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  • Confédération algérienne du patronat : le programme Tebboune validé

    Confédération algérienne du patronat : le programme Tebboune validé

    Alléger les procédures d’octroi des marchés publics, privilégier l’option du mieux-disant au lieu du moins-disant , donner plus de prérogatives aux maitres d’ouvrages, transférer les modèles économiques réussis en les adaptant au contexte algérien, trouver une solution équitable à la disponibilité et au renchérissement des matériaux de construction, de manière à éviter à ce que leur impact sur le rythme de la construction soit supporté par le seul promoteur ou l’entreprise de réalisation, sont autant de recommandations émises par les fédérations affiliées à la Confédération algérienne du Patronat (Cap), lors de la conférence de presse organisée, cet après-midi, au siège de la Cap à Alger et au cours de laquelle des adhérents à cette organisation patronale ont fait état des difficultés rencontrées dans la réalisation de leurs projets.

    La loi 11-04 décriée

    Riad Sahnoune, promoteur immobilier et investisseur de la wilaya de Skikda, estime que la « la loi 11-04 du 17 février 2011 fixant les règles régissant l’activité de la promotion immobilière doit être  revue, car il est inadmissible que le promoteur doit  se munir d’un agrément pour lancer sa promotion immobilière. Cette  loi est, à mon avis, une sorte de « Code pénal » qui bride les promoteurs plutôt qu’une législation  qui stimule leur activité ».

    Il a, en outre, suggéré « plus de rigueur dans l’application du décret exécutif du 23 octobre 2016, en souhaitant voir le directeur de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction (Duac) de la wilaya de Skikda exécuter le dit décret conformément aux lois de la République ».

    Production contre importation : l’enjeu du futur

    Nadir Cherrouk, directeur de Kit Construction, a souligné que « l’ère est à l’auto-injonction entre les entreprises versées dans les services, engineering, bâtiment, notamment via une redynamisation des centres d’apprentissage, et des ressources humaines en interne », en préconisant « de ne pas rester dans l’attentisme, en créant de la production et en cessant de trop importer, ce qui, d’ailleurs, est l’un des slogans de la Cap ». Nadir Cherrouk a aussi révélé qu’une trentaine d’entreprises de moins de 4 mois d’existence a rejoint les rangs de la Cap, avant de donner  rendez-vous dans 6 mois à la presse pour faire le  point sur les actions concrètes qui auront été réalisées d’ici là.

    La Cap « valide » le programme du gouvernement

    Enfin, Boualem M’rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (Cap), a affirmé « son entière adhésion au plan d’action du gouvernement présenté par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune au parlement. Le patron de la Cap a estimé, sans entrer dans le détail que  l’Algérie a besoin de Réformes profondes et que tout est à refaire » avant de souligner que « le renouveau visé devait passer la consolidation de l’entreprise, particulièrement les Pme/Pmi ».

    «Il est urgent de  relancer  l’Economie algérienne, qui fait face à  une disproportion de l’offre et de la demande, mais pas dans la précipitation »,  dira M’Rakchi  tout en plaidant pour  un double contrôle « en amont et en aval ». Il a par ailleurs, indiqué que « le mécanisme de la Bourse algérienne est défaillant de bout en bout, comme en atteste le manque  d’adhésion des entreprises algériennes».

    En fin de séance, un rapport intitulé « Stratégie claire et visible du développement économique durable pour les 15 années » dont l’élaboration a  nécessité 8 mois de travail, a été remis à la presse. Nous y reviendrons.

    Zaid Zoheir

     

  • ACSS/Sami Agli : «Mettre en avant les innovations algériennes»

    ACSS/Sami Agli : «Mettre en avant les innovations algériennes»

    Partenaire de la CASSIS Agency, dans son organisation de la 3ème édition de l’Africain Cyber Security Summit (ACSS), le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) soutient que l’évènement est de grande importance pour les pays du continent noir et pour les entreprises. Ce sera une occasion de plus de mettre en avant, selon ses dires, leur savoir-faire et les innovations en la matière.

    «Cet évènement référence en matière de cybersécurité en Afrique est un véritable carrefour d’échanges et de débats sur un sujet d’une importance capitale, voire stratégique dans le monde, et l’un des défis les plus importants auxquels sont confrontées les entreprises. Il permettra également de mettre en avant le savoir-faire et les innovations africaines mais surtout algériennes» a-t-il affirmé, non sans assurer que «la CAPC considère que le secteur du numérique est un véritable levier de la croissance économique et de la compétitivité».

