
Encore une fois cette année, à l’occasion de la journée mondiale de l’accréditation, Noureddine Boudissa, le directeur général d’Algerac, a fait état d’un retard, très urgent à rattraper, en la matière.
La célébration de cette journée a eu lieu en présence du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, des représentants d’autres départements ministériels, ainsi que des acteurs économiques. L’évènement a eu lieu sous le slogan : «Accréditation, croissance économique et environnementale durable».
M. Boudissa s’est adressé, en termes clairs, aux organisations patronales, leur demandant de l’accompagner dans sa démarche d’élargir le champ de l’accréditation auprès des entreprises concernées, principalement les laboratoires de contrôle de la qualité et de la lutte contre la fraude.
Concernant justement les laboratoires, il a précisé que ces derniers ne peuvent activer et remettre une carte d’analyse sans l’obtention de l’accréditation. un sésame dont ils ont aussi besoin pour les opérations d’exportation à venir.
Selon le premier responsable d’Algerac, 240 laboratoires qui activent dans des disciplines différentes, sont en cours d’accréditation sur une période allant jusqu’à 2024. L’année dernière, avait-il rapporté, seuls 100 laboratoire sont accrédités sur un ensemble de 2000 qui existent à travers tout le pays.
A souligner que lors de cette rencontre, plus de 50 attestations d’accréditation ont été remises à des organismes et des entreprises des deux secteurs public et privé. Aussi, une convention a été signée entre Algerac et le Conseil du renouveau économique algérien (CREA).
Procédant à l’ouverture officielle de cette journée, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a mis en avant l’importance de l’accréditation en tant «qu’outil important de développement durable, de soutien à l’économie et de promotion de la compétitivité industrielle en encourageant et en développant des infrastructures de qualité».
Le représentant du gouvernement a assuré de la volonté de l’Etat à «promouvoir la conformité et la qualité de l’activité des différents produits et services» de façon à ce cette “certification” soit adoptée par tous les concernés, à commencer par les acteurs économiques, auxquels s’ajoutent les partenaires sociaux.
Le ministre a rappelé que depuis 2009, Algerac a accrédité 131 laboratoires, «avec une perspective de 240 laboratoires qui répondent aux besoins des différents secteurs économiques, notamment les secteurs prioritaires que portait le programme présidentiel à l’horizon 2024».
Karima Mokrani
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