La production des cultures maraîchères, qui a connu en 2017 et par rapport à l’année d’avant une stagnation, a été estimée à près de 130,190 millions de quintaux.
Cette stagnation s’explique principalement par la baisse des cultures maraîchères des produits phares, comme la pomme de terre (-3%), l’oignon (-7%), les carottes (-3%), les navets (-15%), et les choux verts (-15%).
Par ailleurs, d’autres produits ont connu des hausses de production. Il s’agit notamment des concombres (+24%), les aubergines (+23%), les artichauts (+11%) et les courgettes (+14%).
Selon les données statistiques de l’ONS, la production de l’ensemble des fourrages a atteint plus de 41,190 millions de quintaux, contre près de 47,980 millions de quintaux, en baisse de (-14%) durant les périodes de comparaison.
La production des fourrages artificiels, qui représentent 86% de l’ensemble des productions fourragères, est estimée à plus de 35,500 millions de quintaux, contre 40,056 millions de quintaux, soit une baisse de 11%.
Quant à la production des fourrages naturels, elle a atteint près de 5,700 millions de quintaux, contre 7,920 millions de quintaux en baisse de (-28%).
Par ailleurs, l’Office note que l’effectif global du cheptel, toutes races confondues, s’est vu évaluer à près de 36 millions de têtes durant la campagne 2016/2017, un chiffre presque identique à la campagne précédente.
L’élevage ovin domine avec un effectif de près de 28,400 millions de têtes, suivi du caprin avec plus de cinq millions de têtes, ensuite le bovin avec près de 1,9 millions de têtes et enfin le camelin avec 381 882 de têtes.
Les effectifs ovin, caprin et camelin se sont accrus de 1% chacun. En revanche, le cheptel bovin a continué à baisser en 2017, soit -9% pour totaliser 1 895,126 têtes, contre 2.080,936 têtes en 2016. Concernant le cheptel équin, il a affiché une sensible baisse (-74%) passant de 177 820 têtes en 2016 à 46 841 têtes en 2017.
ONS-APS
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