    Intervenant à la conférence de presse, annonçant l’organisation de cette 3ème édition de l’ACSS, M. Agli a rappelé certains dispositifs et mesures mis en place pour encourager l’exportation des produits mais aussi des services vers les autres pays d’Afrique. Ceux du numérique en font partie.

    De son côté, le président du Syndicat national du patronat citoyen du numérique (SNPCN), Souheil Guessoum, fait observer que «si le numérique est devenu un axe stratégique pour l’Algérie, la cybersécurité devra l’être aussi».

    Pour ce syndicat créé il y a un peu plus d’une année, la cybersécurité «est devenue, aujourd’hui, un enjeu stratégique. La maitriser signifie protéger ses actifs, ses acquis, voire même sa souveraineté et son développement futur». Et de poursuivre : « Aujourd’hui plus que jamais, notre pays doit se doter des dernières technologies relatives à ce secteur. Faire de l’Algérie le carrefour du développement et de la maitrise de ces technologies devient un enjeu critique dans lequel s’inscrit l‘ACSS».

    Sonia Miloud

  • Naissance de la coordination nationale du patronat (CNP)

    Naissance de la coordination nationale du patronat (CNP)

    A l’initiative de cinq organisations patronales, une coordination nationale du patronat (CNP) est née. Comme son nom l’indique, il ne s’agit pas d’une nouvelle organisation ou confédération patronale mais d’un regroupement d’organisations qui se reconnaissent dans la même vision du patronat et de l’entrepreneuriat.

    La coordination nationale du patronat se veut surtout le représentant des organisations patronales et des associations professionnelles auprès des autorités publiques et des organisations internationales que ce soit dans le pays ou à l’étranger. Avoir un seul représentant au lieu d’agir en rangs dispersés.

    C’est un projet qui remonte à plus de 20 ans, a tenu à souligner Sami Agli, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC)-ex FCE– lors d’une conférence de presse organisée aujourd’hui au CIC d’Alger. Pour différentes raisons, ce projet a été chaque fois reporté. Plutôt «avorté» selon le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Mohand Said Naït Abdelaziz. Autrement dit, mis en échec.

    Témoin des évènements comme il se décrit lui-même, M. Naït Abdelaziz se félicite de l’aboutissement de cette initiative : «Il y a toujours des forces qui sont là pour bloquer les bonnes démarches. Même après des années, nous devons nous féliciter d’avoir enfin réussi à concrétiser notre projet».

    La coordination nationale du patronat naît dans des circonstances bien particulières : instabilité mondiale sur le plan économique. «Telles conditions nous obligent à poursuivre dans notre démarche et à mutualiser nos énergies pour un même objectif qui est de défendre l’entreprise algérienne et développer l’économie nationale» poursuit le représentant du CAPC.

    Aussi, fait du hasard, la coordination nationale du patronat arrive deux jours après l’adoption en Conseil des ministres de la nouvelle mouture de l’avant-projet du code des investissements. Une nouvelle mouture dont le contenu a tenu compte des propositions des organisations patronales après deux rejets successifs de la mouture initiale.

    Pour le moment, les cinq organisations regroupées dans la nouvelle coordination nationale du patronat sont le CAPC, la CNPA, la CIPA (Confédération des industriels et des producteurs algériens), le CEIMI (Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja) et l’ONDE (Organisation nationale de développement économique). Chaque organisation représentée par son président.

    Abdelouahab Ziani, le président de la CIPA, a souligné le caractère unificateur de la coordination : «Une coordination, c’est pour que nous ne soyons pas divisés. Nous avons pratiquement les mêmes réflexions et propositions de projets, nous devons donc travailler ensemble». A l’occasion, tout comme M. Agli et M. Nait Abdelaziz, M. Ziani a tenu à «remercier le président Tebboune pour les changements apportés au code de l’investissement».

    De son côté, Fethi Ammour, le président du CEIMI, a rappelé le caractère national de son organisation et sa participation aux «combats» pour la création de la coordination du patronat. Et le représentant du CEIMI d’insister : «notre objectif, c’est le développement du pays et de notre économie».

    La Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) et le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) s’inscrivent-ils dans cette démarche ? L’on ne sait pas trop. «Nous ne pouvons pas nous permettre de parler à la place des autres. Chacun a son agenda. Une chose est sûre, c’est que notre coordination est ouverte à tous» a affirmé M. Agli.

    Aussi, apprend-on, cette initiative ne concerne pas que le patronat privé mais aussi celui public. «Nous allons nous rapprocher de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP). Nous sommes dans une initiative inclusive» a poursuivi le N°1 du CAPC, soulignant ainsi que la coordination nationale du patronat est ouverte à tous.

