Les travaux de la onzième édition des “Rencontres Algérie”, organisées par plusieurs partenaires franco-algériens, s’ouvrent aujourd’hui à Paris au siège de Business France.
Cet événement, par ailleurs placée sous le signe des partenariats productifs entre entreprises française et algériennes, sera marqué par un «stress économique», d’autant qu’il s’inscrit dans la continuité de la dernière session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) qui s’est tenue à Paris le 7 décembre 2017, au lendemain de la visite du président Emmanuel Macron en Algérie.
Si pour les organisateurs, cet évènement bénéficie de facto de l’appui actif des autorités algériennes, en particulier du ministère de l’Industrie et des Mines, et du soutien des principales organisations économiques algériennes comme le Forum des chefs d’entreprises (FCE), la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI), ainsi que celui de la Chambre algéro-française de commerce et d’’industrie (CCIAF), les opérateurs, eux, attendent des gestes concrets pour dégeler des projets encore en suspens.
En ce sens, les chefs d’entreprises et les représentants des secteurs public et privé algériens devront exposer leurs projets d’investissements au moment où l’Algérie est en pleine phase de transition vers un modèle privilégiant la production nationale et l’exportation.
Pour Business France, les travaux seront l’occasion d’évoquer les principaux atouts dont dispose l’Algérie en termes de partenariats productifs et permettront de passer en revue les derniers développements de l’environnement des affaires et de la réglementation en Algérie.
A cet effet, quatre ateliers sectoriels sont prévus pour aborder les opportunités de partenariat dans les secteurs de l’industrie et de la sous-traitance, de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de la santé, des biens de consommation et des formes de distribution modernes.
Du reste, à lire une note explicative en direction des entreprises françaises, Business France précise que «l’Algérie dispose de marges de manœuvre importantes, avec des réserves de change encore abondantes et un endettement quasi inexistant».
Lamara Benarab
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