    «Nous souhaitons renforcer nos rangs par un enrichissement mutuel de nos expériences antérieures et de nos visions futures. Nous voulons canaliser nos efforts sur un seul objectif, le développement et la protection de l’entreprise et ainsi contribuer au développement économique et social de notre pays» soutiennent les cinq organisations patronales.

    Karima Mokrani

    Précisions sur le fonctionnement du CNP

    • La coordination nationale du patronat n’a pas vocation à être dotée d’une personnalité juridique ni jouir d’un agrément. Elle sera l’émanation de ses membres et aura une organisation et un fonctionnement ad-hoc en fonction des objectifs à atteindre.
    • Chaque organisation qui adhère à la coordination demeurera indépendante dans son fonctionnement et dans ses objectifs.
    • La coordination n’interfère en aucun cas et pour quelque motif que ce soit  dans la vie des organisations adhérentes.
    • La gouvernance de la coordination est tournante. Un mandat de 6 mois est donné à chaque membre selon un ordre préalablement arrêté en commun accord.
    • Les décisions qui engagent la coordination sont prises à l’unanimité.
    • Le financement des actions communes décidées par la coordination est pris en charge par les membres à part égale ou par d’autres ressources dont les origines sont connues et dont l’utilisation est transparente.

    Objectifs :

    • Organiser des concertations périodiques sur les questions en rapport avec la vie des entreprises et le développement économique en général.  
    • Mener des actions collectives ayant pour finalité de défendre les intérêts de l’entreprise et son développement.
    • Coordonner des démarches et des plaidoyers en direction des pouvoirs publics.
    • Organiser des manifestations à caractère économique conjointes lorsque le sujet ou l’objet intéresse les organisations membres.
    • Elaborer des plaidoyers ou des contributions conjoints chaque fois que l’objet l’exige et l’accord des adhérents obtenu.
    • Mutualiser les actions des organisations de lobbying et de promotion du marché algérien à l’international. 
  • Ziani (Cipa) : «Si les directives du Président sont adoptées, l’industrie contribuera jusqu’à 40 milliards de dollars à l’économie algérienne»

    Ziani (Cipa) : «Si les directives du Président sont adoptées, l’industrie contribuera jusqu’à 40 milliards de dollars à l’économie algérienne»

    Le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), Abdelwahab Ziani, s’est déclaré satisfait des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la conférence nationale sur la relance industrielle, tenue, hier, à Alger, soulignant qu’elles constituent le début du retour de la confiance entre le patronat et l’Etat afin de promouvoir l’industrie algérienne, véritable levier du développement national.

    Lors de son passage ce dimanche 5 décembre 2021 sur les ondes de Radio Chaîne I, Abdelwahab Ziani a fait part de la satisfaction des chefs d’entreprise de la réponse du président de la République à leurs préoccupations concernant les projets gelés et les obstacles qui entravent l’investissement dans le pays. Ajoutant que lors de cet évènement sur la relance économique industrielle, le président de la République a fait état de pas moins de 600  entreprises gelées.

     «Je crois que ces directives constituent le début du retour de la confiance entre le patronat et l’Etat, ce qui satisfait tout le monde, les industriels en particulier» a précisé Abdelwahab Ziani.

    Et de poursuivre : «Ce dont le président de la République a parlé pour pousser les banques à financer les industries manufacturières à hauteur de 90% est très important. Je pense qu’il est temps que les banques accompagnent toutes les entreprises, qu’elles soient privées ou publiques.» «Je pense qu’il y a actuellement environ 5 000 projets en attente dans le domaine de l’agriculture qui verront le jour si les banques les financent», ajoute-t-il.

    Sur ses attentes pour l’avenir de l’industrie algérienne après cet important rendez-vous économique, le président de la Cipa a fait part de son espoir que 2022 soit l’année de l’industrie algérienne.  

    Il a ainsi souhaité voir «tous les postes frontaliers rouverts rapidement, notamment ceux de l’est et du sud, de Dabbab, Tindouf et Tamanrasset. Un passage que nous voulons gratuit afin de faciliter le processus d’exportation vers l’Afrique».

    Sur ce registre, Abdelwahab Ziani a souligné que le patronat a élaboré un important programme qui fera avancer l’industrie algérienne, à condition que l’administration les accompagne avec la rapidité requise, notamment en ce qui concerne l’ouverture des postes frontaliers au cours du premier trimestre 2022.

    Il a également précisé que tout indique que l’industrie peut être la véritable alternative au pétrole, mettant en exergue l’étude comparative menée par une société internationale, il y a quelques années, entre quatre pays africains, à savoir l’Algérie, l’Egypte, la Tunisie et la Côte d’Ivoire.
    Le rapport a conclu que les conditions sont réunies pour hisser l’Algérie en tête de liste, notamment dans l’exportation de produits alimentaires dont les revenus peuvent être portés à 10 milliards de dollars, et pharmaceutiques et semi-pharmaceutiques qui peuvent générer 5 voire 10 milliards de dollars.  
    Enfin, le ciment et la céramique sont également apparus dans ce rapport qui ont réalisé un excédent de production et qui pourrait être exporté.
    Pour conclure, Ziani a déclaré qu’«en toute honnêteté, ces secteurs peuvent réaliser des revenus allant jusqu’à 30 ou 40 milliards de dollars, à condition que tous les obstacles administratifs soient levés».

    Nacima Benarab

  • La CAPC engage la réflexion sur le rôle de l’entreprise algérienne dans la dynamique de la Transition énergétique

    La CAPC engage la réflexion sur le rôle de l’entreprise algérienne dans la dynamique de la Transition énergétique

    La Confédération Algérienne du Patronat Citoyen a organisé aujourd’hui, 1 mars 2021, une conférence sur le thème : «L’entreprise dans la dynamique de la Transition énergétique».

    Cet événement chapeauté par la Commission Energie de la CAPC marque le lancement d’une réflexion de fond sur le rôle de l’entreprise dans la nouvelle politique énergétique nationale et se veut comme un espace de débat fructueux dans une conjoncture internationale caractérisée par :

    – Une véritable mutation vers le renouvelable, ce qui engendrerait une baisse de l’utilisation de gaz naturel ;

    – Des coûts des énergies renouvelables en baisse continue ;

    – L’émergence des technologies de communication participant à la maitrise de l’énergie.

    Cette évolution participe activement à la dynamique de réduction de la consommation énergétique dans les gestes de tous les jours. Au plan interne, l’urgence pour notre pays de se tourner vers une transition plus en faveur des énergies renouvelables tient notamment à une consommation interne de gaz qui devient insoutenable, de la chute des prix du pétrole et du gaz naturel sur le marché mondial et de l’apport de EnR en matière de développement économique et création d’emploi des nouveaux métiers.

    La Confédération Algérienne du Patronat Citoyen considère que l’Algérie ne peut rester en marge de l’évolution, voire des bouleversements, que connait le monde en la matière. La nouvelle vision de l’Algérie doit, en effet, intégrer les six dimensions suivantes :

    1. Politique économique : La transition énergétique est un excellent accélérateur du développement économique de la nouvelle Algérie ;

    2. Sécurité énergétique : Le mix-énergétique devra prendre en compte la sécurité d’approvisionnement de l’énergie au tissu social et économique du pays tout en économisant le combustible gazier pour les générations futures ;

    3. Efficacité énergétique : La maitrise de l’énergie est un axe primordial de réduction de la facture énergétique en améliorant l’usage ;

    4. Smart Energy : Les objets connectés sont le fer de lance de l’intelligence de la chaine de valeur énergétique ;

     5. Power to X : Soutien de l’innovation sur toute la chaine de valeur en interaction entre la R&D publique et le secteur privé sur les nouveaux modèles tel que « Power to X », à l’instar de la production de l’hydrogène verte, le combustible du futur pour le stockage de l’électricité et la mobilité propre.

     6. Marché de l’emploi : L’objectif suprême de la politique énergétique du pays. Les entreprises algériennes ont un rôle central à jouer pour faire face aux défis de cette transition énergétique.

    Ces défis sont aussi autant d’opportunités de renforcer le leadership international des entreprises algériennes vers une Afrique Sub-Saharienne qui ambitionne de développer 30 GW de solaire à horizon 2025.

    Il s’agit d’impulser une véritable dynamique du tissu économique local et faire émerger à terme des champions locaux qui partiraient à la conquête de l’Afrique où des opportunités sont réelles et abordables pour nos entreprises.

    Communiqué de presse

  • CAPC : le nouveau président  décline sa feuille de route

    CAPC : le nouveau président décline sa feuille de route

    La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC, ex-FCE) se dit entièrement disposée à relever le défi du développement économique prôné par le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune, a affirmé ce mardi Rahmoune Zergoune, fraîchement élu lundi soir à la tête de cette organisation, en remplacement à Mohamed Sami Agli, en fin de mandat.

    «Notre objectif principal est l’application du programme économique du président de la République», a déclaré sans détour M. Zergoune.

    «Nous sommes prêts à poursuivre notre travail en faveur d’une économie forte, dans le respect des acquis de l’Etat algériens, qui sont pour nous une ligne rouge», a-t-il ajouté et réaffirmant l’ouverture de la CAPC à toutes les organisations patronales qui œuvrent en faveur des intérêts de notre économie et du pays.

    «Nous soutenons tous les programmes économiques mis en place et les efforts déployés par l’Etat algérien pour diversifier notre économie et atteindre l’autosuffisance et la sécurité alimentaire, qui sont aussi notre objectif à nous aussi au sein de notre confédération», a-t-il insisté, citant l’exemple des Assises nationales de l’Agriculture qui ont eu lieu fin février dernier et durant lesquelles le président de la République avait donné les grandes lignes de sa politique et affirmé que l’Algérie est capable de réaliser son autosuffisance alimentaire d’ici 2024-2025.

    «En tant qu’hommes d’affaires et patrons d’entreprises, notre rôle de relever le défi, surtout après l’adoption de la nouvelle loi sur les investissements et les avantages qu’elle offre pour les entreprises nationales et les investisseurs étrangers, que ce soit sur le plan financier, fiscal ou des tarifs douaniers, etc.», a ajouté M. Zergoune.

    Selon lui, la CAPC défend et défendra les «investissements productifs» qui s’inscrivent dans la politique encourageant la production locale et les exportations, «particulièrement dans le domaine agricole», non sans omettre de rappeler que cette organisation patronale se félicite aussi des progrès faits dans les autres secteurs d’activité. «A notre niveau, nous sommes là pour appliquer ces plans et programmes de développement économique», a-t-il encore insisté.

    Si M. Zergoune s’est montré satisfait des mesures prises par les autorités en matière de restrictions des importations, en guise de soutien et de protection de la production nationale, il a estimé que cela ne devrait pas exploité par certains patrons pour asphyxier les citoyens en augmentant les prix et en commercialisant des produits loin de la qualité requise.

    Revenant sur la contribution algérienne au développement en Afrique, annoncée par le président Tebboune et d’un montant de 1 milliard de dollars, le patron de la CAPC n’a pas hésité à afficher les ambitions et la volonté des entreprises algériennes à candidater à certains projets qui seront financés dans ce cadre.

    «Nous sommes capables d’apporter notre contribution et savoir-faire pour un plan de charge à l’extérieur», a-t-il noté, citant en exemple les projets pouvant être réalisés dans les pays frontalier et auxquels des entreprises algériennes souhaiteraient soumissionner éventuellement.

    Lyès Menacer

  • Rahmoune Zergoune nouveau président de la CAPC

    Rahmoune Zergoune nouveau président de la CAPC

    A l’issue d’une Assemblée générale élective, tenue ce lundi, Rahmoune Zergoune vient d’être élu nouveau président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), succédant ainsi à Mohamed Sami Agli, dont le mandat est arrivé à son terme.

    «Les adhérents de la CAPC ont procédé au renouvellement des instances dirigeantes de l’organisation, à savoir l’élection d’un nouveau président en la personne de M. Rahmoune Zergoune et des membres du Conseil d’Administration», est-il souligné dans le communiqué rendu public ce lundi par l’organisation patronale, précisant que l’assemblée a eu aussi à acter « la fin du mandat de Monsieur Mohamed Sami Agli».

    Aussitôt élu, le nouveau président de la CAPC, Rahmoune Zergoune, «s’est engagé à poursuivre l’œuvre de consolider l’organisation patronale pour demeurer une force de proposition et un acteur important du débat économique national, au service de l’économie nationale et pour la réussite de l’ambitieux plan de relance économique, car convaincu qu’il s’agit du plan de la dernière chance», selon le communiqué de l’organisation patronale.

    Cette même source précise aussi que les membres de l’AG ont eu également à «rendre un vibrant hommage au président sortant pour son abnégation et à son sens d’éthique tout au long des 4 dernières années qu’il a consacré, en toute responsabilité, à l’édification d’une organisation sérieuse et fiable, dans une démarche où l’intérêt collectif et national a primé», ajoute le même communiqué.

    « Renforcer la dynamique entrepreneuriale…»

    Exprimant sa détermination à maintenir sa dynamique sur la scène économique et entrepreneuriale nationale, la CAPC réitère à l’issue de son AG d’aujourd’hui les axes prioritaires de son action, à savoir poursuivre «ses plaidoyers sur les questions de la souveraineté économique, de la diversification économique et l’exportation», ajoute le même communiqué, tout en rappelant l’engagement de l’organisation à porter «des propositions fortes sur (les) sujets cruciaux qui engagent l’avenir de l’économie nationale dans une démarche constructive, de concertation et surtout ouverte à tous les partenaires économiques».

    Les principaux objectifs pour lesquels milite l’organisation patronale ont été également réitérés, selon le communiqué en question. Il s’agit principalement d’ «encourager l’investissement productif et renforcer la dynamique entrepreneuriale par l’exploitation optimale du potentiel des ressources que recèlent nos territoires, libérer l’entreprise des contraintes bureaucratiques et poursuivre les efforts destinés au soutien de la production nationale, accorder une plus grande place au secteur privé et promouvoir l’exportation à travers des mesures courageuses qui permettent une offensive vis-à-vis des marchés extérieurs, (en faisant allusion au) marché africain (qui) constitue un immense gisement d’opportunités à explorer».

    Rahmoune Zergoune est PDG du groupe Zergoun, intervenant dans plusieurs branches d’activité, notamment dans les énergies renouvelables, à travers sa filiale Zergoun Green Energy (ZGE), le nouveau président de la CAPC a eu déjà à assurer en 2019 l’intérim à la tête de cette organisation patronale, alors elle était encore sous son ancienne appellation FCE (Forum des chefs d’entreprises).

    M. N.

  • CAPC : Le projet du nouveau président Rahmoun Zergoun

    CAPC : Le projet du nouveau président Rahmoun Zergoun

    À l’issue de son mandat, qui peut être considéré comme celui de la transition, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Mohamed Sami Agli, a cédé la place à Rahmoun Zergoun ce 13 mars lors d’une assemblée générale ordinaire.

    Le nouveau président de l’organisation patronale s’est engagé à poursuivre le travail de consolidation, entamé par son prédécesseur, réaffirmant la volonté de la CAPC à fédérer toutes les forces patronales pour un seul objectif : l’économie du pays.

    Élu en juin 2019, le désormais ancien président de la CAPC avait pris les commandes dans un contexte socioéconomique et politique difficile, qui a failli faire imploser cette organisation, dont la raison d’être était de défendre les intérêts du patronat mais aussi de participer au développement du pays.

    L’arrivée d’Agli à la tête de cette organisation, qui s’appelait à l’époque Forum des chefs d’entreprise (FCE), est intervenue après la démission forcée en plein mouvement du Hirak de l’ancien patron de l’ETRHB, Ali Haddad.

    Durant son mandat, Sami Agli avait la lourde tâche de réorganiser la maison FCE, minée par les divisions depuis 2004, en raison de son implication dans le jeu politique, provoquant le départ de nombreuses personnes parmi ses adhérents.

    Le soutien public apporté par Ali Haddad et son entourage à la très contestée candidature du défunt président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat a provoqué, en effet, des remous au sein du FCE et le départ de certains membres n’a pas été sans conséquences sur l’image de marque de cette organisation.

    Et pour se débarrasser de  cette image qui lui collait à la peau, le FCE a commencé par changer d’appellation, devenant la CAPC, avant de reprendre une activité normale, bien que ralentie et discrète pendant la pandémie de la Covid-19.

    Aujourd’hui, la CAPC entre dans une nouvelle ère et tente de jouer d’abord son rôle d’organisation patronale citoyenne, en affirmant vouloir se concentrer sur l’action économique.

    Son nouveau président a annoncé les grandes lignes de ce que sera son mandat et le travail de la CAPC lors d’un point de presse qu’il a organisé au lendemain même de son élection.

    En effet, la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) se dit entièrement disposée à relever le défi du développement économique prôné par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé Rahmoun Zergoun, successeur de Mohamed Sami Agli, en fin de mandat.

    «Notre objectif principal est l’application du programme économique du président de la République», a déclaré, sans détour, le tout nouveau président.

    «Nous sommes prêts à poursuivre notre travail en faveur d’une économie forte, dans le respect des acquis de l’Etat algérien», a-t-il ajouté, réaffirmant l’ouverture de la CAPC à toutes les organisations patronales qui œuvrent en faveur des intérêts de notre économie et du pays.

    «Nous soutenons tous les programmes économiques mis en place et les efforts déployés par l’Etat algérien pour diversifier notre économie et atteindre l’autosuffisance et la sécurité alimentaires, qui sont aussi notre objectif à nous aussi au sein de notre Confédération», a-t-il insisté, citant l’exemple des assises nationales de l’agriculture qui ont eu lieu fin février dernier et durant lesquelles, le président de la République avait donné les grandes lignes de sa politique et affirmé que l’Algérie est capable de réaliser son autosuffisance alimentaire d’ici 2024 à 2025.

    «En tant qu’hommes d’affaires et patrons d’entreprise, notre rôle est de relever le défi, surtout après l’adoption de la nouvelle loi sur les investissements et les avantages qu’elle offre pour les entreprises nationales et les investisseurs étrangers, que ce soit sur le plan financier, fiscal ou les tarifs douaniers», a ajouté Rahmoun Zergoun.

    Selon lui, la CAPC défend et défendra les «investissements productifs» qui s’inscrivent dans la politique encourageant la production locale et les exportations, «particulièrement dans le domaine agricole», non sans omettre de rappeler que cette organisation patronale se félicite aussi des progrès faits dans les autres secteurs d’activité. «A notre niveau, nous sommes là pour appliquer ces plans et programmes de développement économique», a-t-il encore insisté.

    Si Rahmoun Zergoun s’est montré satisfait des mesures prises par les autorités en matière de restrictions des importations, en guise de soutien et de protection de la production nationale, il a estimé que cela ne devrait pas être exploité par certains patrons pour asphyxier les citoyens en augmentant les prix et en commercialisant des produits loin de la qualité requise.

    Revenant sur la contribution algérienne au développement en Afrique, annoncée par le président Tebboune, d’un montant de un milliard de dollars, le patron de la CAPC n’a pas hésité à afficher les ambitions et la volonté des entreprises algériennes à candidater certains projets qui seront financés dans ce cadre.

    «Nous sommes capables d’apporter notre contribution et savoir-faire pour un plan de charge à l’extérieur», a noté Rahmoun Zergoun , citant en exemple les projets pouvant être réalisés dans les pays frontaliers et auxquels des entreprises algériennes souhaiteraient soumissionner éventuellement.

    Construire un «front économique uni»

    Le nouveau patron de la CAPC se veut rassembleur, réitérant l’appel de son organisation aux divers syndicats du patronat à «serrer les rangs» pour «défendre d’une seule voix les intérêts de notre économie et de notre pays, surtout à l’étranger».

    «Evidemment, chacun travaille dans son domaine d’activité, mais nous souhaitons organiser des rencontres entre toutes les associations et les organisations actives dans le secteur économique pour bâtir un front économique uni, appuyer ainsi le programme du président de la République et offrir un saut qualitatif nouveau pour l’économie nationale». 

    Rahmoun Zergoun nie, à ce propos, la volonté de la CAPC à prendre le dessus sur les autres organisations patronales, en cherchant à les éclipser d’une manière ou d’une autre, comme cela pourrait être interprété ici et là, dit-il, tout en rappelant à plusieurs reprises que cette Confédération «demeure la première force de proposition et elle le restera».

    Aujourd’hui, la CAPC demeure convaincue de la nécessité de ce que son nouveau président Rahmoun Zergoun appelle «réunification des rangs» pour reprendre l’expression utilisée par le président de la République dans un sens plus large.

    Par ailleurs, la longue absence de la CAPC de l’espace public ces derniers mois, marquée notamment par l’annulation de certains rendez-vous et activités programmées depuis longtemps, n’était pas le signe d’une crise interne, a répondu Rahmoun Zergoun. «Nous étions occupés à préparer notre déménagement vers le nouveau siège à Hydra, mais nous n’avons pas arrêté de travailler et de réfléchir à comment apporter notre contribution au débat sur l’économie et sur le terrain de l’action économique», a-t-il affirmé.

    Lyès Menacer

  • Relance de l’industrie automobile : la CAPC propose une démarche en trois phases

    Relance de l’industrie automobile : la CAPC propose une démarche en trois phases

    La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a présenté, lundi dernier, une réflexion sur le développement de la filière mécanique en Algérie. Faisant le constat d’une instabilité juridique qui dure depuis au moins une dizaine d’années, en plus de l’option pour une augmentation du taux d’intégration, l’organisation patronale propose une démarche en trois phases pour relancer l’industrie automobile en Algérie.

    D’emblée, la CAPC appelle à «un changement de cap devant mettre en ligne de mire la balance commerciale au lieu et place du taux d’intégration». Non sans insister sur la nécessité de libérer les projets en cours et les opérations lancées dans l’automobile et les différents domaines de la sous-traitance.

    La CAPC assure que la démarche qu’elle propose assurera au secteur automobile une autosuffisance en devises à court terme et un excèdent d’exportation à long terme, tout en fédérant les acteurs économiques du secteur de la mécanique autour de mêmes objectifs. Il s’agit principalement de la préservation des réserves de change et le développement du tissu industriel.  

    La contribution de la CAPC est sous le titre : «les pistes de relance de l’industrie automobile». Elle a été réalisée en collaboration avec d’autres organisations patronales réunies au sein de la Coordination nationale du patronat (CNP) nouvellement créée.

    Allant dans le détail, les auteurs de cette réflexion rappellent que l’intégration a été au cœur de la politique industrielle nationale et est devenue l’objectif à atteindre. Cela devrait booster l’industrie. Sur le terrain, les choses se passent autrement.

    «Cependant et au regard de la particularité de l’industrie automobile qui connait une externalisation de plus en plus accrue, se focaliser sur des taux d’intégration élevés parait irrationnel» fait observer la CAPC. Sur un autre plan, notre pays «dispose d’importants avantages comparatifs, notamment les coûts de l’énergie, de la main d’œuvre et l’infrastructure existante en pleine expansion».

    De même, «l’accroissement des coûts de la logistique et les problèmes d’approvisionnements induits par la COVID et les différentes crises constituent des opportunités additionnelles pour notre pays qui peut bénéficier des colocalisations industrielles particulièrement avec l’avènement du projet de loi sur les investissements».

    Selon la Confédération algérienne du patronat citoyen, l’augmentation du taux d’intégration n’est pas sans risques majeurs sur tout l’écosystème économique. Elle en cite particulièrement trois : risque induit par les pertes de change, risque de désindustrialisation et risque d’accroître le gap technologique.

    La nouvelle démarche préconisée consiste en «l’utilisation des excédents de devises susceptibles d’être générés à travers des opérations d’exportation bien définies pour financer l’importation de véhicules destinés pour le marché local».

    Dans la première phase qui est de courte durée, il est question d’opter pour l’exportation de véhicules (acquis dans le cadre de crédits fournisseurs) montés en Algérie sous le régime douanier du perfectionnement actif. Il s’agit, précise la même source, de procéder au montage pour l’exportation avec un changement de position tarifaire à même de permettre une algérianisation du produit et le bénéfice des dispositions des différents accords. Le bénéfice tiré en devises pourrait être utilisé par l’assembleur national et son fournisseur pour alimenter le marché local, soutient-elle.

    Résultat de telle démarche, estime la CAPC, le parc national est renouvelé progressivement sans affecter les devises détenues localement, tout en fructifiant les infrastructures existantes et en exploitant la main d’oeuvre déjà formée.

    La deuxième phase est à moyen terme. Elle consiste en l’homologation d’un nombre prédéfini de pièces de rechange par les sous-traitants et de produits déjà existants, dans le domaine de la mécanique, ce qui rendra cette filière exportatrice. 

    La Confédération du patronat citoyen soutient que «l’Algérie dispose d’une assise industrielle beaucoup plus importante et plus compétitive mais surtout plus diversifiée que certains pays activant dans la mécanique». Partant, «différents intervenants peuvent valablement développer la filière à travers des sociétés et des investissements qui existent déjà».

    En ce qui concerne la troisième phase, celle-ci étant à long terme, la CAPC note qu’en plus de la câblerie électrique et faisceaux de câble, l’Algérie dispose d’un énorme potentiel à travers les investissements déjà réalisés ou en cours de réalisation mais qui nécessitent un minimum de mise à niveau. Elle cite l’emboutissage de tôle, diverses pièces moulées, pièces électroniques auto (les modules embarquées), pièces électriques auto (batteries sans entretien, ampoules…) et diverses pièces en plastique.

    Karima Mokrani

  • La CAPC se dote d’un Conseil d’Ethique et de Déontologie

    La CAPC se dote d’un Conseil d’Ethique et de Déontologie

    La Confédération Algérienne du Patronat Citoyen se dote d’un Conseil d’Ethique et de Déontologie. Ce Conseil a été installé aujourd’hui par le président de la CAPC, M. Mohamed Sami Agli après approbation du Conseil d’Administration lors de sa réunion du 14 juillet 2021.

    Les missions de cet organe statutaire (article 42 des statuts de la CAPC) qui fait partie des structures de consultation et d’assistance de l’organisation seront précisées par une Charte d’éthique qui sera soumise à l’examen et approbation de la prochaine Assemblée Générale de la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen.

    Cet important texte repose sur trois éléments fondamentaux à savoir : les valeurs ; les principes de bonne conduite et les obligations qui assurent leur respect par les Membres de l’organisation.

    Cette démarche qui s’inscrit dans le cadre des actions de consolidation de la CAPC confirme l’attachement de notre organisation aux valeurs qui sont les siennes : Engagement, Responsabilité et Transparence.

     Le Conseil d’Ethique et de Déontologie aura ainsi pour mission d’unir l’organisation et ses adhérents autour de ces valeurs et de veiller à leur respect à travers des règles d’éthique et des mécanismes d’application dans l’objectif de permettre à la CAPC de jouer pleinement son rôle de force de propositions au service de l’économie nationale.

    Communiqué de presse